École des hautes études en sciences sociales
Fondation | |
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Type | |
Forme juridique | |
Nom officiel |
École des hautes études
en sciences sociales |
Régime linguistique | |
Fondateur | |
Président |
Christophe Prochasson
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Membre de |
Consortium universitaire de publications numériques Couperin, Réseau national de télécommunications pour la technologie, l'enseignement et la recherche, Université franco-allemande
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Site web |
Étudiants |
3 000
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Effectif |
750
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Enseignants-chercheurs |
250
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Chercheurs |
500
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Budget |
60 millions d'euros
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Ville | |
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Pays |
(c) Eric Gaba, Wikimedia Commons user Sting, CC BY-SA 3.0
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L'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) est un grand établissement français.
Sise à Paris, elle assure la recherche et la formation à la recherche dans les différentes sciences sociales : l'histoire, l'archéologie, la sociologie, les statistiques, le droit, la science politique, la démographie, les sciences économiques, l'anthropologie, l'ethnologie, la géographie, la philosophie, la linguistique, la théorie de la littérature, l'art (sous sa forme théorique et pratique).
Par le faible nombre de ses étudiants relativement au grand nombre de ses chercheurs, par l'aspect très spécialisé de ses séminaires et par l'originalité des formations proposées, l'EHESS tient une place particulière dans le paysage de l'enseignement et de la recherche français. Ainsi, la proportion d'étudiants en doctorat par rapport à la population étudiante totale y est largement supérieure à la moyenne des établissements d'enseignement supérieur français.
Histoire
L'EHESS est fondée à Paris en 1947, à la suite du démantèlement de l'École libre des hautes études (ELHE) aux États-Unis. L'ELHE avait été fondée en 1942 à New York par Claude Lévi-Strauss, Gustave Cohen, Henri Focillon, Jacques Maritain et Jean Perrin, et était dirigée par Alexandre Koyré. Elle fonctionnait comme la section parisienne de la New School for Social Research de New York, grâce aux soutiens logistique et financier du Gouvernement américain et de la Fondation Rockefeller. Son corps universitaire était composé d'élites intellectuelles juives, résistantes et communistes qui s'étaient exilées outre Atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Alexandre Koyré et plusieurs anciens membres de l'ELHE s'installent à Paris en 1947 pour fonder l'EHESS en tant que branche de l'École pratique des hautes études (EPHE). Cette dernière avait été fondée en 1868 sous l'impulsion d'Ernest Renan et de Victor Duruy dans le but d'introduire en France les pratiques allemandes de la formation par la recherche, en particulier celle du séminaire de recherche. L'EHESS correspond à la VIe section de l'École pratique, dite des « sciences économiques et sociales » ; elle comprend ainsi les sciences humaines et sociales au sens large. La section est officiellement instituée par le décret du [1]. Cette fondation répond au besoin régulièrement exprimé depuis la création de l'EPHE de regrouper l'enseignement des sciences sociales.
La section est d'abord dirigée par l'historien Lucien Febvre puis, après sa mort en 1956, par Fernand Braudel. Dans les années 1960, elle devient un centre de réflexion interdisciplinaire et méthodologique en associant les différentes sciences sociales. Fernand Braudel élabore au milieu des années 1950 avec Gaston Berger le projet d'une Maison des sciences de l'Homme, qui est concrétisée avec l'appui financier de la Fondation Ford, et accueille progressivement diverses équipes de recherche disséminées dans le quartier latin et dans les locaux actuels du boulevard Raspail. La section développe un recrutement tourné vers la recherche et l'international. Jacques Le Goff succède à Fernand Braudel en 1972.
En 1975, la VIe Section s'émancipe administrativement de l'École pratique et devient l'École des hautes études en sciences sociales. Elle est dotée du statut d'établissement public et habilitée à délivrer des doctorats d'État. Elle abrite désormais un grand nombre de centres de recherche couvrant l'ensemble des sciences sociales. Elle devient un « grand établissement » en 1984, à l'instar de l'EPHE ou du Collège de France.
Depuis le , son président est Christophe Prochasson. Il succède à Jacques Le Goff (fondateur), François Furet, Marc Augé, Jacques Revel, Danièle Hervieu-Léger, François Weil et Pierre-Cyrille Hautcœur.
En mai 2021, la Cour des comptes épingle la gestion et le fonctionnement de l'EHESS et indique dans un rapport qu'elle doit « renouveler son modèle »[2]. Parmi les critiques évoquées sont énumérés le risque d'entre-soi, le recrutement trop endogène, la durée des thèses anormalement longue, le taux d'échec en master 2 trop important, la fragilité et l'isolement de l'institution ou encore le manque de transparence[3].
Localisations géographiques
Le siège de l'EHESS est situé aux 54, boulevard Raspail, dans le 6e arrondissement de Paris, sur la partie du boulevard située au niveau de l'allée Claude-Cahun-Marcel-Moore (au sud) et de l'allée Jacques-Derrida (au nord)[4]. Des annexes se trouvent aux numéros 96 et 105 de ce même boulevard.
Le bâtiment du 54, boulevard Raspail est désamianté de 2011 à 2017. L'administration de l'École et plusieurs de ses laboratoires de recherche s'installent durant cette période dans un immeuble des 190-198, avenue de France dans le 13e arrondissement de Paris. Une partie des centres de recherche déménagent en 2019 au sein du Campus Condorcet.
L'EHESS est également implantée hors de Paris, à Marseille (à la Vieille Charité), à Lyon et à Toulouse. Elle y a notamment contribué à la fondation de l'École d'économie de Toulouse et d'Aix-Marseille, en partenariat avec le CNRS et les universités.
Partenariats
Pour l'ensemble des établissements français, l'EHESS est le premier partenaire du CNRS en sciences humaines et sociales[réf. nécessaire].
L'activité de l'EHESS est largement partenariale, une dizaine de ses trente deux unités de recherche ayant une autre tutelle universitaire (parmi lesquelles les universités Paris 1, Paris 5, Paris 7, Paris 13, le Collège de France, l'École normale supérieure, l'École pratique des hautes études, Aix-Marseille université). Elle est fondatrice de l'École d'économie de Paris dite Paris School of Economics (PSE) avec l'ENS Ulm, l'ENSAE, l'ENPC et l'Université Paris 1, du GREQAM et de l'École d'économie de Toulouse. Elle est membre fondateur de l'Institut méditerranéen d'études avancées (IMéRA) à Marseille.
L'EHESS rejoint fin 2014 la Communauté d'université et d'établissements Paris Sciences et Lettres (PSL) en tant que membre associé[5], mais se prononce en contre une entrée définitive dans la nouvelle université[6].
L'école continue d'entretenir des liens avec la New School for Social Research de New York.
Particularités dans le paysage de l'enseignement et de la recherche
Sciences-sociales au sens large
À l'origine l'EHESS est la Section Sciences Économiques et Sociales de l'EPHE : ainsi à l'EHESS on peut étudier par exemple les sciences cognitives, la finance, l'économétrie, le droit social islandais mais aussi l'archéologie mésopotamienne, la philosophie arabe ou l'histoire médiévale chinoise.
Modalités de recrutement des enseignants-chercheurs
Le recrutement des enseignants-chercheurs à l'EHESS se fait par élection des candidats par l'assemblée des enseignants. Les modalités du recrutement sont complexes[7] et controversées[8].
Sélection des étudiants
La sélectivité des masters et des doctorats de l'EHESS est facilitée par son statut de grand établissement, le Conseil d'État ayant réaffirmé avec le contentieux de le droit de l'EHESS de sélectionner ses candidats. L'EHESS, à l'instar de l'EPHE, ne propose que des formations graduées[Quoi ?] de second cycle universitaire (du master au doctorat). Ainsi, il n'y a pas de licence à l'EHESS. Plusieurs masters, en particulier ceux labellisés PSL, nécessitent une sélection sur dossier et entretien[pas clair].
Nombre d'étudiants
Si l'on se fonde sur le nombre d'étudiants à l'EHESS, il s'agit d'un établissement de petite taille : 3 000 étudiants, c'est 500 étudiants de plus que l'École normale supérieure de Paris, à peu près autant que l'École polytechnique mais 14 fois moins que l'université de Paris 1, 5 fois moins que l'université Paris-Nanterre, 4 fois moins que Sciences Po et 3 fois moins que l'université Dauphine. Néanmoins, en termes de doctorat, il s'agit d'un établissement important, avec plus de 200 doctorats soutenus par an.
Taux de chercheurs
Il y a un enseignant chercheur pour 12 étudiants (3 000 étudiants et 250 enseignants chercheurs) à l'EHESS. Environ la moitié des étudiants de l'EHESS sont des doctorants.
Étudiants étrangers
Le taux d'étudiants étrangers est de longue date d'environ la moitié, en provenance principalement d'Europe, d'Asie, des États-Unis et des Amériques[9].
Tradition intellectuelle
L'EHESS a permis à Lucien Febvre, suivi par ses successeurs, de développer le projet intellectuel de la revue Annales d'histoire économique et sociale fondée par Febvre avec Marc Bloch en 1929. Ce projet vise à articuler l'histoire et les autres sciences humaines et sociales dans un projet de compréhension du monde contemporain dans une perspective historique longue (la « longue durée » de Fernand Braudel). À partir des années 1950, ce projet se traduit aussi par la création de centres de recherche sur les principales aires culturelles du monde entier (Centre d'études africaines créé en 1957 par G. Balandier, etc), auxquels s'ajoutent souvent des revues spécialisées. Au début du XXIe siècle, l'EHESS est un établissement reconnu pour les recherches portant sur les aires culturelles, et plusieurs enseignants de l'EHESS font référence à ce sujet.
Activités
Philosophie
L'EHESS est un lieu d'enseignement et de recherche qui concerne la philosophie et particulièrement la philosophie analytique et la philosophie sociale, politique et morale. La philosophie s'y trouve beaucoup pratiquée en interaction avec les sciences sociales. Parmi les enseignants de philosophie de l'Ecole : Vincent Descombes, Bruno Karsenti, Heinz Wismann.
Sciences de la cognition appliqués aux enjeux politiques et sociaux
L'EHESS permet l'étude des sciences cognitives appliquées aux enjeux sociaux et politiques (discipline dédiée à l'explication, et le cas échéant la simulation, des mécanismes de la pensée humaine, animale ou artificielle). L'EHESS est notamment porteur du CogMaster avec l'ENS et la faculté de médecine de l'université Paris-Descartes. L'EHESS forme au sein de son école doctorale et en collaboration avec les écoles doctorales de l'ENS et le concours de laboratoires du CNRS, des spécialistes en neurosciences computationnelles (sous-ensemble des sciences cognitives), des spécialistes en modélisation des systèmes complexes, etc. Les doctorants en sciences cognitives de l'EHESS sont généralement des ingénieurs, des mathématiciens, des neurobiologistes ou des spécialistes en linguistique computationnelle.
Démographie
Lié à l'INED et au cœur du laboratoire EHESS-Cassini (dite « base EHESS-Cassini »), l'EHESS est l'un des principaux centres de recherche français en matière d'études démographiques quantitatives.
Géographie et urbanisme
Dans ce domaine, l'EHESS a spécialement concentré son activité de recherche en géographie historique et en géographie urbaine, souvent également dans une perspective historique.
Histoire
Établissement au cœur des grands débats historiographiques
L'EHESS a toujours été au cœur des débats sur l'évolution de l'histoire. Le débat entre des conceptions de l'analyse historique très différentes y est depuis 40 ans un moteur de la façon de penser l'histoire. Lucien Febvre et Fernand Braudel étaient issus de l’École des Annales, courant dominant l'histoire en France dans l'entre-deux-guerres, mais contesté par la montée des sciences humaines et le structuralisme naissant. Cette opposition va surtout permettre un enrichissement: Sous les critiques de Claude Lévi-Strauss en particulier, ils vont intégrer les nouveaux apports de la sociologie et de l'ethnologie.
À l'histoire longue, non événementielle, mise à l'honneur par les Annales (et qui allait jusqu'à prôner le concept d'« une histoire dont le passage est presque imperceptible ») se sont opposés au cœur de l'EHESS des partisans d'une histoire politique et ce particulièrement au moment où se déroulaient les guerres d'émancipation coloniale.
Les travaux de Fernand Braudel, Le Roy Ladurie et des autres historiens qui les entourent vont avoir une grande influence dans la recherche et l'enseignement officiel de l'histoire à partir des années 1960.
Les travaux de Jean-Marie Pesez vont contribuer à rénover la problématique et la méthodologie de l'archéologie médiévale, et à faire émerger en France la notion de « culture matérielle ».
Nouvelle Histoire et devoir de mémoire
Tandis que se diversifient les activités de ce qui est devenu un des lieux les plus prestigieux de l'enseignement et de la recherche en sciences humaines en France, l'EHESS est durant les années 1970 le siège de la Nouvelle Histoire, attentive à l'évolution des mentalités promue par les historiens Jacques Le Goff et Pierre Nora.
L'EHESS a été un des pôles de réflexion sur le devoir de mémoire et l'importance de l'histoire pour analyser l'actualité, l'académicien Pierre Nora est un des directeurs d'étude de l'EHESS qui l'a montré mais il n'est pas le seul.
Nouvelle école polonaise d’histoire de la Shoah
En 2019, tenue de la conférence Nouvelle école polonaise d’histoire de la Shoah. La conférence a été perturbée par les nationalistes polonais[10],[11],[12] Le président de l'EHESS, Christophe Prochasson, a déclaré qu'il ne pouvait se souvenir d'une perturbation aussi violente lors d'une conférence scientifique[13]. La ministre Frédérique Vidal a condamné les autorités polonaises[14],[15].
Sciences des religions
L'EHESS est, avec l'EPHE, au cœur de l'enseignement et de la recherche en sciences sociales du religieux, grâce à un centre de recherche spécialisé, le Césor, et un master recherche cohabilité avec l'EPHE. L'EHESS apporte dans cette coopération un accès mis sur l'approche comparative en sciences des religions (religions asiatiques, africaines, les trois religions monothéistes), les approches ethnographique et philologiques sont particulièrement valorisées.
Anthropologie et l'ethnologie
Avec Lévi-Strauss, Louis Dumont, Georges Balandier puis Marc Augé, une génération d'ethnologues héritiers critiques de la tradition coloniale française ont fondé à l'EHESS la sociologie moderne des pays du tiers monde avant d'appliquer les méthodes de l'anthropologie à l'étude de leurs sociétés d'origine.
« Études politiques » : un champ original qui ne se confond pas avec la « science politique »
Le CESPRA, le Centre Raymond Aron (Aron enseigna à l'École des hautes études dans la section qui est aujourd'hui l'EHESS), compte des intellectuels tels que Marcel Gauchet, Pierre Manent, Bernard Manin, Perrine Simon-Nahum, etc.
Le master Études Politiques de l'EHESS n'est pas un master en science politique au sens où cette discipline est entendue au sein des Instituts d’Études Politiques ou des universités : « Le politique n’est pas entendu comme un secteur spécialisé, mais comme la forme même et le principe générateur de la vie commune, on entend ouvrir les étudiants aux perspectives croisées de la philosophie politique, de l’histoire politique, de la sociologie politique et du droit public, tout en les aidant à mesurer l’importance des aires culturelles. »[16].
Droit et droit comparé
Le Centre d'études des normes juridiques Yan Thomas (CENJ) et le Centre Georg Simmel (EHESS/CRNS) sont tournés vers la recherche et l'enseignement du droit, particulièrement en droit comparé et en théorie du droit, c'est l'un des seuls établissements français à proposer ce type d'enseignement. Ses enseignants jouissent dans ce domaine d'une renommée nationale (direction de grandes revues juridiques, nombreuses publications chez Dalloz, etc.) et internationale.
Sociologie
L'EHESS compte dès son origine des sociologues de renom dans ses rangs comme Pierre Bourdieu, Luc Boltanski, Robert Castel ou Alain Touraine. Plusieurs centres de recherche en perpétuent et en transforment les traditions : Centre Maurice Halbwachs (avec le CNRS et l'ENS), Centre européen de sociologie et de sciences politiques (avec le CNRS et l'université Paris 1), l'institut Marcel Mauss (avec le CNRS), le CADIS (avec le CNRS). La sociologie est également présente dans les centres de recherche sur les aires culturelles et dans les pôles de Marseille et Toulouse.
Mathématique appliquée aux sciences humaines et sociale
La recherche à l'EHESS en mathématique est toujours effectuée dans une démarche appliquée. La formation de recherche en mathématique s'adresse à des ingénieurs et des diplômés en sciences.
L'EHESS est engagé dans plusieurs travaux de recherche nationaux et internationaux sur la modélisation des systèmes complexes.
Économie et économétrie, l'EHESS au cœur de PSE, TSE et de AMSE
L'École a toujours eu pour priorité[réf. nécessaire] de permettre en son sein des débats sur les questions économiques. Ce débat est rendu possible par la proximité de chercheurs avec des institutions économiques et par la diversité des points de vue.
Dans ce sens, elle compte dès le début des économistes qui peuvent être en même temps conseillers pour l'État et les institutions et avoir aura médiatique comme Jean Fourastié.
La diversité des points de vue a toujours été aussi une priorité[réf. nécessaire] avec par exemple des économistes marxistes dans ses rangs (comme Charles Bettelheim) côte à côte avec des économistes beaucoup plus libéraux.
Dans les années 1970 et 1980, elle a joué un rôle crucial[réf. nécessaire] dans l'introduction de l'économie de modèle anglo-saxon, utilisant les modèles théoriques formalisés et les méthodes statistiques, avec des enseignants comme Louis-André Gérard-Varet, Jean-Jacques Laffont, Georges de Ménil, François Bourguignon ou Roger Guesnerie, qui sont à l'origine des écoles d'économie de Marseille, Toulouse et Paris, ainsi que Jean-Charles Hourcade ou Jacques Mairesse.
L'EHESS est membre fondateur de la Paris School of Economics, de la Toulouse School of Economics et de Aix-Marseille School of Economics. Jean Tirole prix Nobel d'économie 2014 y est enseignant depuis 1995, ainsi que Thomas Piketty.
Scolarité : des diplômes sélectifs après la licence
Depuis la réforme LMD, l'EHESS délivre des diplômes de master, de doctorat et d'habilitation à diriger des recherches.
Pour intégrer l'établissement, le candidat ou la candidate doit soumettre un dossier contenant un projet de recherche à un enseignant-chercheur de l'EHESS (maître de conférence, directeur ou directrice d'études) ou à un chercheur affecté à une unité de recherche de l'EHESS (chargé de recherche ou directeur ou directrice de recherche au CNRS)[17]. Si l'enseignant ou le chercheur contacté accepte de soutenir le ou la candidate, le dossier peut être soumis à la commission d'admission qui donne un avis favorable ou défavorable. Un avis favorable donne accès à l'inscription administrative[17]. L'enseignant ou le chercheur dirige ensuite les recherches de la nouvelle étudiante ou du nouvel étudiant pendant l'ensemble de sa scolarité. Cette sélection est permise par le statut de grand établissement de l'EHESS.
L'EHESS propose de nombreux masters. Elle comprend en 2010 six écoles doctorales, dont la principale, l'école doctorale de l'EHESS, regroupe la plupart de ses doctorants, tandis que dans des domaines particuliers ont été constituées des écoles doctorales cohabilitées (avec l'école normale supérieure, l'école des Ponts ParisTech, l'École polytechnique, l'institut Mines-Télécom (Télécom École de Management), l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, et l'université Paris Ouest Nanterre La Défense).
L'École offre également un cursus sanctionné par un diplôme spécifique[18] le Diplôme de l'EHESS. Une des originalités de ce cursus, est que le niveau préalable requis peut avoir été obtenu via un parcours professionnel ou personnel, sans obligation d'un diplôme de type Bac + 2. Ce cursus, l'admission à son inscription, se déroulent grosso-modo sur le même esprit et principes d'intérêt pour la recherche en sciences sociales que le cursus de master au sein de l'école. Il est ouvert aux personnes qui ont projet d'un sujet de recherche original proposé à au moins un enseignant chercheur de l'EHESS, qui apprécie celui-ci, et ouvre après son approbation de la qualité de cette démarche à l'inscription administrative. Cette admission implique le suivi du séminaire de recherche de l'enseignant chercheur qui a parrainé son admission et qui devient son directeur de recherche. Il ouvre aussi la possibilité de suivre des séminaires complémentaires sur le conseil ou non de son directeur de recherche et l'intérêt du candidat (non obligatoires à la différence du master). La première année ouvre l'admission en deuxième année (impliquant une formalisation du projet de recherche : titre provisoire, définition plus précise du champ d'étude), suivi d'une troisième année (non obligatoire si le candidat est bien avancé dans sa recherche). La deuxième et troisième année impliquent la rédaction et la finalisation d'un mémoire de recherche. L'approbation des qualités de ce mémoire ce fait par un jury composé de son directeur de recherche et d'au moins deux rapporteurs. Si les avis sont favorables, l'obtention est validé par le président de l'EHESS. L'obtention du diplôme ouvre l'accès aux études doctorales en interne. Il peut également ouvrir l'accès à d'autres établissements d'enseignement supérieur, en France et à l'étranger (selon les établissements, leur appréciation du Diplôme de l'EHESS et du projet universitaire du diplômé, ainsi que leurs conditions d'accès, leurs liens et partenariats avec l'EHESS, la notoriété auprès de ses établissements des enseignements de l'EHESS). Il ouvre également l'accès à certains concours de la fonction publique (CAPES ou agrégation, ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, École nationale d'administration notamment).
L'École accueille environ 3 000 étudiants sans compter les nombreux auditeurs libres, et plus de 200 thèses y sont soutenues par an[19]. L'admission en doctorat à l'École est sélective, elle se fait sur dossier et à partir d'un projet de recherche de qualité pour des étudiants ayant obtenu leur master avec au moins la mention « très bien ».
Personnalités liées à l'EHESS
Membres actuels
Les noms sans précision de fonction sont directeurs d'études[20].
- Étienne Anheim
- Stéphane Audoin-Rouzeau
- Marc Olivier Baruch
- Katia Béguin, également rectrice d'académie depuis 2016
- Véronique Bénéï
- Philippe Boutry
- Jean Boutier
- Stéphane Breton
- Éric Brian
- Marion Carel
- Francis Chateauraynaud
- Ève Chiapello
- Jacques Chiffoleau
- Claudine Cohen, aussi directrice d'études cumulante à l'EPHE (3e section)
- Jean-Paul Colleyn
- Alain Delissen
- Philippe Descola, aussi professeur au Collège de France
- Georges Didi-Huberman,
- Laurent Dousset
- Jean-Louis Fabiani
- Didier Fassin
- Jean-Claude Galey
- Françoise Gaspard, maîtresse de conférences
- Serge Gruzinski
- Roger Guesnerie, professeur au Collège de France
- André Gunthert, maître de conférences
- François Hartog
- Pierre-Cyrille Hautcœur, ancien président
- Marie-Angèle Hermitte
- Yves Hersant
- Danièle Hervieu-Léger, ancienne présidente
- Eva Illouz
- Bruno Karsenti
- Rainer Maria Kiesow (juriste)
- Cyril Lemieux
- Pierre Manent
- Elikia M'Bokolo
- Daniel Milo, maître de conférences
- Pap Ndiaye, maître de conférences
- Jean Petitot
- Thomas Piketty
- Christophe Prochasson (président)
- Pierre Rosanvallon, aussi professeur au Collège de France
- Françoise Sabban
- Jacques Sapir
- Jean-Marie Schaeffer
- Irène Théry
- Jean Tirole, prix Nobel d'économie (2014)
- Laurent Thévenot
- François Weil, professeur associé depuis 2017.
- Michel Wieviorka, aussi administrateur de la Fondation MSH
- Juliette Rennes, maîtresse de conférence
- Anne Lafont
Membres passés
- Marc Abélès
- Michel Agier
- Jean Andreau
- Henri Atlan
- Daniel Arasse
- Jean-Loup Amselle
- Marc Augé
- Philippe Ariès
- Jean-Paul Aron
- Raymond Aron
- Georges Balandier
- Jean-Pierre Bardet
- Roland Barthes
- Augustin Berque
- Jacques Berque
- Jean-Pierre Berthe
- Jacques Bertin 1948-
- Charles Bettelheim
- Luc Boltanski
- Pierre Bourdieu
- François Bourguignon
- Alain Boureau
- Fernand Braudel 1948-
- Claude Bremond
- Roger Caillois associé 1948-
- Fernando Henrique Cardoso
- Robert Castel
- Manuel Castells
- Cornelius Castoriadis
- Michel de Certeau
- Raymond Chevallier
- Roger Chartier
- Paul-Henry Chombart de Lauwe
- Georges Condominas
- Jean Copans
- Ernest Coumet
- Hubert Damisch
- Jean Delumeau
- Jacques Derrida
- Vincent Descombes
- Henri Desroche
- Alain Desrosières
- François Dubet
- Oswald Ducrot
- Louis Dumont
- Jacques Dupâquier
- Alphonse Dupront
- Daniel Fabre
- Lucien Febvre
- Marc Ferro
- Jean Fourastié
- Pierre Francastel
- Georges Friedmann 1948-
- François Furet
- Marcel Gauchet
- Gérard Genette
- Jacques Gernet
- Maurice Godelier
- Lucien Goldmann
- Algirdas Julien Greimas
- Roger Guesnerie aussi professeur au Collège de France
- Jean Guilaine
- Georges Gurvitch associé 1948-
- Françoise Héritier
- Danièle Hervieu-Léger ancienne présidente
- Jean Jamin
- Jacques Julliard
- Milan Kundera
- Alexandre Koyré 1948-
- Gabriel Le Bras 1948-
- Hervé Le Bras
- Ernest Labrousse associé 1948-
- Françoise Lantheaume
- Germaine Lebel (1962-1976)
- Claude Lefort
- Jacques Le Goff
- André Leroi-Gourhan associé 1948-
- Emmanuel Le Roy Ladurie
- Maurice Leenhardt
- Claude Lévi-Strauss
- Henri Lévy-Bruhl
- Jean Malaurie
- Edmond Malinvaud
- Louis Marin
- Nicole-Claude Mathieu
- Robert Mandrou
- Jacques Mehler
- Georges de Ménil (en)
- Alfred Métraux
- André Miquel
- Charles Morazé 1948-
- Serge Moscovici
- Pap Ndiaye
- Gérard Noiriel
- Pierre Nora
- Jean-Claude Passeron
- Jean-Marie Pesez
- André Piatier
- Gaëtan Picon
- Richard Portes (en)
- Émile Poulat
- Jacques Revel
- Daniel Roche
- Pierre Rosenstiehl
- Dominique Schnapper
- Jean-Claude Schmitt
- Emmanuel Terray
- René Thom
- Yan Thomas
- Tzvetan Todorov
- Christian Topalov
- Alain Touraine
- Jean-Pierre Vernant
- Pierre Vidal-Naquet
- Georges Vigarello
- Alain Joxe
- Alban Bensa
Élèves (master et doctorat)
- Manola Antonioli
- Nicole Brenez
- Roberto Beneduce
- Antonio Casilli
- Yves Censi
- Philippe Corcuff
- Julien Coupat
- Pierre-Antoine Chardel
- Louis Chauvel
- Pascal Chaigneau
- Jacques Dassié
- Robert Delort
- Božidar Đelić
- Aïssa Dermouche
- Serge Dufoulon
- Moisés Espírito Santo
- Safi Faye
- Caroline Fourest
- Dario Gamboni
- Susan George
- Nathalie Heinich
- Béatrice Hibou
- Jean Hyppolite
- Bruno Jaffré
- Christian Geffray
- Michel Lauwers
- Marc Lazar
- José Manuel López López
- Frédéric Lordon
- Lyang Kim
- Caterina Magni
- Sabrina Malek
- Alain Marleix
- Frédéric Martel
- Mohamed Mbougar Sarr
- François Meïmoun
- Laure Murat
- Sébastien Nadot
- Guadalupe Nettel
- Christine Niederberger Betton
- Laurent Nunez
- Hector Obalk
- Thomas Pavel
- Philippe Picone
- Thomas Piketty
- Guy Poitevin
- Ignacio Ramonet
- Joseph Gaï Ramaka
- Luca Maria Scarantino (es)
- Cheick Oumar Sissoko
- Bernard Stiegler
- Jean-Louis Swiners
- David Thesmar
- Alain Touraine
- Laurent Turcot
- Frédéric Vandenberghe
- Olivier Weber
- Alain-Xavier Wurst
- Dimitris Michalopoulos
- Nicolas Bourgoin
- Amzat Boukari-Yabara
Unités de recherche de l'EHESS (2020)
La majorité des centres de recherche de l'EHESS possède le statut d'unité mixte de recherche et se trouve sous la tutelle de plusieurs établissements de recherche et d'enseignement. En 2020, les unités de recherche de l'EHESS sont[21] :
- Anthropologie et histoire des mondes antiques (CNRS-EHESS)
- Centre Alexandre Koyré (CNRS-EHESS-MNHN)
- Centre Asie du Sud-Est (CNRS-EHESS-INaLCO)
- Centre Georg Simmel (CNRS-EHESS)
- Centre d'analyse et de mathématique sociales (CNRS-EHESS)
- Centre d’études en sciences sociales du religieux (CNRS-EHESS)
- Centre d’études en sciences sociales du religieux (CNRS-EHESS)
- Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CNRS-EHESS)
- Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre européen (CNRS-EHESS)
- Centre d'études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CNRS-EHESS-Collège de France)
- Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CNRS-EHESS)
- Centre Norbert Elias (Avignon Université-CNRS-EHESS-AMU)
- Centre de recherches sur les arts et le langage (CNRS-EHESS)
- Centre de recherches historiques (CNRS-EHESS)
- Centre de recherche et de documentation sur l'Océanie (CNRS-EHESS-AMU)
- Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CNRS-EHESS-INaLCO)
- Centre de recherche médecine, science, santé et société (CNRS-EHESS-Inserm-Paris V)
- Centre européen de sociologie et de science politique (CNRS-EHESS-Paris I)
- Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (CIRAD-CNRS-EHESS-ENGREF-ParisTech)
- Centre Maurice Halbwachs (CNRS-EHESS-ENS-INRAE)
- Chine, Corée, Japon (CNRS-EHESS)
- Groupe de sociologie pragmatique et réflexive (EHESS)
- Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux (EHESS-ENS Lyon-Avignon Université-Lyon III)
- Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (CNRS-EHESS-Inserm-Paris 13)
- Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain (CNRS-EHESS)
- Institut Jean Nicod (EHESS-ENS)
- Institut des mondes africains (CNRS-IRD-EHESS-EPHE-Paris I-AMU)
- Laboratoire d'anthropologie sociale (EHESS-CNRS-Collège de France)
- Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique (CNRS-EHESS-ENS)
- Laboratoire interdisciplinaire d’études sur les réflexivités - Fonds Yan Thomas (EHESS)
- Laboratoire interdisciplinaire solidarités sociétés territoires (CNRS-EHESS-Toulouse II)
- Mondes américains (EHESS-Paris I-Paris-Nanterre)
- Travaux de recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (EHESS-INRAP-Toulouse II)
Dans le cadre de son programme d'aires culturelles, l'EHESS s'était dotée d'un Centre d'études arctiques (CNRS-EHESS) sous la direction de Jean Malaurie, en 1957.
Notes et références
- Décret du 3 novembre 1947 portant modification du nom d'une section créée à l’École pratique des hautes études.
- « La Cour des comptes critique le recrutement « fortement endogène » à l’Ecole des hautes études en sciences sociales », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « La prestigieuse École des hautes études en sciences sociales (EHESS) épinglée par la Cour des comptes », sur LEFIGARO (consulté le )
- « Conseil de Paris » [PDF]
- « L'EHESS choisit Paris Sciences et Lettres », sur www.letudiant.fr/educpros,
- « Alain Fuchs à News Tank : « PSL a donné des gages d’intégration poussés aux éditeurs de classements » », sur https://education.newstank.fr, (consulté le ).
- « Concours de l’EHESS: conseils aux candidat.E.s », Academia, (lire en ligne, consulté le )
- Olivier Godechot, « La formation des relations académiques au sein de l’ehess », Histoire & mesure, vol. XXVI, no 2, , p. 223–260 (ISSN 0982-1783 et 1957-7745, DOI 10.4000/histoiremesure.4268, lire en ligne, consulté le )
- Campus France, Grandes Écoles Paris, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Campus France 2014.
- Par Danielle Delmaire, « Chahut lors d’un colloque sur la Shoah en Pologne », Tsafon [En ligne], 77 | 2019, mis en ligne le 09 septembre 2019, consulté le 15 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/tsafon/2049 ; DOI : 10.4000/tsafon.2049
- [1] Conflits contemporains dans la culture polonaise, un diagnostic : entretien avec Agnieszka Żuk, 3e partie
- [2], Comprendre la relation des Polonais à la Shoah, Sylvain Boulouque, 25 novembre 2019
- [3] Un colloque sur l’histoire de la Shoah perturbé par des nationalistes polonais, Le Monde
- [4] La Pologne minimise les incidents lors d’un colloque sur la Shoah à Paris, Le Monde
- [5], Behr Valentin, Entre histoire et propagande. Les contributions de l’Institut polonais de la mémoire nationale à la mise en récit de la Seconde Guerre mondiale, Allemagne d'aujourd'hui
- EHESS, « Notice master 2016-2017 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
- « Procédure d'admission en Master Histoire », sur https://www.ehess.fr/, EHESS (consulté le ).
- diplôme spécifique.
- Cf. l'évaluation par l'AERES des Écoles doctorales de l'EHESS.
- Source : liste des enseignants de l'EHESS.
- « Unités de recherche », sur https://www.ehess.fr, EHESS (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Recherche en sciences sociales
- École d'économie de Paris
- Paris Sciences et Lettres - Quartier latin
- Toulouse School of Economics
- Le Campus Condorcet à Aubervilliers et Paris
- Nouveau quartier latin
- Histoire - École libre des hautes études
Bibliographie
- Stéphane Baciocchi, Isabelle Backouche, Pascal Cristofoli, Olivier Godechot, Delphine Naudier, Christian Topalov avec la collaboration de Fabien Cardoni et Emmanuel Taïeb, Vingt ans d'élections à l'École des hautes études en sciences sociales (1986-2005). Synthèse des résultats d'enquête, Paris, EHESS, 2008, 119 p. disponible en ligne : pdf
- Isabelle Backouche, Olivier Godechot et Delphine Naudier, « Un plafond à caissons. Les femmes à l'EHESS », dans Sociologie du travail, 2009, vol. 51, no 2, p. 253-274, en ligne : pdf
- Isabelle Backouche et al., Rapport de la commission Égalité professionnelle femmes/hommes à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris, EHESS, 2007, en ligne : pdf
- Olivier Godechot, 2010, « Pourquoi y a-t-il si peu de femmes à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) ? », in Association femmes et sciences, Carrières des femmes en entreprises et dans la recherche publique. Quelles solutions pour les valoriser ?” (Actes du colloque du samedi ), Paris, 2010 p. 27-32, en ligne : pdf
- Olivier Godechot, « La formation des relations académiques au sein de l'EHESS », dans Histoire & Mesure, 2011, vol. 26, no 2, p. 221-260, en ligne : html
- Rose-Marie Lagrave, « En vertu de l’excellence ? », dans Réflexion sur l’accès, la promotion et les responsabilités des hommes et des femmes à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris, EHESS, 2003, p. 4–10.
- Brigitte Mazon, Aux origines de l’EHESS Le rôle du mécénat américain (1920-1960), Paris, Cerf, 1988. Préface de Pierre Bourdieu, postface de Charles Morazé, présentation en ligne, présentation en ligne.
- D. Naudier, « Comparaisons des carrières masculines et féminines des enseignants de l’EHESS : premiers résultats », dans Réflexion sur l’accès, la promotion et les responsabilités des hommes et des femmes à l’École des hautes études en sciences sociales, EHESS, Paris, 2003, p. 29–37.
- Jacques Revel et Nathan Wachtel (dir.), Une école pour les sciences sociales. De la VIe Section à l´École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris, EHESS, 1996, 554 p. Avant-propos de Marc Augé.
Liens externes
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