Alain Marleix

Alain Marleix
Illustration.
Alain Marleix à Salers, en .
Fonctions
Député de la 2e

(6 ans, 6 mois et 6 jours)
Prédécesseur Jean-Yves Bony
Successeur Jean-Yves Bony

(14 ans, 3 mois et 17 jours)
Prédécesseur Pierre Raynal
Successeur Jean-Yves Bony
Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes
En fonction depuis le
(5 ans, 9 mois et 18 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Laurent Wauquiez
Secrétaire d'État à l'Intérieur chargé des

(2 ans, 7 mois et 26 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement Fillon II
Prédécesseur Brice Hortefeux
Successeur Philippe Richert
Secrétaire d'Etat à la Défense chargé des

(9 mois)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement Fillon II
Prédécesseur Hamlaoui Mekachera
Successeur Jean-Marie Bockel
Maire de Massiac

(12 ans, 8 mois et 27 jours)
Élection 11 juin 1995
Successeur Michel Destannes
Conseiller général du Cantal
Élu dans le canton de Massiac

(26 ans, 5 mois et 26 jours)
Prédécesseur Paul Malassagne
Successeur suppression du canton
Député européen

(8 ans et 29 jours)
Prédécesseur Bernard Pons
Successeur Janine Cayet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Conjoint Évelyne
Enfants Olivier Marleix
Diplômé de EHESS
Profession Journaliste

Alain Marleix, né le à Paris, est un homme politique français.

Député RPR, puis UMP de la 2e, maire de Massiac, il devient secrétaire d'État chargé des Anciens combattants le . Il est ensuite nommé secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales dans le gouvernement François Fillon II du au . Il est réélu député le avant de céder sa place à son suppléant, Jean-Yves Bony, lors des élections législatives du .

Biographie

Études

Né à Paris dans une famille originaire du Cantal, il intègre, après le collège Sainte-Barbe à Paris, l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et décroche les diplômes de l'École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) et d'études supérieures (DES) de sciences politiques.

Débuts politiques

Il devient alors journaliste parlementaire, chef du service politique du quotidien gaulliste La Nation (1968-1976)[1], puis est au sein du RPR, délégué régional de l'Auvergne (1976-1985), délégué national, chargé des fédérations (1976-1984), secrétaire national, chargé des fédérations et de l'organisation (1985).

En 1984, il est élu parlementaire européen[1], réélu sur la liste d'union UDF-RPR (1989-1993).

L’homme de réseau du RPR et de l’UMP

Il travaille dans l'ombre de Roger Romani, Bernard Pons et Charles Pasqua[1]. Il devient conseiller de ce dernier en 1986, au ministère de l'Intérieur[2], coauteur notamment du redécoupage de la carte électorale. À ses côtés, Nicolas Sarkozy est conseiller à la prévention des risques[1].

Directeur adjoint de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1988[1], il siège au comité central, au bureau politique et à la commission exécutive du RPR, et est successivement secrétaire national puis secrétaire général adjoint (1988), secrétaire national, chargé des affaires européennes (1991-1992)[3].

Conseiller général élu dans le canton de Massiac en 1988 et vice-président du conseil général du Cantal, il est maire de Massiac de 1995 à 2008.

Homme d'influence, proche de Charles Pasqua, il le suit en soutenant Édouard Balladur dès 1993, puis en 1995 se rapproche de Nicolas Sarkozy, après la victoire de Jacques Chirac. Il fait profiter le maire de Neuilly de ses réseaux chez les élus, de sa connaissance exceptionnelle de la carte électorale et prend la vice-présidence, derrière Bernard Pons, de l'Association des amis de Jacques Chirac pour le transformer peu à peu en un organe sarkozyste[1].

Il est élu au premier tour, le , député RPR de la 2e, obtenant le meilleur score des élections législatives[1]. Il est réélu le , et siège comme juge titulaire à la Haute Cour de justice.

Réélu après la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997 et le 16 juin 2002, avec pour suppléant Jean-Yves Bony, maire d'Ally[4], il cosigne en 2004, une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme[5], mais vote en 2007 l'inscription dans la Constitution de l'interdiction de la peine de mort[6],[1].

À la demande de Jacques Chirac, il mène plusieurs missions officieuses, notamment en aidant l'implantation de candidats dans les circonscriptions ou en négociant le parrainage par des élus ruraux du RPR de la candidature de Bruno Mégret visant à affaiblir le score de Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 2002[3],[7]. Il fait partie du groupe UMP et de la commission des finances.

Lors de l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP en 2004, Alain Marleix est chargé du secrétariat national aux élections, poste stratégique, qu'il a déjà occupé, qui lui permet de connaitre l'ensemble du personnel politique français et de préparer l'investiture des candidats aux législatives, municipales et cantonales, leur permettant d'arborer le soutien de l'UMP[1].

Secrétaire d’État dans le gouvernement Fillon

Le , Alain Marleix est nommé secrétaire d’État chargé des Anciens combattants, auprès du ministre de la Défense, dans le second gouvernement de François Fillon devenu le 7 juillet suivant, secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens combattants.

À compter du , il est secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités Territoriales, auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales. Considéré comme l'un des meilleurs connaisseurs de la géographie politique française au sein du parti — il est secrétaire national de l'UMP aux élections jusqu'au —, il est notamment chargé du nouveau découpage de la carte électorale[8] et de la réforme des collectivités territoriales.

En , l'UMP le désigne pour mener sa liste à l'élection régionale de 2010 en Auvergne. Arrivé en tête du premier tour, il est battu au second par le président socialiste sortant René Souchon, à la tête de la liste d'union de la gauche qui recueille 59,68 % des voix[9].

Le , François Fillon présente la démission de son gouvernement. Alain Marleix quitte le gouvernement à cette occasion et cesse ses fonctions de secrétaire d’État. Il reprend son siège de député le .

Après 2012

Il est réélu au premier tour lors des législatives de 2012 obtenant 50,24 % des suffrages.

Le , il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, vice-président de la Commission nationale d'investiture présidée par Christian Estrosi[10].

Le , il est élu conseiller régional au nouveau conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes sur la liste Wauquiez 2015, un nouveau souffle pour notre région dont il est la tête de liste pour le Cantal[Note 1].

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[11] mais parraine le vainqueur de la primaire François Fillon.

Après l'élection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République, il indique qu'il laisse sa place à son suppléant, Jean-Yves Bony, en qualité de candidat aux élections législatives.

Famille

Son épouse, Évelyne, a été maire de Molompize jusqu'en 2008.

Il est le père de Laurence Saint-Gilles[12] et d'Olivier Marleix.

Détail des mandats et fonctions

Fonctions politiques
  • Secrétaire général adjoint du RPR chargé des fédérations (1979-1986)
  • Secrétaire général adjoint du RPR chargé des élections (1988 -1990)
  • Secrétaire national au RPR (1999)
  • Secrétaire national de l'UMP, chargé des élections (2004-2008)
  • Vice-président de la commission nationale d'investiture des Républicains : depuis le [13].
Mandats locaux
Mandats parlementaires
Postes ministériels
  • -  : secrétaire d'État chargé des Anciens combattants, auprès du ministre de la Défense
  • - : secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens combattants
  • -  : secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales, auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales

Notes et références

Notes

  1. Cette liste obtient 52,45 % des suffrages dans le Cantal et 40,61 % au niveau de la région

Références

  1. Philippe Ridet, « Alain Marleix, ministre de couverture », Le Monde, 31 janvier 2008
  2. « Portrait - Alain Marleix », site de TF1-LCI, 23 avril 2008.
  3. La machine à gagner, Arte tv, 10 juillet 2007
  4. Alain Marleix sur le site de l'assemblee-nationale
  5. Proposition de loi n°1521 du 8 avril 2004.
  6. Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle .
  7. Nicolas Domenach et Maurice Szafran, Le Sacre, le roman d'un président, éditions Plon, mars 2003
  8. « Découpage électoral : Marleix tente de déminer le terrain », Le Figaro, 11 juillet 2008.
  9. « Auvergne : Marleix ne déracine par la rose », site de TF1-LCI, 21 mars 2010.
  10. « Nominations », u-m-p.org, 21 janvier 2015.
  11. « Serge Dassault et Patrick Balkany parmi les parlementaires qui soutiennent Nicolas Sarkozy », lemonde.fr, 9 septembre 2016.
  12. L'Obs, « La fille de Marleix recrutée à la Sorbonne : soupçon de copinage », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  13. « Bureau politique du 29 novembre 2016 », republicains.fr, 29 novembre 2016.

Liens externes

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Alain Marleix présent lors de la fête du casse-croute, aura manifesté par sa présence un certain nombre d'événements.
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François Fillon à la réunion publique de lancement de la campagne de l'UMP pour les élections régionales de 2010 à Paris.