Internationale socialiste

Internationale socialiste
(en) Socialist International
(es) Internacional Socialista
Image illustrative de l’article Internationale socialiste
La rose au poing.
Carte de l'organisation
Pays dont sont issus les partis membres de l'Internationale socialiste.
Situation
Région Monde
Création
Type Organisation non gouvernementale internationale
Domaine Politique
Siège Londres (Royaume-Uni)
Langue Anglais, français, espagnol
Budget 1,4 million £ (2014)
Organisation
Membres 135 partis
Président Pedro Sánchez (PSOE)
Secrétaire générale Benedicta Lasi (NDC)
Mouvement de jeunesse International Union of Socialist Youth

Site web internationalesocialiste.org

L'Internationale socialiste (IS) est une organisation politique internationale qui regroupe la majeure partie des partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes du monde, ainsi que certains démocrates. Elle est l'héritière directe de l'Internationale ouvrière socialiste (IOS).

Histoire

Après la Seconde Guerre mondiale, le mouvement socialiste international est affaibli et divisé sur l'attitude à avoir envers l'Union soviétique. Il faudra plusieurs années pour aboutir à la création de l'Internationale socialiste.

La reconstruction de l’Internationale (1944-1951)

La reconstruction progressive de l’Internationale des partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes après la Seconde Guerre mondiale se fait à travers des conférences internationales qui se tiennent régulièrement jusqu’en 1951.

Les préparatifs des premières conférences (1944-1945)

Le congrès du Parti travailliste de est l’occasion de discuter de la reconstruction de l’Internationale après le conflit, en présence de délégués de la SFIO, du Parti ouvrier social-démocrate suédois et des représentants des partis en exil (Parti travailliste norvégien, Parti socialiste polonais, Parti ouvrier belge et Parti socialiste italien). Ils décident de convoquer une conférence préparatoire.

Cette conférence se tient le à Londres. Treize partis sont représentés, mais ni les Allemands, ni les Autrichiens, ni les Hongrois n’ont été invités, et tous les partis invités n’ont pu envoyer de délégués. La conférence approuve l’occupation de l’Allemagne et la dénazification, mais refuse sa division en plusieurs états. Surtout, elle rappelle la nécessité de l’unité de la classe ouvrière et de l’entente avec l’Union soviétique. L’arrivée des Travaillistes au pouvoir au Royaume-Uni, la présence d’autres partis membres de l’IOS au pouvoir dans leur pays (Suède, Norvège, Nouvelle-Zélande, Australie) fait de l’IOS une vraie puissance pour la première fois de son histoire.

La conférence de Clacton est la première réunion officielle de l’IOS depuis celle de Paris en 1933. Dans son mémorandum sur l’unité du mouvement ouvrier international, Harold Laski met en avant la nécessite d’un travail avec l’URSS pour que l’Europe devienne à terme un continent socialiste. Mais des différences apparaissent entre ceux qui veulent reconstruire une IOS identique à celle d’avant-guerre (SFIO, Parti socialiste suisse, belge et autrichien), ceux qui s’y opposent pour former une internationale différente (Labour), et ceux qui plaident pour une Internationale unique, socialo-communiste, à l’image de ce qui s’est fait pour la Fédération syndicale mondiale. La conférence n’arrive pas à trouver un accord, et la question de la reconstitution de l’Internationale est reportée. Un Bureau socialiste d’information et de liaison (SILO Socialist information and liaison office) est cependant mis en place à Londres avec Denis Healey à sa tête.

La conférence Bournemouth (3-) prend la décision de dissoudre officiellement l’Internationale ouvrière socialiste, mais il est toujours impossible de trouver un accord entre les pays d’Europe de l’Ouest, menés principalement par le Labour, et ceux d’Europe de l’Est. C’est surtout la question de la réintégration du SPD dans l’Internationale qui divise l’assistance. Les représentants allemands sont invités à s’expliquer devant la prochaine conférence. La conférence de Zurich (6-) rassemble des délégués de 23 partis. Le dernier jour, les délégués allemands, Kurt Schumacher, Erich Ollenhauer et Fritz Heussler viennent défendre la réintégration du SPD au sein du mouvement socialiste international. Ils viennent montrer qu’il y a eu un mouvement de résistance socialiste pendant le régime nazi, mais que la Gestapo était puissante, et le SPD ne pouvait pas jouer sur la fibre nationaliste. Une commission est mise en place pour juger de la réintégration dans l’avenir du SPD, et une autre commission est installée pour étudier la question de la reconstitution de l’Internationale.

La conférence d’Anvers () se déroule après la conférence de Szklarska Poreba qui a constitué le Kominform qui prend la suite de l’Internationale communiste. La conférence d’Anvers rassemble 17 partis, y compris les Parti socialiste polonais, Parti social-démocrate de Hongrie et Parti social-démocrate tchèque. Elle refuse la qualité de délégué au représentant du Parti social-démocrate bulgare considéré comme pro-communiste, mais l’admet comme observateur. Sans condamner le Kominform, la conférence se prononce contre toute attaque envers la social-démocratie. Elle vote l’admission du SPD, malgré l’opposition du Parti social-démocrate de Hongrie, du parti travailliste de Palestine (juif), du Parti socialiste polonais et du Parti social-démocrate tchèque ; le Parti socialiste italien et la Ligue ouvrière juive polonaise s’abstiennent. Enfin la conférence met en place le Comité de la conférence socialiste internationale (Comisco - Committee of the International Socialist Conference) avec un délégué par parti membre, et présidé par le Britannique Morgan Phillips. La conférence de Londres (20-) qui a lieu après le Coup de Prague condamne le Kominform qu’elle rend responsable du schisme du mouvement ouvrier. Les partis qui soutiennent les partis communistes à l’Est sont exclus de la Conférence. Les socialistes italiens sont sommés de trancher entre leur collaboration avec le Kominform et celle avec les socialistes antisoviétiques. La conférence de Vienne (4-) condamne les démocraties populaires qualifiées de dictatures qui « trahissent la démocratie aussi bien que le socialisme ». La même résolution s’oppose à tout régime de parti unique. L’exécutif du Parti socialiste italien essaye de justifier sa position dans un mémorandum condamnant l’action du capitalisme et du Vatican pour créer une Italie clérico-conservatrice.

La conférence de Baarn (14-) exclut finalement le Parti socialiste italien après qu’il eut refusé de se réunifier avec le Parti social-démocrate italien qui refuse la subordination au Parti communiste. Cette conférence est également l'occasion de discuter de l’unité européenne. Quelques mois après, les partis socialistes d’Europe de l’Est créent en l’Union socialiste d’Europe centrale et orientale présidée par Zygmunt Zaremba qui reçoit un statut consultatif au sein de la Conférence socialiste internationale. La conférence de Paris (10-) élit un secrétaire en la personne de Julius Braunthal et institue une commission devant préparer une déclaration de principes. La conférence de Copenhague (1-), outre l’admission des Parti socialiste japonais et Parti socialiste d'Uruguay, une commission présidée par Salomon Grumbach se met en place pour amender le projet de déclaration de principes. Finalement le Parti socialiste belge demande la reconstitution pleine et entière de l’Internationale socialiste.

L'Internationale socialiste (depuis 1951)

En 1951, le Congrès de Francfort fonde l'Internationale socialiste sous sa forme actuelle. Au départ, l'organisation rassemble presque uniquement des partis d'Europe occidentale, mais la décolonisation et plus tard la chute des pays communistes vont la voir étendre considérablement son influence.

Lors des révolutions arabes de janvier et , les partis socialistes devenus au cours des années 1970-80 des soutiens de régimes autoritaires ont été exclus de l'Internationale : d'abord le Rassemblement constitutionnel démocratique tunisien, puis le Parti national démocratique égyptien[1].

Le , à l'occasion des 150 ans du SPD, le plus ancien parti social-démocrate, l'Alliance progressiste est fondée à Leipzig pour réunir 70 partis sociaux-démocrates.

Relations avec l'Amérique latine

L'internationale socialiste reste longtemps distante de l’Amérique latine, considérant la région comme une zone d'influence des États-Unis. Ainsi, elle ne dénonce pas le coup d’État contre le président socialiste Jacobo Arbenz au Guatemala en 1954 ou l'invasion de la République dominicaine par les États-Unis en 1964. Il faut attendre le coup d’État au Chili en 1973 pour provoquer « la découverte d'un monde qu'on ne connaissait pas », explique Antoine Blanca, diplomate pour le PS français. D'après lui, la solidarité envers la gauche chilienne fut « le premier défi digne de ce nom, vis-à-vis de Washington, d'une Internationale qui, jusque-là, faisait tout pour apparaitre soumise à la stratégie américaine et à l'Otan ». Par la suite, notamment sous l’impulsion de François Mitterrand, l'IS apporte son appui aux sandinistes au Nicaragua et à des mouvements armés au Salvador, au Guatemala et au Honduras en lutte contre des dictatures soutenues par les États-Unis[2].

Dans les années 1990, elle est rejointe par des partis non socialistes prenant note de la puissance économique des pays européens que gouvernent ou gouverneront leurs partenaires d’outre Atlantique, ils calculent les avantages qu’ils pourraient en tirer. Pendant cette période, « l'internationale socialiste fonctionne de manière clientéliste ; certains partis viennent ici côtoyer les Européens comme s’ils fréquentaient la classe supérieure », regrette Porfirio Muñoz Ledo, l'un des représentants du Parti de la révolution démocratique mexicain à l'IS. D'après Maurice Lemoine, y cohabitent « la très centriste Union civique radicale (UCR) argentine ; le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) mexicain, assez peu démocratiquement au pouvoir pendant soixante-dix ans ; le Parti libéral colombien – sous les gouvernements duquel a été exterminée la formation de gauche Union patriotique (1986-1990), introduit le modèle néolibéral (1990-1994) et auquel appartiendra, jusqu’en 2002, Alvaro Uribe.» Dans la décennie suivante, de nombreux partis de gauche amenés à exercer le pouvoir (au Brésil, au Venezuela, en Bolivie, en Équateur et au Salvador) préfèrent garder leurs distances avec l'IS[2].

Organisation

Congrès

Congrès Lieu Dates
1er Francfort-sur-le-Main -
2e Milan -
3e Stockholm -
4e Londres -
5e Vienne -
6e Hambourg -
7e Rome -
8e Amsterdam -
9e Bruxelles -
10e Stockholm -
11e Eastbourne -
12e Vienne -
13e Genève -
14e Vancouver -
15e Madrid -
16e Albufeira -
17e Lima -
18e Stockholm -
19e Berlin -
20e New York -
21e Paris -
22e São Paulo -
23e Athènes -
24e Le Cap -
25e Carthagène des Indes -
26e Madrid -

Présidents

Ordre Pays Nom Parti Période
1er Royaume-Uni Morgan Phillips Parti travailliste 1951-1957
2e Danemark Alsing Andersen Sociaux-démocrates 1957-1963
3e Allemagne de l'Ouest Erich Ollenhauer Parti social-démocrate d'Allemagne 1963
4e Autriche Bruno Pittermann Parti social-démocrate d'Autriche 1964-1976
5e Allemagne de l'Ouest Willy Brandt Parti social-démocrate d'Allemagne 1976-1992
6e France Pierre Mauroy Parti socialiste 1992-1999
7e Portugal António Guterres Parti socialiste 1999-2005
8e Grèce Giórgos Papandréou Mouvement des socialistes démocrates 2005 - 2022
9e Espagne Pedro Sánchez Parti socialiste ouvrier espagnol depuis 2022

Secrétaires généraux

Ordre Pays Nom Parti Période
1er Autriche Julius Braunthal Parti social-démocrate d'Autriche 1951-1956
2e Norvège Bjarne Braatoy Parti travailliste 1956-1957
3e Royaume-Uni Albert Carthy Parti travailliste 1957-1969
4e Autriche Hans Janitschek Parti social-démocrate d'Autriche 1969-1976
5e Suède Bernt Carlsson Parti social-démocrate suédois 1976-1983
6e Finlande Pentti Väänänen Parti social-démocrate de Finlande 1983-1989
7e Chili Luis Ayala Parti socialiste du Chili 1989-2022
8e Ghana Benedicta Lasi Congrès démocratique national depuis 2022

Partis membres de l'Internationale socialiste[3]

Il faut noter que la représentation de certains partis dans l'internationale socialiste ne fait pas l'unanimité au sein de l'organisation. Ainsi, la participation du Parti du peuple mongol (Mongolie), de l'Union nationale de l'espérance (Guatemala), du Front social-démocrate (Cameroun) et du Parti Libération Nationale (Costa Rica) fait débat[4]. Au Panama, le PRD du dictateur Manuel Noriega était également membre de l'internationale socialiste[5].

De plus, la plupart des partis membres ne se réclament plus de la tradition socialiste ou social-démocrate des fondateurs de l’Internationale ouvrière. Déjà, en 1935, le Parti socialiste du Chili, refuse d'adhérer à l’Internationale ouvrière socialiste, critiquant ses « positions conformistes »[6][source insuffisante].

À partir des années 2000, en Amérique latine, des partis membres de l'Internationale socialiste sont engagés dans l'opposition à plusieurs gouvernements de gauche, dont ceux du Venezuela et de l'Équateur[6]. À la même époque, les partis européens se rapprochent du mouvement démocrate[7]. Dans les années 2010, ils se réclament parfois ouvertement d'un courant libéral, le social-libéralisme.

Le SPD allemand prend ses distance avec l'IS à partir de 2014. Il ramène sa contribution de 133 000 euros à 6 700 euros pour assister au réunion « en tant qu'observateurs », tandis qu'il annonce son intention de créer une « Alliance progressiste » parallèle et destinée à terme à la remplacer. Le journaliste Maurice Lemoine note par ailleurs que le PS français « pratique plus ou moins la politique de la chaise vide depuis plusieurs années et a divisé par deux sa contribution annuelle (53 000 euros) »[8].

Partis membres de plein droit

Ils ont le droit à la parole et le droit de vote, et doivent payer des cotisations.

Partis membres consultatifs

Ils ont droit à la parole et doivent payer des cotisations mais ils n'ont pas le droit de vote.

Partis observateurs

Ils ont le droit d'assister aux réunions statutaires et de les observer, ils doivent payer une cotisation annuelle, mais n'ont pas le droit de vote.

Groupe des partis rétrogradés au statut d'observateur pour non-paiement de cotisations :

Organisations fraternelles

Elles ont droit à la parole et le droit de vote :

Organisations associées

Elles sont de caractère international ou régional, reconnues par l'Internationale socialiste. Elles ont droit à la parole mais pas le droit de vote.

Partis membres exclus

Anciens partis membres

Élus au XXVe Congrès

Præsidium de l'Internationale socialiste

Président

  • George Papandreou (PASOK)

Secrétaire général

  • Luis Ayala (de) (Parti radical social-démocrate du Chili)

Vice-présidents

Présidents honoraires

Notes et références

  1. « L'Internationale socialiste et ses amis dictateurs », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du Général Pinochet. Précis de Coups d’État Modernes et autres tentatives de déstabilisation, Éditions Don Quichotte, p. 613-614
  3. Liste consultée le 10 février 2013 : http://www.internationalesocialiste.org/viewArticle.cfm?ArticlePageID=931
  4. http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Internationale-socialiste-Ces-dirigeants-peu-democratiques-qui-derangent-260569
  5. « Manuel Noriega et la France, une longue histoire », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  6. Maurice Lemoine, « Internationale socialiste ou les Pieds Nickelés en Amérique latine », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Le groupe du Parti socialiste européen au Parlement européen est rebaptisé en Alliance progressiste des socialistes et démocrates en juin 2009.
  8. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 625
  9. [1]
  10. (fr)Agence Tunis Afrique Presse:Ettakatol élu membre permanent de l'Internationale Socialiste
  11. http://www.connectionivoirienne.net/on-dit-quoi-au-pays-actualites/le-front-populaire-ivoirien-fpi-de-laurent-gbagbo-expulse-de-l%E2%80%99internationale-socialiste-officiel/
  12. (fr) traduction de la lettre originale (en anglais) adressée au Secrétaire général du PND, site officiel de l'Internationale socialiste
  13. (fr) Site officiel de l'Internationale socialiste, « Décision de l'IS sur la Tunisie » du 17 janvier 2011
  14. « XXIe Congrès de l'Internationale Socialiste, Paris », sur internationalesocialiste.org, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Guillaume Devin, L'Internationale socialiste : histoire et sociologie du socialisme international, 1945-1990, Presses de la FNSP, 1993, (ISBN 2-7246-0621-3)
  • André Donneur, L'internationale socialiste, Coll. Que sais-je ? no 2101, PUF, 1983 (1re édition) (ISBN 2-13-037983-4)
  • Hugues Portelli, L'Internationale socialiste, Éditions de l'Atelier, 1989, (ISBN 978-2-7082-2364-6)

Liens externes

Médias utilisés sur cette page

Flag of Chile.svg
Il est facile de mettre un cadre autour de cette image d'un drapeau
Flag of Costa Rica.svg
Drapeau du Costa Rica
Flag of Croatia.svg
Il est facile de mettre un cadre autour de cette image d'un drapeau
Flag of Curaçao.svg
The flag of Curaçao is a blue field with a horizontal yellow stripe slightly below the midline and two white, five-pointed stars in the canton. The geometry and colors are according to the description at Flags of the World.
Flag of Finland.svg
Drapeau de la Finlande
Flag of Greece.svg
Drapeau de la Grèce (depuis 1978) et insigne naval de la Grèce (depuis 1828)
Flag of Guatemala.svg
Le drapeau du Guatemala, officiel depuis 1871.
Flag of Haiti.svg
Drapeau de Haïti
Flag of Ireland.svg
La partie verte du drapeau représente la majorité catholique de l'île, la partie orange représente la minorité protestante tandis que le blanc central représente la paix et l'harmonie entre ces deux communautés.
Flag of Mauritania.svg
Drapeau de la Mauritanie, adopté en 2017. L’Assemblée nationale de Mauritanie a ajouté deux bandes rouges le long des bords supérieur et inférieur afin de représenter « le sang versé par les martyrs de l’indépendance ».
Flag of Namibia.svg
Flag of Namibia
Flag of Niger.svg
Please do not replace the simplified code by a version created with Inkscape or another vector graphics editor
Flag of Palestine.svg
Drapeau de l’État de Palestine
Flag of Portugal.svg
Flag of Portugal, created by Columbano Bordalo Pinheiro (1857-1929), officially adopted by Portuguese government in June 30th 1911 (in use since about November 1910). Color shades matching the RGB values officially reccomended here. (PMS values should be used for direct ink or textile; CMYK for 4-color offset printing on paper; this is an image for screen display, RGB should be used.)
Flag of the Democratic Republic of the Congo.svg
Le drapeau de la République démocratique du Congo. Conformément à la Constitution de la République Démocratique du Congo de 2006, Article 1er: Son emblème est le drapeau bleu ciel, orné d’une étoile jaune dans le coin supérieur gauche et traversé en biais d’une bande rouge finement encadrée de jaune.
Flag of the Dominican Republic.svg
The flag of the Dominican Republic has a centered white cross that extends to the edges. This emblem is similar to the flag design and shows a bible, a cross of gold and 6 Dominican flags. There are branches of olive and palm around the shield and above on the ribbon is the motto "Dios,Patria!, Libertad" ("God, Country, Freedom") and to amiable freedom. The blue is said to stand for liberty, red for the fire and blood of the independence struggle and the white cross symbolized that God has not forgotten his people. "Republica Dominicana". The Dominican flag was designed by Juan Pablo Duarte, father of the national Independence of Dominican Republic. The first dominican flag was sewn by a young lady named Concepción Bona, who lived across the street of El Baluarte, monument where the patriots gathered to fight for the independence, the night of February 27th, 1844. Concepción Bona was helped by her first cousin María de Jesús Pina.
Flag of Senegal.svg
Drapeau du Sénégal
Flag of Chad.svg
Drapeau national du Tchad
Flag of Venezuela.svg
Drapeau civil du Venezuela.
Flag of Iran.svg
Drapeau d'Iran. Le drapeau tricolore fut introduit en 1906, mais après la révolution islamique de 1979 les mots Arabes 'Allahu akbar' ('Dieu est grand'), écrit dans l'écriture coufique du Coran et répétés 22 fois, furent ajoutés aux bandes rouges et vertes où elles joignent la bande blanche centrale.
Flag of Syria.svg
Il est facile de mettre un cadre autour de cette image d'un drapeau
Flag of the United Kingdom (3-5).svg
The flag of the United Kingdom (3:5 version). This flag is the Union Flag in the 3:5 ratio exclusively used on land. At sea, the correct ratio is 1:2.
Flag of Dominica.svg
Auteur/Créateur: See File history below for details., Licence: CC0
The Flag of Dominica.
Flag of Jamaica.svg
Flag of Jamaica. “The sunshine, the land is green, and the people are strong and bold” is the symbolism of the colours of the flag. GOLD represents the natural wealth and beauty of sunlight; GREEN represents hope and agricultural resources; BLACK represents the strength and creativity of the people. The original symbolism, however, was "Hardships there are, but the land is green, and the sun shineth", where BLACK represented the hardships being faced.
Flag of Aruba.svg
The flag of Aruba
Flag of Canada.svg
Drapeau du Canada (l'Unifolié). Le fichier utilise le modèle de couleur RVB avec un rouge à pleine échelle. En conséquence, cette couleur est plus lumineuse que les couleurs Pantone recommandées par le Gouvernement Canadien. De même une surface, imprimée selon le modèle CMJN, ne peut pas représenter un tel rouge (voir les explications dans la page de discussion en anglais).
Flag of Iceland.svg
Le drapeau de l'Islande
Flag of Serbia and Montenegro (1992–2006).svg
Flag of Serbia and Montenegro, was adopted on 27 April 1992, as flag of Federal Republic of Yugoslavia (1992-2003).
Red Rose (Socialism).svg
Auteur/Créateur:

inconnu

, Licence: marque déposée

Symbole de l'internationale socialiste.

Flag of São Tomé and Príncipe.svg
Drapeau de Sao Tomé-et-Principe
Parties of Socialist International.svg
Auteur/Créateur: Authors of ‘BlankMap-World6.svg’, Saint Johann and others, Licence: CC0
Map of Socialist International members’ countries.
 
Country of at least one member of Socialist International
 
Country which is currently led by a member of Socialist International (whether as the ruling party or as a member of a governing coalition)