1973
Cette page concerne l'année 1973 (MCMLXXIII en chiffres romains) du calendrier grégorien. Pour la chanson de James Blunt, voir 1990 (chanson).
1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 Décennies : 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe IVe |
Afrique
Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Lesotho, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe
Amérique
Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Québec, Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador, Territoires du Nord-Ouest et Yukon), Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, République dominicaine, Dominique, Équateur, États-Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Salvador, Suriname, Trinité-et-Tobago, Uruguay et Venezuela
Asie
Afghanistan, Arabie saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Chypre, Corée du Nord, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Géorgie, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Israël, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Laos, Liban, Malaisie, Maldives, Mongolie, Népal, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Qatar, Russie, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Thaïlande, Timor oriental, Turkménistan, Turquie, Viêt Nam et Yémen
Europe
Allemagne, Albanie, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (Bretagne et Lorraine), Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni (), Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, République tchèque, Turquie, Ukraine et Vatican
Océanie
Australie, États fédérés de Micronésie, Fidji, Salomon, Kiribati, Îles Marshall, Indonésie, Nauru, Nouvelle-Zélande, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Timor oriental, Tonga, Tuvalu et Vanuatu |
L'année 1973 est une année commune qui commence un lundi.
En bref
- 1er janvier : Europe des Neuf en application du traité de Bruxelles.
- 27 janvier : accords de paix de Paris, accords d’armistice dans la guerre du Viêt Nam, qui se poursuit jusqu’à la chute de Saïgon le .
- 11 septembre : coup d’État militaire au Chili.
- 6 octobre - 24 octobre : guerre du Kippour ou quatrième guerre israélo-arabe.
- 16 - 17 octobre : premier choc pétrolier résultant du conflit israélo-palestinien. Les pays arabes membres de l’OPEP (OPAEP) décident une augmentation de 70 % des prix et une réduction mensuelle de 5 % de la production pétrolière jusqu’à évacuation des territoires palestiniens occupés[1].
- 23 décembre : l’OPEP annonce à Téhéran le doublement des prix du pétrole[2].
Relations internationales
- 19 mars : le Groupe des dix décide l’abandon de la fixité des taux de change des différentes monnaies par rapport au dollar (système de Bretton Woods) ; mise en place du système des changes flottants[3].
- 1er juillet : création de la Commission trilatérale (États-Unis, Europe occidentale, Japon) par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski[4] dans le but de sécuriser le partenariat entre ces trois groupes de nations et de promouvoir le capitalisme occidental[5].
- 2-9 septembre : la IVe conférence au sommet du mouvement des non-alignés à Alger rassemble 65 chefs d’État et 16 mouvements de libération[6]. Elle réclame un nouvel ordre économique mondial.
- 12 septembre : Tokyo Round. Le 14 septembre, une déclaration des ministres du GATT réunis à Tokyo ouvre les négociations commerciales multilatérales (fin le )[7],[1].
- 16 octobre : le prix Nobel de la paix est attribué à l’Américain Henry Kissinger et au Nord-Vietnamien Le Duc Tho, qui le refuse[8].
Événements
Afrique
- 20 janvier : assassinat d’Amílcar Cabral, leader du PAIGC[9].
- 26 janvier : affaire Sampaio/Fernando au Mozambique. Deux prêtres, accusés par la DGS d’encourager leurs paroissiens sur la voie du séparatisme, sont condamnés avec sursis. Le père Telles Sampaio avait en fait dénoncé dans un sermon la destruction et l’extermination des habitants d’un village à Mucumbura du nord du Mozambique par l’armée portugaise[10].
- 28 janvier : élections législatives et présidentielle au Sénégal. Léopold Sédar Senghor est réélu avec 99,97 % des suffrages[11].
- 25 février : Alfred Bongo est réélu président de la République au Gabon[12]. Le 30 septembre il se convertit à l’islam à Libreville et prend le nom d’El Hadj Omar Bongo[13].
- 12 avril : le roi du Swaziland Sobhuza II suspend la constitution de 1968 et s’octroie les pleins pouvoirs jusqu’à sa mort en 1982[14].
- 15 avril : discours de Zouara. Mouammar Kadhafi consolide son pouvoir en République arabe libyenne en décrétant une « révolution populaire ». Il demande un « sursaut populaire » contre un appareil administratif jugé « anti-démocratique » et accuse le parti unique (CCR) de « confisquer le pouvoir »[15]. Des comités populaires sont créés, les lois en vigueur sont suspendues, la population est armée. Le 2 juin, les comités populaires investissent la radio et la télévision ; le 11 juin, la révolution populaire gagne l’enseignement, l’agriculture et les centres culturels urbains[16].
- 9-13 mai : première conférence des ministres africains des finances et de l’économie à Abidjan, destinée à dresser le bilan de « la première décennie du développement ». Elle adopte une déclaration africaine sur la coopération, le développement et l’indépendance économique, approuvée au sommet de l’OUA à Addis-Abeba le 26 mai[17].
- 10 mai : création du Front Polisario qui revendique l’indépendance totale du Sahara espagnol[18].
- 18 mai : élections législatives camerounaises[19].
- Mai-juin : la Libye détient la bande d’Aozou (Tchad) jusqu’en 1989, revendiquée en vertu de l’accord franco-italien de 1935[20].
- 5 juillet : le président Grégoire Kayibanda est renversé par un coup d’État militaire au Rwanda dans un contexte de troubles ethniques. Le ministre de la Défense Juvénal Habyarimana le remplace[22].
- 18 juillet, Libye : départ d’une marche de l’unité arabe de Tripoli vers Le Caire, réclamant la fusion totale de la Libye et de l’Égypte prévue pour le 1er septembre[16].
- 20 juillet : loi Bakajika au Zaïre, loi foncière qui supprime la propriété privée du sol. L’État en devient le propriétaire exclusif[23].
- 25 août : nouvelle constitution en Zambie (parti unique, pouvoir présidentiel fort)[24].
- 1er septembre : la Libye annonce la nationalisation à 51 % des actifs des compagnies pétrolières[16].
- 24 septembre : la PAIGC déclare unilatéralement l’indépendance de la Guinée-Bissau[25].
- 18 octobre : The hidden famine, un reportage qui fait la révélation sur la famine en Éthiopie est diffusé à la télévision britannique[26].
- 25 octobre : les chefs des missions diplomatiques des pays africains accrédités à Paris publient un communiqué qui condamne « les visées expansionnistes et annexionnistes d’Israël ». La guerre du Kippour provoque la rupture en chaîne des relations diplomatiques des États d’Afrique noire membres de l’OUA avec Israël[27],[28].
- 26 - 28 novembre : les chefs d'État arabes réunis à Alger décident de créer la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA)[29].
- 30 novembre : au Zaïre, le discours du président Mobutu devant le Conseil exécutif national lance les mesures de zaïrianisation[30]. Les biens des étrangers sont confisqués et distribués aux partisans du régime[23].
- 1er décembre : la rupture des relations diplomatiques entre la Libye et l’Égypte après des dissensions survenues pendant la guerre du Kippour marque l’échec de l’Union des Républiques arabes[31].
- 2 décembre : après l’OUA en 1968, l’ONU reconnait la SWAPO comme « représentant unique du peuple namibien »[32].
Amérique
- 12 février : annonce lors du G5 par le secrétaire américain du Trésor George P. Shultz de la deuxième dévaluation du dollar de 11,1 % par rapport au mark et au franc[33].
- 22 février : au Pérou, le président Juan Velasco Alvarado est hospitalisé pour un anévrisme de l’aorte abdominale et doit subir une amputation de la jambe droite tandis que l’agitation sociale est ascendante. Le 12 mars, le général Edgardo Mercado Jarrín assume la présidence, mais le 31 mars Alvarado, bien qu’affaiblit, reprend ses fonctions[34].
- 23 février : le président de la République de l’Uruguay Juan María Bordaberry accepte la création d’un Conseil de sécurité nationale (COSENA), composé de militaires, qui va s’imposer petit à petit comme le vrai centre du pouvoir[35].
- 4 mars : l’Unidad Popular obtient 43,6 % des voix aux législatives au Chili, plus que pour les présidentielles de 1970, et augmente sa représentation parlementaire ; l’opposition unie obtient 54,5 % mais pas la majorité des deux tiers au Congrès nécessaire pour renverser le président[36]. Sous la pression des différents partis de son gouvernement, Salvador Allende ne peut accepter les conditions posées par les militaires pour participer à un nouveau gouvernement. Leur participation au gouvernement pendant six mois n’a pas ramené le calme politique mais les a rapproché du pouvoir. D’avril à septembre, Allende cherche diverses issues à la crise, sous la forme d’ajustements économiques et de remaniements ministériels, en vain. L’opposition, appuyée de plus en plus ouvertement par les États-Unis, organise le blocage des institutions, aggrave la crise économique en lançant des grèves à répétition et recours même à la violence[37].
- 11 mars : Héctor José Cámpora, candidat du front justicialiste de libération (coalition de péronistes, conservateurs, démocrates-chrétiens) arrive en tête de la présidentielle en Argentine. La junte le déclare officiellement élu le 30 mars[38].
- 30 avril : scandale du Watergate. Richard Nixon doit accepter la démission de deux de ses principaux conseillers : Bob Haldeman et John Ehrlichman[8].
- 20 juin : Juan Perón fait un retour triomphal en Argentine. Deux tendances péronistes s’affrontent le même jour près de l’aéroport Ezeiza où doit atterrir le leader[38].
- 27 juin : coup d’État en Uruguay. Appuyé par l'armée, le président Juan María Bordaberry dissout le Parlement pour « grave violation des principes constitutionnels » et prend tous les pouvoirs. Fin du gouvernement constitutionnel. Un régime autoritaire collégial de 25 membres s’installe[35]. L’état de siège est déclaré afin de pouvoir lancer la guerre contre la subversion. Les partis de gauches sont interdits et leurs dirigeants arrêtés. Les autres partis sont suspendus et le système électoral est abandonné.
- 4 juillet : traité de Chaguaramas. Fondation de la Communauté et Marché commun de la Caraïbe (Caricom), qui entre en vigueur le 1er août[39].
- 13 juillet, Argentine : dans un climat de violence, Cámpora démissionne[38].
- 7 août-18 octobre : opération Anorí menée par l’armée colombienne contre l’ELN[40].
- 9 août : retour des militaires au gouvernement au Chili. Le 22 août, la Chambre des députés adopte une motion qualifiant d’illégale la coalition de gauche et enjoint aux militaires de choisir entre l’exécutif et le législatif[37].
- 11 septembre : coup d’État au Chili. le gouvernement du Chili est renversé par un coup d’État militaire appuyé par les États-Unis[37]. Le président Salvador Allende se suicide dans le palais présidentiel de la Moneda alors que l’armée donne l’assaut. Le général Pinochet prend le pouvoir et met en place un régime militaire. Le 13 septembre, le Congrès est dissout, la Constitution suspendue, les partis politiques interdits et les médias placés sous surveillance[41]. L’état de siège est imposé et la répression sauvage. Près de 250 000 Chiliens doivent s’exiler pour échapper à la prison, la torture et la mort, la Direccíon de inteligencia nacional (DINA) faisant « disparaître » 11 000 personnes[38].
- 23 septembre : de nouvelles élections portent Juan Perón au pouvoir en Argentine avec 60 % des suffrages. Il lance la « reconstruction nationale »[38].
- 24 septembre, Argentine : l’Armée révolutionnaire du peuple est mise hors la loi et il semble que Perón va réprimer les forces de gauche. Il réactive l’alliance avec les syndicats (Acte de compromis national). Le 25 septembre, le secrétaire général de la CGT argentine est assassiné. Le 26 septembre, c’est au tour du président de la Jeunesse péroniste[38].
- 15 octobre, Chili : décret du ministère de l’Économie libérant totalement les prix. Un autre décret prévoit un ajustement des salaires par un système de bonification destiné à compenser l’inflation[38].
- 19 novembre : l’Équateur adhère à l’OPEP (fin le )[42].
Asie et Pacifique
- 8 janvier : reprise de négociations secrètes entre les États-Unis et le Viêt Nam à Paris[43].
- 27 janvier : accord de Paris sur le Viêt Nam. Cessez-le-feu. Retrait des forces américaines du Viêt Nam du Sud dans un délai de soixante jours[43]. Il prévoit la formation d’un gouvernement tripartite de coalition qui ne verra jamais le jour. Rapidement, la situation se détériore au Sud-Viêt Nam, où les dirigeants anticommunistes corrompus, incapable de juguler l’inflation et privés du soutien d’une bonne partie des crédits américains, perdent le soutien de la population paupérisée et démoralisée.
- 6 février : début des bombardements américains massif sur le Cambodge[44].
- 12 février : 1re libération de prisonniers de guerre américains au Viêt Nam[45].
- 20 février, Chine : retour de Deng Xiaoping à Pékin. Il fait sa première apparition publique le 12 avril et en août retrouve son siège au Comité central[46]. En décembre, il retrouve ses fonctions civiles et militaires.
- 21 février : accord de cessez-le-feu signé à Vientiane entre le Royaume du Laos et le Pathet Lao, mettant un terme à la guerre civile laotienne[47].
- 26 février : face à la crise de subsistance, le gouvernement indien nationalise le commerce des grains[48].
- 19 mars : ouverture à La Celle-Saint-Cloud de négociation entre le GRP et Saïgon[49].
- 23 mars : Suharto est réélu président de la république d’Indonésie[50].
- 29 mars : les derniers soldats américains quittent le Sud Viêt Nam[49].
- 6 avril : intervention des troupes indiennes pour restaurer l’ordre au Sikkim, agité par des troubles politiques, à la demande du chogyal Palden Thondup Namgyal[51]. Un accord est signé le 8 mai entre le représentant du gouvernement indien, le chogyal et les principaux dirigeants des trois grands partis politiques[52].
- 9 mai : l’Australie et la Nouvelle-Zélande déposent une plainte à la Cour internationale de justice de La Haye contre les essais nucléaires français[53].
- 16 mai : In Tam est nommé Premier ministre de la République khmère[54].
- 29 mai : la Nouvelle-Zélande entre dans l’OCDE[55].
- 4 juin : le Sénat des États-Unis vote l’amendement Case-Church, qui supprime tous les fonds pour les opérations militaires en Indochine[56].
- 1er juillet : le Congrès des États-Unis approuve l’amendement Fulbright qui interdit à l’administration tout bombardement sur le Cambodge au-delà du 15 août[57].
- 17 juillet, Afghanistan : dans une situation diplomatique et économique aggravée, Mohammed Daoud Khan s’empare du pouvoir, destitue le roi, et proclame une République afghane[58]. Il institue un gouvernement neutraliste.
- 7 août, Chine : la publication dans Le Quotidien du Peuple d’un article de Yang Rongguo Confucius, un penseur qui soutenait obstinément l’esclavage, marque le début de la campagne contre Confucius et Lin Biao dans le cadre de la Révolution culturelle, qui vise en réalité Zhou Enlai[59].
- 8 août, Tokyo : enlèvement de Kim Dae-jung par le KCIA, les services secrets sud-coréens du dictateur Park Chung-hee. L’opposant coréen Kim Dae-jung est sauvé in extremis d’une tentative d’assassinat du KCIA grâce à l’intervention, de sa propre initiative, de l’ambassadeur américain Philip Habib[60].
- 11 août : A Multi-Cultural Society for the Future, discours à Melbourne de Al Grassby, ministre australien de l’immigration du gouvernement travailliste de Gough Whitlam[61]. Il marque l’adoption officielle d’une politique multiculturelle en Australie et la fin de la White Australia Policy.
- 14 août : une nouvelle Constitution entre en vigueur au Pakistan sous l’impulsion d’Ali Bhutto, qui donne sa forme parlementaire au régime politique actuel[62].
- 15 août : fin des bombardements américains au République khmère[44], marquant officiellement la fin de 12 ans d’affrontements armés dans le sud-est asiatique.
- 24 au 28 août : Xe Congrès du Parti communiste chinois[46]. Le 30 août, élection du 10e Politburo du Parti communiste chinois[63]. Les membres de la bande des Quatre sont promus à des postes importants.
- 28 août : accord de New Delhi sur le rapatriement des 93 000 prisonniers de guerre pakistanais détenus par l’Inde[64].
- 2-9 septembre : le Bhoutan adhère au mouvement des pays non-alignés à l’occasion de la conférence d’Alger[65].
- 14 octobre, Thaïlande : des manifestations organisées par des étudiants opposés au gouvernement militaire contraignent Thanom Kittikachorn à démissionner et aboutissent à la nomination d’un cabinet civil[66].
- 29 novembre : 101 personnes meurent dans l’incendie du grand magasin Taiyo à Kumamoto au Japon[67].
- 1er décembre : la Papouasie-Nouvelle-Guinée obtient l’autonomie[68].
- 12 décembre : lors d’une réunion du 10e Politburo, Mao propose que Deng Xiaoping prenne un rôle majeur au sein du Comité central et de la Commission militaire centrale et soit nommé chef d’état-major de l’Armée populaire de libération[69].
- 15-31 décembre : référendum constitutionnel birman[70].
- 26 décembre : Long Boret est nommé Premier ministre de la République khmère[54].
Proche-Orient
-
21 février :
- de violentes émeutes éclatent à Hama contre la laïcisation de l’État en Syrie. Elles gagnent rapidement Homs, Alep et le quartier sunnite du Midan à Damas et durent jusqu’en avril. Hafez el-Assad amende le projet de constitution en spécifiant que l’islam doit être la religion du président de la République[71].
- l’aviation israélienne abat un Boeing 727 de Libyan Arab Airlines au-dessus du désert du Sinaï[72].
- 25 février, Connecticut et 20 mai, près de Paris : rencontre entre le conseiller égyptien de la Sécurité nationale Hafez Ismaïl et Henry Kissinger[73], qui établit la politique des « petits pas » : reconnaissance de la souveraineté égyptienne sur le Sinaï mais maintien de la présence militaire d’Israël pendant quelques années pour garantir sa sécurité[74]. Sadate refuse, appuyé par les soviétiques qui rejettent leurs engagements du sommet de Moscou.
- 12 mars : une nouvelle Constitution est adoptée par référendum en Syrie[75]. Le personnel politique du régime est rassemblé au sein du Front national progressiste et regroupe arabistes, communistes et indépendants, sous le contrôle du Parti Baas. Toute opposition est réprimée.
- 10 avril : un commando israélien dirigé par Ehud Barak assassine à Beyrouth trois responsables du Fatah, Kamal Nasser, Abou Youssef et de Kamal Adouan. Le raid provoque au total la mort de dix-sept personnes dont neuf fedayin, quatre Libanais, trois Syriens et une femme italienne. Le 12 avril, à l’occasion des obsèques, une manifestation rassemble 250 000 personnes accusant les autorités de passivité face aux raids du Mossad[76].
- 23 avril : Sadate et Hafez el-Assad se rencontrent à Borg Al Arab près d’Alexandrie pour préparer un plan de reprise des combats conjoint contre Israël[77],[78].
- 2-10 mai : de violents combats opposent à Beyrouth l’armée libanaise et des fedayin palestiniens. Les violences se multiplient au Liban entre Palestiniens et chrétiens, entre ces derniers et les forces de la gauche libanaise, entre chefs traditionnels, entre Israël et la résistance. Le 17 mai, l’accord de Melkart réglemente les activités de l’OLP au Liban et interdit les opérations de terrorisme menées à l’étranger depuis le Liban[79].
- 14-18 mai : débat sur le Moyen-Orient au Conseil de sécurité des Nations unies. Les soviétiques demandent le retrait total des forces israéliennes. Les États-Unis s’y opposent[72].
- 7 - 11 juin : voyage de Willy Brandt en Israël[80].
- 16-24 juin : deuxième sommet américano-soviétique Nixon-Brejnev[81] mentionnant les « intérêts légitimes du peuple palestinien »[82].
- 16 juillet : en Irak, création du Front national patriotique dominé par le parti Baas et avec la participation des communistes[83].
- 23 août : Sadate rencontre secrètement Fayçal à Riyad et lui fait part de sa décision d’entrer en guerre. Le roi d’Arabie saoudite lui promet un demi milliard de dollars et une utilisation de l’arme pétrolière[84],[85].
-
6 octobre : quatrième guerre israélo-arabe ou guerre du Kippour (fin le 22 octobre)[1]. La Syrie et l’Égypte attaquent Israël le jour du Grand Pardon à 14 heures[74].
- opération Badr. L’armée égyptienne franchit la ligne Bar-Lev et s’empare de plusieurs postes fortifiées[86]. Des commandos sont parachutés derrière les lignes israéliennes pour couper les communications. L’intervention de l’aviation israélienne est un échec devant les batteries antiaériennes égyptiennes. L’Égypte établit une ligne de défense en profondeur sur la rive Est du canal de Suez. Les Israéliens ont perdu 900 blindés dans les combats.
- sept MiG-21 égyptiens sont abattus dans un combat aérien à Ofira[87].
- offensive syrienne sur le Golan, combinée à des actions de commandos sur les principales bases israéliennes du plateau. L’aviation israélienne essuie de lourdes pertes. La ligne de défense israélienne recule[88].
- 6 - 7 octobre : plusieurs navires de guerre syriens sont coulés au large de Lattaquié par les vedettes israéliennes[89].
- 7 octobre : prise du mont Hermon par la Syrie. La défense israélienne est au bord de l’effondrement sur le Golan[88].
- 8 octobre : la situation se rétablit sur le Golan avec l’envoi d’Israël d’une nouvelle flotte d’avions[72].
- 8-9 octobre : combat naval au large de Damiette ; la marine israélienne s’assure la supériorité navale en Méditerranée[89].
- 10 octobre : les Soviétiques organisent un pont aérien pour ravitailler en armes les Syriens[90].
- 13 octobre : les Syriens sont revenus à leurs lignes de départ[90]. La Syrie réorganise ses forces avec l’aide de blindés jordaniens et de contingents irakiens, assure la défense de Damas mais échoue à mettre en œuvre une contre-offensive[88]. Israël a dû sacrifier le quart de son potentiel militaire. Il s’adresse aux États-Unis pour de nouvelles fournitures, menaçant de recourir à l’arme nucléaire. Les États-Unis organisent un pont aérien le lendemain[90].
-
14 octobre :
- l’Égypte lance une nouvelle offensive au Sinaï qui échoue devant l’arrivée de matériel militaire américain. En se repliant, elle laisse à découvert la zone de sortie du canal dans le lac Amer. Ariel Sharon saisit l’opportunité et traverse le canal dans la nuit du 14 au 15 octobre pour mener une tentative d’encerclement de la IIIe[88],[72].
- l’Égypte repousse une attaque aérienne israélienne sur la base d’El Mansoura, dans le delta du Nil[91]⋅.
- 16 octobre : dans un discours devant l’Assemblée nationale égyptienne Sadate se dit prêt à accepter un cessez-le-feu et à entamer des pourparlers de paix en échange d’un retrait israélien su Sinaï[92], mais Israël refuse.
- 17 octobre : début du premier choc pétrolier. les représentants des pays arabes pétroliers (OPAEP), réunis à Koweït, décident une réduction mensuelle de 5 % de la production pétrolière jusqu’à évacuation des territoires occupés et reconnaissance des droits des Palestiniens[1].
- 19-22 octobre : l’Égypte repousse une offensive israélienne sur Ismaïlia[93].
-
20 octobre :
- des négociations soviéto-américaine s’ouvrent à Moscou et aboutissent à la résolution 338 du Conseil de sécurité des Nations unies[94].
- le roi d’Arabie saoudite Fayçal décide un embargo total sur les livraisons destinées aux États-Unis, puis aux Pays-Bas[94].
- 21-22 octobre : reprise du mont Hermon par Israël[88].
- 22 octobre : le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 338, qui réaffirme la validité de la résolution 242, adoptée pendant la guerre des Six Jours (1967) et appelle toutes les parties au conflit (l’Égypte, la Syrie, Israël, la Jordanie) à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations en vue « d’instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient ». L’Égypte accepte, puis la Syrie et Israël. Ce dernier décide cependant de ne pas respecter le cessez-le-feu et poursuit dans la nuit sa manœuvre d’encerclement de la IIIe[90]. Le camp militaire situé au kilomètre 101 de la route Le Caire-Suez est pris, et les forces israéliennes sont devant Suez[94].
- 24 octobre : la résolution 339 exige le retrait des Israéliens sur leurs positions du 22 octobre. L’Union soviétique propose une intervention militaire conjointe avec les États-Unis pour séparer les belligérants, mais Henry Kissinger refuse. Les Soviétiques sont prêts à agir unilatéralement[95].
- 25 octobre : à 0 h 25, Kissinger décide de mettre en état d’alerte toutes les forces américaines du secteur atlantique, y compris l’aviation stratégique nucléaire (DEFCON III)[95]. La résolution 340 réitère l’ordre de cessez-le-feu et crée une Force d’urgence des Nations unies (FUNU). Devant la tension internationale, Israël accepte le cessez-le-feu[94].
- 27 octobre : des pourparlers militaires entre l’Égypte et Israël commencent au kilomètre 101 de la route Le Caire-Suez[95].
- 11 novembre : accord technique du « kilomètre 101 » entre Israël et l’Égypte sous les auspices de Kissinger[96]. Il permet de ravitailler l’armée égyptienne et des échanges de prisonniers.
- 26 - 28 novembre : VIe sommet des Chefs d'État arabes à Alger[97],[29] qui proclame pour la première fois que l’OLP est « le représentant du peuple palestinien » et réitère les objectifs des États arabes face à Israël : libération totale des terres conquises en 1967, libération de la Jérusalem arabe et refus de toute atteinte à la souveraineté de cette dernière, rétablissement des droits nationaux du peuple palestinien[98]. Il exige la fin du soutien militaire et économique de l’Europe occidentale à Israël et la suppression de l’embargo sur les ventes d’armes aux pays arabes. Il demande aux États-Unis une meilleure considération de la cause arabe. Il réitère la nécessité du soutien des pays de l’Est à la cause arabe et la poursuite des livraisons d’armes. Les États-Unis doivent infléchir leur politique jugée trop favorable à Israël, tout comme l’Europe occidentale et le Japon[99].
- 13 - 18 décembre : Henry Kissinger effectue une navette entre les pays arabes et Israël pour préparer la conférence de Genève[100].
- 21 décembre : ouverture de la conférence de Genève[73]. Syriens et Égyptiens, soucieux d’obtenir un retrait militaire israélien, sont disposés à céder sur la question palestinienne. Un comité technique militaire, chargé du désengagement des belligérants, est mis en place.
- 22 décembre : l’Iran intervient militairement à Oman pour combattre la rébellion marxiste-léniniste du Dhofar, soutenue par l’Irak[101]. La guerre du Dhofar dure jusqu’en 1976 et se solde par la victoire des forces irano-omanaises[102].
- 22-23 décembre : la conférence de l’OPEP tenue à Téhéran décide d’augmenter le prix du baril de pétrole brut qui atteint 11,65 dollars (contre 2,9 en octobre)[103].
- 25 décembre : les ministres de l’OPAEP réunis au Koweït décident d’abandonner la réduction mensuelle de production ponctuelle de 5 %[1].
Europe
- 1er janvier : élargissement de la Communauté économique européenne. Le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark entrent dans la CEE. La Norvège retire sa demande d’adhésion à la suite des résultats négatifs d’un référendum national[104].
- 5 janvier : reconnaissance diplomatique réciproque entre les Pays-Bas et l’Allemagne de l’Est[105].
- 6 janvier : début de la commission européenne présidée par François-Xavier Ortoli[106].
- 26 janvier : gouvernement d’Edmond Leburton en Belgique (fin en 1974)[107].
- 31 janvier : début des négociations sur les forces en Europe centrale (MBFR)[108].
-
8 mars :
- attentats de l’IRA provisoire à Whitehall et Old Bailey (Londres)[109].
- un référendum en Ulster, boycotté par les partis nationalistes (41,8 % d’abstentions), opte à 98,9 % pour le maintien de l’Ulster dans le Royaume-Uni[110].
- 12 mars : à la suite de la dévaluation du dollar (), lors d’une réunion du conseil sur la situation monétaire à Bruxelles, la RFA, la France, le Danemark et le Benelux décident de faire flotter conjointement leur monnaie au sein du serpent monétaire européen. Le Royaume-Uni, l’Italie et l’Irlande optent pour le flottement autonome de leur monnaie hors du serpent[111]. La livre sterling se dévalue de 20 % en quatre ans. Le taux d’inflation atteint 7 % en Italie. La RFA doit réévaluer le Deutsche Mark à deux reprises (3 % en mars et 5,5 % le 29 juin) pour assurer la survie du serpent monétaire européen[112].
- 20 mars : le gouvernement britannique publie un « Livre blanc » (Northern Ireland Constitutional Proposals) qui propose le partage du pouvoir entre nationalistes et unionistes, l’abolition du Parlement provincial de Stormont (Irlande du Nord) et son remplacement par une assemblée de 78 membres élus à la proportionnelle.
- 3 avril : mise en place du Fonds européen de coopération monétaire (FECOM), à l’origine de la Banque centrale européenne (BCE)[111].
- 19 avril : fondation à Bad Münstereifel, en Allemagne, du parti socialiste du Portugal par l’avocat Mário Soares[113].
- 18-22 mai : Léonid Brejnev est le premier secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique à se rendre en Allemagne de l’Ouest ; le 19 mai, il signe avec Willy Brandt un accord de coopération économique, industrielle et technique pour dix ans[80].
- 24 mai : percée de l’extrême droite au Royaume-Uni. Le British National Front obtient 16 % des voix à une élection partielle dans l’East End londonien[114].
- 1er juin : après l’échec de la révolte de la marine militaire grecque soutenue par des royalistes (21 mai), la junte militaire grecque abolit la monarchie et proclame une république. Le 29 juillet, un référendum modifie la Constitution de 1968 et Yeóryos Papadópoulos devient président de la république grecque[115].
- 9 juin : remaniement ministériel en Espagne. Fin de l’expérience technocratique. L’amiral Luis Carrero Blanco devient le chef du gouvernement, chargé de régler la succession[116].
- 12 juin : Helmut Kohl devient président de la CDU (Union chrétienne-démocrate d’Allemagne)[117].
- 1er juillet : entrée en vigueur de la loi sur l’abolition de la peine de mort en Suède[118].
- 3 juillet : début de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) ; elle prend fin le . L’URSS propose d’établir un forum paneuropéen qui consoliderait la détente en figeant le statu quo territorial et politique en Europe à son avantage[119].
- 31 juillet : naissance de l’Agence spatiale européenne[120].
- 2 août : un incendie au centre de loisirs Summerland, à Douglas, sur l’île de Man fait 51 tués et plus de 80 blessés graves[121].:
- 26 août : assassinat à Paris de l'opposant tchadien en exil Outel Bono.
- 9 septembre : élections législatives norvégiennes[122].
- 15 septembre : mort du roi Gustave VI Adolphe de Suède; son petit-fils Charles XVI Gustave lui succède[123].
- 16 septembre : élections législatives suédoises. Le PSD et les communistes obtiennent 175 sièges, à égalité avec la coalition « bourgeoise » composée du Parti du centre, des libéraux et des modérés ; Olof Palme reste Premier ministre[124].
- 18 septembre : l’Ostpolitik du chancelier Willy Brandt permet l’entrée simultanée des deux Allemagne, la RFA et la RDA, à l’ONU à la suite de la Résolution 335 du Conseil de sécurité des Nations unies[80].
- 1er octobre, RDA : un document retrouvé en août 2007 dans les archives de la Stasi autorise les agents de la police politique à tirer sur quiconque essayerait de franchir le mur de Berlin, y compris les femmes et les enfants[125].
- 8 octobre : Spíros Markezínis forme le gouvernement en Grèce[126].
- 25 octobre : la loi de gouvernement local de l’Écosse reçoit la sanction royale[127].
- 13 novembre : état d’urgence au Royaume-Uni ; face à la grève des mineurs du charbon, le gouvernement conservateur impose une semaine de trois jours de travail (Three-Day Week) afin de préserver les stocks de charbon utilisés pour produire de l’électricité (fin le )[128].
- 14 novembre : révolte de l’École polytechnique d’Athènes contre le régime des colonels en Grèce, prise d’assaut par des chars dans la nuit du 16 au 17 ; la répression provoque une centaine de morts[115].
- 25 novembre, Grèce : Yeóryos Papadópoulos est renversé et remplacé par le général Phaedon Gizikis qui se proclame chef de l’État. Loi martiale. Adamántios Androutsópoulos forme le gouvernement[115].
- 4 décembre : élections législatives danoises. Le libéral Poul Hartling forme le gouvernement le 19 décembre[129].
- 9 décembre : accord de Sunningdale, tentative de régler le conflit nord-irlandais en forçant les unionistes à partager le pouvoir avec les nationalistes[110].
- 11 décembre : traité de Prague sur les relations mutuelles entre la République fédérale d’Allemagne et la République socialiste tchécoslovaque[130].
- 20 décembre : Luis Carrero Blanco est assassiné à Madrid par l’ETA, et remplacé à la tête du gouvernement espagnol par Carlos Arias Navarro[116].
Fondations en 1973
Naissances en 1973
Décès en 1973
- Personnalités majeures décédées en 1973
- 22 janvier : Lyndon B. Johnson (homme politique américain)
- 6 mars : Pearl Buck (romancière américaine)
- 18 mars : Roland Dorgelès (écrivain et journaliste français)
- 8 avril : Pablo Picasso (peintre, dessinateur et sculpteur espagnol).
- 2 août : Jean-Pierre Melville (cinéaste français)
- 31 août : John Ford (cinéaste américain)
- 2 septembre : J. R. R. Tolkien (écrivain britannique)
- 11 septembre : Salvador Allende (homme politique chilien)
- 23 septembre : Pablo Neruda (poète chilien)
- 26 septembre : Anna Magnani (actrice italienne)
- 28 septembre : Fernand Raynaud (humoriste français)
- 2 octobre : Paavo Nurmi (athlète finlandais)
- 22 octobre : Pablo Casals (violoncelliste et compositeur espagnol)
- 13 novembre : Bruno Maderna (compositeur et chef d'orchestre italien)
- 1er décembre : David Ben Gourion (homme politique israélien)
Notes et références
- Association Georges Pompidou, Georges Pompidou face à la mutation économique de l'Occident, 1969-1974 : Actes du Colloque des 15 et 16 novembre 2001 au Conseil économique et social, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-063724-0, présentation en ligne)
- Albert Léonard Dikoume, La fiscalité pétrolière des États membres de la CEMAC : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Centrafrique, Paris, Harmattan, , 417 p. (ISBN 978-2-296-05359-5, présentation en ligne)
- Paul Ariès, Geneviève Azam, Collectif, Altergouvernement : Un programme politique innovant, Éditions Le Muscadier, , 288 p. (ISBN 979-10-90685-08-6, présentation en ligne)
- Justin Vaïsse, Zbigniew Brzezinski : Stratège de l’empire, Odile Jacob, , 448 p. (ISBN 978-2-7381-6431-5, présentation en ligne)
- Andrew Harrison, Ertugrul Dalkiran et Ena Elsey (trad. Siméon Fongang), Business international et mondialisation : vers une nouvelle Europe, De Boeck Supérieur, , 601 p. (ISBN 978-2-8041-4470-8, présentation en ligne)
- Nicole Grimaud, La politique extérieure de l'Algérie (1962-1978), Karthala, , 366 p. (ISBN 978-2-86537-111-2, présentation en ligne)
- M.A. van Meerhaeghe, International Economic, Springer Science & Business Media, , 368 p. (ISBN 978-1-4757-5565-7, présentation en ligne)
- John W. Young, The Longman Companion to America, Russia and the Cold War, 1941-1998, Routledge, , 326 p. (ISBN 978-1-317-87886-5, présentation en ligne)
- Manuel do Nascimento, La révolution des œillets au Portugal : chronologie d'un combat pacifique, Paris, L'Harmattan, , 176 p. (ISBN 978-2-296-09632-5, présentation en ligne)
- Francisco Miguel Garcia: ANALISE GLOBAL DE UMA GUERRA
- Ismaïla Madior Fall, Évolution constitutionnelle du Sénégal : de la veille de l'indépendance aux élections de 2007, Dakar-Fann/Paris/Dakar-Étoile, Karthala, , 191 p. (ISBN 978-2-84586-882-3, présentation en ligne), p. 50-56
- Khalid Tinasti, Le Gabon, entre démocratie et régime autoritaire, Paris, L'Harmattan, , 308 p. (ISBN 978-2-343-03792-9, présentation en ligne)
- Emmanuelle Nguema Minko, Gabon : l'unité nationale ou la rancune comme mode de gouvernance, Paris, L'Harmattan, , 289 p. (ISBN 978-2-296-10382-5, présentation en ligne)
- R. Simangaliso Kumalo, Religion & Politics in Swaziland : The contributions of Dr J.B. Mzizi, AFRICAN SUN MeDIA, , 360 p. (ISBN 978-1-920382-29-2, présentation en ligne)
- Pierre Pinta, La Libye, Karthala, , 352 p. (ISBN 978-2-8111-4024-3, présentation en ligne)
- Centre de recherches et d’études sur les sociétés méditerranéennes, La Libye nouvelle : Rupture et continuité, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, , 303 p. (ISBN 978-2-271-08122-3, présentation en ligne)
- Jean Maurice Djossou, L'Afrique, le GATT et l'OMC : entre territoires douaniers et régions commerciales, Presses Université Laval, , 263 p. (ISBN 978-2-7384-9070-4, présentation en ligne)
- Maurice Vaïsse, Dictionnaire des relations internationales de 1900 à nos jours, Armand Colin, , 336 p. (ISBN 978-2-200-24738-6, présentation en ligne)
- « Journal de l'année Édition 1973 », sur Larousse
- Ahmad Allam-Mi, Autour du Tchad en guerre : Tractations politiques et diplomatiques 1975 - 1990, L'Harmattan, , 528 p. (ISBN 978-2-336-34197-2, présentation en ligne)
- « Journal de l'année Édition 1973 », sur Larousse
- James Kwizera Gasana, Rwanda : du parti-état à l'état-garnison, L'Harmattan, , 348 p. (ISBN 978-2-7475-1317-3, présentation en ligne)
- Centre d'étude d'Afrique noire (Institut d'études politiques de Bordeaux), L'Afrique politique 1999 : Entre transitions et conflits, Khartala, , 218 p. (ISBN 978-2-86537-984-2, présentation en ligne), p. 203
- Mwelwa C. Musambachime, One Zambia, One Nation, One Country, Xlibris Corporation, , 690 p. (ISBN 978-1-5144-6228-7, présentation en ligne)
- Ali A. Mazrui, op. cit, p. 209.
- Jon Kalb, Adventures in the Bone Trade : The Race to Discover Human Ancestors in Ethiopia’s Afar Depression, Springer Science & Business Media, , 389 p. (ISBN 978-0-387-98742-2, présentation en ligne)
- Les pays africains qui rompent leurs relations diplomatiques avec Israël : Guinée (6 juin 1967) ; Ouganda (30 mars 1972) ; Tchad (28 novembre 1972) ; Congo Brazzaville (5 décembre 1972) ; Niger (10 décembre 1972) ; Mali (5 janvier 1973) ; Burundi (16 mai 1973) ; Togo (21 septembre 1973) ; Zaïre (4 octobre 1973) ; Bénin (6 octobre 1973) ; Rwanda (9 octobre 1973) ; Haute-Volta (11 octobre 1973) ; Cameroun (15 octobre 1973) ; Guinée Équatoriale (15 octobre 1973) ; Tanzanie (18 octobre 1973) ; Madagascar (20 octobre 1973) ; République centrafricaine (21 octobre 1973) ; Éthiopie (23 octobre 1973) ; Nigeria (23 octobre 1973) ; Gambie (26 octobre 1973) ; Ghana (28 octobre 1973) ; Sénégal (30 octobre 1973) ; Gabon (30 octobre 1973) ; Sierra Leone (30 octobre 1973) ; Kenya (1er novembre 1973) ; Liberia (2 novembre 1973) ; Côte d’Ivoire 8 novembre 1973) ; Botswana (13 novembre 1973) ; île Maurice (mai 1976). Seul l’Afrique du Sud, le Botswana, le Malawi, le Lesotho et le Swaziland conservent leur relation avec Israël.
- Alhadji Bouba Nouhou, Israël et l'Afrique : une relation mouvementée, Karthala, , 228 p. (ISBN 978-2-84586-385-9, présentation en ligne)
- Ali A. Mazrui, Histoire Générale de l'Afrique : L'Afrique depuis 1935, vol. 8, UNESCO, , 1190 p. (ISBN 978-92-3-201714-7, présentation en ligne)
- De Mobutu à Mobutu : trente ans de relations Belgique-Zaïre, De Boeck Supérieur, (ISBN 978-2-8041-2147-1, présentation en ligne)
- John E. Jessup, An Encyclopedic Dictionary of Conflict and Conflict Resolution, 1945-1996, Greenwood Publishing Group, , 887 p. (ISBN 978-0-313-28112-9, présentation en ligne)
- Christine Deslaurier, Passés coloniaux recomposés : mémoires grises en Europe et en Afrique, Karthala, , 226 p. (ISBN 978-2-84586-788-8, présentation en ligne)
- Dimitri Grygowski, Les États-Unis et l'unification monétaire de l'Europe, Bruxelles, Peter Lang, , 472 p. (ISBN 978-90-5201-489-0, présentation en ligne)
- Carlos J. Villar Borda, La pasión del periodismo : testimonio, U. Jorge Tadeo Lozano, , 689 p. (ISBN 978-958-9029-67-1, présentation en ligne)
- Monica Dorange, Civilisation espagnole et hispano-américaine, Hachette Éducation, (ISBN 978-2-01-140216-5, présentation en ligne)
- Luis Corvalán, El gobierno de Salvador Allende, Lom Ediciones, , 359 p. (ISBN 978-956-282-576-4, présentation en ligne)
- Bérengère Marques-Pereira, David Garibay, La politique en Amérique latine : Histoires, institutions et citoyennetés, Armand Colin, , 320 p. (ISBN 978-2-200-27567-9, présentation en ligne)
- Olivier Dabène, L'Amérique latine à l'époque contemporaine, Armand Colin, , 272 p. (ISBN 978-2-200-61529-1, présentation en ligne), p. 1972-1981
- René Kiminou, Économie et droit des affaires de la Caraïbe et de la Guyane : contribution à la connaissance des droits et des économies de la Caraïbe et de la Guyane, vol. 1, Paris, Éditions Publibook, , 226 p. (ISBN 978-2-7483-4632-9, présentation en ligne)
- Eduardo Mackenzie, Las FARC : El Fracaso de un Terrorismo, Mondadori, Debate, , 569 p. (ISBN 978-958-639-509-0, présentation en ligne)
- Marielle Chevallier, Axelle Guillausseau, Jean-Philippe Renaud, André Ropert, Bescherelle Chronologie de l'histoire du monde contemporain : les événements majeurs de 1914 à nos jours, Hatier référence & pratique, (ISBN 978-2-218-99853-9, présentation en ligne)
- Monthly Energy Review : February 1996, Diane Publishing (ISBN 978-1-4223-4700-3, présentation en ligne)
- Céline Marange, Le communisme vietnamien (1919-1991) : Construction d'un Etat nation entre Moscou et Pékin, Presses de Sciences Po, , 620 p. (ISBN 978-2-7246-8914-3, présentation en ligne).
- François Ponchaud, Brève histoire du Cambodge : Le pays des Khmers rouges, Magellan & Cie Éditions, , 208 p. (ISBN 978-2-35074-330-1, présentation en ligne).
- Mitchell K. Hall, Vietnam War Era : People and Perspectives, ABC-CLIO, , 261 p. (ISBN 978-1-59884-129-9, présentation en ligne).
- Adrien Gombeaud, Dans les pas du Petit Timonier : La Chine, vingt ans après Deng Xiaoping, Seuil, , 288 p. (ISBN 978-2-02-112340-1, présentation en ligne).
- Jean-Michel Lacroix et Jean Cazemajou, La Guerre du Vietnam et l'opinion publique américaine : 1961-1973, Presses Sorbonne Nouvelle, , 199 p. (ISBN 978-2-87854-020-8, présentation en ligne), p. 57.
- Ashutosh Varshney, Democracy, Development, and the Countryside : Urban-Rural Struggles in India, Cambridge University Press, , 232 p. (ISBN 978-0-521-64625-3, présentation en ligne).
- Gilles Férier, Les trois guerres d'Indochine, Presses Universitaires Lyon, , 168 p. (ISBN 978-2-7297-0483-4, présentation en ligne).
- Jusuf Wanandi, Shades of Grey : A Political Memoir of Modern Indonesia, 1965-1998, Equinox Publishing, , 295 p. (ISBN 978-979-3780-92-4, présentation en ligne).
- Ram Rahul, The Himalaya as a frontier, Vikas, , 154 p. (ISBN 978-0-7069-0564-9, présentation en ligne).
- Georges Fischer, « Le nouveau statut du Sikkim », Annuaire français de droit international, vol. 20, no 1, , p. 206 (présentation en ligne).
- François Voeffray, L’actio popularis ou la défense de l’intérêt collectif devant les juridictions internationales, Graduate Institute Publications, , 406 p. (ISBN 978-2-940549-15-3, présentation en ligne).
- « Leaders Cambodia (Kingdom of Cambodia) », sur Zárate's Political Collections (ZPC).
- Examens de l'OCDE de la réforme de la réglementation, OECD Publishing, , 420 p. (ISBN 978-92-64-27371-9, présentation en ligne).
- Nguyen Phu Duc, Arthur J. Dommen, The Viet Nam Peace Negotiations : Saigon's Side of the Story, Dalley Book Service, Inc., , 463 p. (ISBN 978-0-923135-82-9, présentation en ligne).
- John Clark Pratt, Vietnam Voices : Perspectives on the War Years, 1941-1975, University of Georgia Press, , 712 p. (ISBN 978-0-8203-3369-4, présentation en ligne).
- Bernard Phan, Chronologie de la mondialisation : De 1492 à nos jours, Presses Universitaires de France, , 288 p. (ISBN 978-2-13-062094-5, présentation en ligne).
- Michael Dillon, China : A Historical and Cultural Dictionary, Routledge, , 391 p. (ISBN 978-0-7007-0439-2, présentation en ligne).
- Pascal Dayez-Burgeon, Histoire de la Corée : Des origines à nos jours, Tallandier, , 480 p. (ISBN 978-2-84734-897-2, présentation en ligne).
- James Gobbo, Something to Declare : A Memoir, The Miegunyah Press, , 345 p. (ISBN 978-0-522-85731-3, présentation en ligne).
- James Wynbrandt, A brief history of Pakistan, Infobase Publishing, , 324 p. (ISBN 978-0-8160-6184-6, présentation en ligne).
- Dorothy Perkins, Encyclopedia of China : History and Culture, Routledge, , 684 p. (ISBN 978-1-135-93562-7, présentation en ligne).
- Jean-Louis Dufour, Les crises internationales de Pékin (1900) à Bagdad (2004), Éditions Complexe, , 325 p. (ISBN 978-2-8048-0022-2, présentation en ligne).
- C. Alden, S. Morphet, M. Vieira, The South in World Politics, Springer, , 284 p. (ISBN 978-0-230-28119-6, présentation en ligne).
- Chris Baker et Pasuk Phongpaichit, A History of Thailand, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-107-39373-8, présentation en ligne).
- Otto Johnson, Information Please Almanac, McGraw-Hill, , 1024 p. (ISBN 978-0-395-82858-8, présentation en ligne).
- Europa Publications, A Political Chronology of South East Asia and Oceania, Routledge, (ISBN 978-1-135-35659-0, présentation en ligne).
- Michael Dillon, Deng Xiaoping : The Man who Made Modern China, I.B.Tauris, , 352 p. (ISBN 978-0-85773-539-3, présentation en ligne).
- Donald M. Seekins, Historical Dictionary of Burma (Myanmar), Scarecrow Press, , 568 p. (ISBN 978-0-8108-6486-3, présentation en ligne).
- Michel Seurat, Syrie, l'État de barbarie, Presses Universitaires de France, , 288 p. (ISBN 978-2-13-074249-4, présentation en ligne), p. 88, 177
- André Kaspi et Jean-Baptiste Duroselle, Histoire des relations internationales : De 1945 à nos jours, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-24737-9, présentation en ligne)
- (en) Richard Bordeaux Parker, The October War : A Retrospective, Gainesville, University Press of Florida, , 396 p. (ISBN 978-0-8130-1853-9, présentation en ligne)
- Charles Enderlin, Le Grand aveuglement : Israël et l'irrésistible ascension de l'islam radical, Albin Michel, , 384 p. (ISBN 978-2-226-21007-4, présentation en ligne)
- Xavier Baron, Aux origines du drame syrien : 1918-2013, Tallandier, , 324 p. (ISBN 979-10-210-0129-9, présentation en ligne)
- Stéphane Malsagne, Fouad Chéhab (1902-1973). Une figure oubliée de l'histoire libanaise, Karthala, , 696 p. (ISBN 978-2-8111-3368-9, présentation en ligne)
- Ian Black et Benny Morris, Israel's Secret Wars : A History of Israel's Intelligence Services, Grove Press, , 603 p. (ISBN 978-0-8021-3286-4, présentation en ligne)
- (en) Asaf Siniver, The October 1973 War : Politics, Diplomacy, Legacy, Londres, Hurst Publishers, , 331 p. (ISBN 978-1-84904-296-3, présentation en ligne)
- Jean René Belliard, Beyrouth, l'enfer des espions, Nouveau Monde éditions, , 430 p. (ISBN 978-2-36583-935-8, présentation en ligne)
- Adrian Webb, Longman Companion to Germany Since 1945, Routledge, (ISBN 978-1-317-88424-8, présentation en ligne)
- John W. Young, The Longman Companion to America, Russia and the Cold War, 1941-1998, Routledge, , 326 p. (ISBN 978-1-317-87887-2, présentation en ligne)
- Yezid Sayigh et Avi Shlaim, The Cold War and the Middle East, Clarendon Press, , 320 p. (ISBN 978-0-19-157151-0, présentation en ligne)
- Alekseĭ Mikhaĭlovich Vasilʹev, Russian Policy in the Middle East : From Messianism to Pragmatism, Ithaca Press, (ISBN 978-0-86372-168-7, présentation en ligne)
- Steven Emerson, The American House of Saud : The Secret Petrodollar Connection, Franklin Watts, , 448 p. (ISBN 978-0-531-09778-6, présentation en ligne)
- (en) Kent E. Calder, The new continentalism : energy and twenty-first-century Eurasian geopolitics, New Haven, Yale University Press, , 377 p. (ISBN 978-0-300-17102-0, présentation en ligne)
- Robert Sole, Sadate, EDI8, , 302 p. (ISBN 978-2-262-06459-4, présentation en ligne)
- Martin Bowman, Cold War Jet Combat : Air-to-Air Jet Fighter Operations 1950-1972, Casemate Publishers, (ISBN 978-1-4738-7463-3, présentation en ligne)
- Benny Morris, Victimes : histoire revisitée du conflit arabo-sioniste, Éditions Complexe, , 852 p. (ISBN 978-2-87027-938-0, présentation en ligne)
- Justin Lecarpentier, Rapt à Cherbourg, Ancre de Marine Éditions, , 315 p. (ISBN 978-2-84141-293-8, présentation en ligne)
- Dominique Perrin, Palestine : une terre, deux peuples, Presses Univ. Septentrion, , 346 p. (ISBN 978-2-85939-603-9, présentation en ligne)
- (en) Pradeep Barua, The Military Effectiveness of Post-Colonial States, Leiden, BRILL, , 179 p. (ISBN 978-90-04-24911-0, présentation en ligne)
- Léa Drouet, La Paix à l'œuvre : Récit de négociations pacifistes entre Menahem Begin et Anouar el-Sadate, Éditions Intervalles, , 184 p. (ISBN 978-2-36956-116-3, présentation en ligne)
- Spencer Tucker, A global chronology of conflict : from the ancient world to the modern Middle East, vol. 2, ABC-CLIO, , 2777 p. (ISBN 978-1-85109-672-5, présentation en ligne)
- Anne-Claire de Gayffier-Bonneville, Histoire de l'Égypte moderne : L'éveil d'une nation (XIXe : XXIe siècle), Flammarion, , 630 p. (ISBN 978-2-08-138894-9, présentation en ligne)
- Danielle Domergue-Cloarec, Antoine Coppolani, Des conflits en mutation ? de la guerre froide aux nouveaux conflits : essai de typologie : de 1947 à nos jours, Éditions Complexe, , 502 p. (ISBN 978-2-87027-990-8, présentation en ligne)
- Maurice Vaïsse, Les relations internationales depuis 1945, Armand Colin, , 336 p. (ISBN 978-2-200-60373-1, présentation en ligne)
- Le 6e sommet arabe à Alger, Algérie Presse Service, sur Calameo.
- Mario Bettati, Le Terrorisme : les voies de la coopération internationale, Odile Jacob, , 304 p. (ISBN 978-2-7381-7638-7, présentation en ligne)
- Amnon Kapeliouk, Israël : la fin des mythes, A. Michel, , 318 p. (ISBN 978-2-226-00165-8, présentation en ligne)
- Relations internationales Paris, vol. 93, Société d'études historiques des relations internationales contemporaines, (présentation en ligne)
- Chahrokh Vaziri, Du Ghanat à l'oléoduc : essai sur le pétrole et le pouvoir en Iran, Piantanida, (présentation en ligne)
- Mohammad Reza Djalili, Géopolitique de l'Iran, Éditions Complexe, , 143 p. (ISBN 978-2-8048-0040-6, présentation en ligne)
- Mohammed Ali Oraizi, Amérique, pétrole, domination, une stratégie globalisée : Chronologie du pétrole avec bibliographie, vol. 5, Paris, L'Harmattan, , 326 p. (ISBN 978-2-296-96289-7, présentation en ligne)
- Pierre Guillaume, Sylvie Guillaume, Jean-Charles Asselain, Pierre Delfaud, Jean-Pierre Kintz, François-Charles Mougel, Précis d'histoire européenne : du XIXe siècle à nos jours, Armand Colin, , 464 p. (ISBN 978-2-200-25431-5, présentation en ligne)
- Ulrich Pfeil, RDA et l'Occident, 1949-1990, Presses Sorbonne Nouvelle, , 536 p. (ISBN 978-2-910212-15-5, présentation en ligne)
- Annuaire Européen : European Year Book, vol. 20, Springer Science & Business Media, , 934 p. (ISBN 978-94-015-1209-1, présentation en ligne)
- Jean-François Furnemont, Guy Spitaels, au-delà du pouvoir, Luc Pire Éditions, , 286 p. (ISBN 978-2-87415-525-3, présentation en ligne)
- Annuaire Européen : European Year Book, vol. 21, Martinus Nijhoff Publishers, , 790 p. (ISBN 978-90-247-1773-6, présentation en ligne)
- Ken Wharton, Northern Ireland : An Agony Continued : The British Army and the Troubles 1980–83, Casemate Publishers, , 448 p. (ISBN 978-1-911096-80-1, présentation en ligne)
- Agnès Maillot, IRA : Les républicains irlandais, Presses universitaires de Caen, , 332 p. (ISBN 978-2-84133-108-6, présentation en ligne), p. 80-82
- René Leboutte, Histoire économique et sociale de la construction européenne, Bruxelles, Peter Lang, , 711 p. (ISBN 978-90-5201-371-8, présentation en ligne)
- Collectif, Politiques et pratiques des banques d'émission en Europe (XVIIe-XXe siècle) : Le bicentenaire de la Banque de France dans la perspective de l'identité monétaire européenne, Albin Michel, , 832 p. (ISBN 978-2-226-37830-9, présentation en ligne)
- David Castaño, Mário Soares e a Revolução, Leya, (ISBN 978-972-20-4972-6, présentation en ligne)
- Christopher T. Husbands, Racial Exclusionism and the City : The Urban Support of the National Front, Routledge, , 208 p. (ISBN 978-1-135-68563-8, présentation en ligne)
- Olivier Delorme, La Grèce et les Balkans, Gallimard, , 816 p. (ISBN 978-2-07-249536-6, présentation en ligne)
- Manuel Fernández-Monzón, El sueño de la transición, La Esfera de los Libros, (ISBN 978-84-9060-203-4, présentation en ligne)
- Gérard Schneilin, La mise en œuvre de l'unification allemande (1989-1990), Presses Sorbonne Nouvelle, , 444 p. (ISBN 978-2-910212-11-7, présentation en ligne)
- Documents Working Papers, vol. 1, Council of Europe (présentation en ligne)
- Jean-François Soulet, Sylvaine Guinle-Lorinet, Le monde depuis la fin des années 60 : Précis d'histoire immédiate, Armand Colin, , 382 p. (ISBN 978-2-200-25955-6, présentation en ligne)
- European Yearbook : Annuaire Européen, vol. 22, Springer Science & Business Media, , 836 p. (ISBN 978-94-015-1197-1, présentation en ligne)
- Brian Toft et Simon Reynolds, Learning from Disasters, Springer, , 145 p. (ISBN 978-1-349-27902-9, présentation en ligne)
- Thomas Taylor MacKie, Richard Rose, International Almanac of Electoral History, Springer, (ISBN 978-1-349-06321-5, présentation en ligne).
- Annuaire de la noblesse moderne des maisons principales de l'Europe, Montréal, Kozma Petrovich Prutkov, (ISSN 1925-5594, présentation en ligne)
- « Défaite des sociaux-démocrates aux élections législatives en Suède », sur Perspective monde
- (en) Jim Willis, Daily Life behind the Iron Curtain, Santa Barbara (Calif.), ABC-CLIO, , 243 p. (ISBN 978-0-313-39763-9, présentation en ligne)
- Guillermo O’Donnell, Philippe C. Schmitter, Laurence Whitehead, Transitions from Authoritarian Rule : Southern Europe, vol. 1, JHU Press, , 218 p. (ISBN 978-0-8018-3190-4, présentation en ligne)
- Ian McAllister, Richard Rose, United Kingdom FactsPalgrave Historical and Political Facts, Springer, , 168 p. (ISBN 978-1-349-04204-3, présentation en ligne)
- Chris Cook, Macmillan Dictionary of Historical Terms, Springer, , 350 p. (ISBN 978-1-349-10084-2, présentation en ligne)
- Jens Andersen, M - 40 år på tronen, Lindhardt og Ringhof, , 508 p. (ISBN 978-87-11-34612-9, présentation en ligne)
- Renata Fritsch-Bournazel, L'Allemagne unie dans la nouvelle Europe, Éditions Complexe, , 375 p. (ISBN 978-2-87027-387-6, présentation en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- L’année 1973 sur le site de la Bibliothèque nationale de France
Médias utilisés sur cette page
(c) Tim Rademacher, Wikimedia Commons, CC-BY-SA-4.0
Gehry Tower in Hanover, Germany
The last ever flight of any Concorde, 26th November 2003. The aircraft (G-BOAF) is overflying Filton airfield at two thousand feet to take a wide circle over the Bristol area before the final landing on the Filton (Bristol) runway from which she first flew in 1979, and from which the first British Concorde flew in 1969.
Burning left-wing books during the early days of the Chilean military regime.
Auteur/Créateur: AlexHe34, Licence: CC BY-SA 3.0
An old Chinese book which criticizes Confusius
Egypt and Israel sign a cease fire agreement on Nov. 11, 1973. From the booklet "President Nixon and the Role of Intelligence in the 1973 Arab-Israeli War." For more information, visit www.cia.gov/library/publications/historical-collection-pu...
Meeting in the Oval Office between Richard Nixon, Henry Kissinger, and Egyptian Foreign Minister Ismail Fahmi
Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) petroleum ministers. From the booklet "President Nixon and the Role of Intelligence in the 1973 Arab-Israeli War." For more information, visit www.cia.gov/library/publications/historical-collection-pu...
Egyptian forces cross the Suez Canal on Oct. 7, 1973. From the booklet "President Nixon and the Role of Intelligence in the 1973 Arab-Israeli War."
Aouzou-Streifen zwischen Libyen und Tschad.
Pablo Picasso 1962
Paris peace talks Vietnam peace agreement signing
Egyptian President Anwar Sadat (left foreground) and U.S. National Security Adviser and Secretary of State Henry Kissinger (right foreground). From the booklet "President Nixon and the Role of Intelligence in the 1973 Arab-Israeli War." For more information, visit www.cia.gov/library/publications/historical-collection-pu...
Meeting in the Oval Office between Nixon and President Mobutu Sese Seku of Zaire.
Auteur/Créateur: C messier, Licence: CC BY-SA 4.0
The facade of Averof Building on the National Technical University of Athens, as seen from its entrance.
Foto de Juan José Rincón, secretario de Prensa de la Juventud Peronista de la República Argentina (JPRA) de Avellaneda, sufriendo un intento de linchamiento desde el palco donde tendría que haber hablado Perón, en su vuelta a la Argentina, durante un hecho violento conocido como La Masacre de Ezeiza. Fuente: Zicolillo, Jorge (2013), La era de los culatas. La derecha peronista y el patoterismo sindical. Buenos Aires : Vergara, pp. 144-146. ISBN 978-950-15-2579-3
Israeli bridge over the Suez Canal during the Arab-Israeli War. From the booklet "President Nixon and the Role of Intelligence in the 1973 Arab-Israeli War." For more information, visit www.cia.gov/library/publications/historical-collection-pu...
Prime minister David Ben Gurion.
Auteur/Créateur: TomTheHand, Licence: CC BY-SA 3.0
I saw Image:Oil Prices 1861 2006.jpg recently and found it to be very useful. I noticed that it was in JPEG format, and saw that it was based on government sources which are available online, so I decided to recreate it in a lossless image format and update it to 2007. I've been experimenting with SVG lately, so I decided to try that instead of just saving a chart as a PNG. I found that I had to do a good bit of reverse engineering of data, and so I would like to document that here so that this graph can be more easily maintained in the future.
I found that the source quoted by the previous image, this spreadsheet from the Energy Information Administration (EIA), only provides data up to 1999 and uses 1999 dollars. It appears to provide conversions to real 1999 dollars using the United States Consumer Price Index (CPI), available from the Bureau of Labor Statistics here.
I studied the EIA web site further and noted that the author of the previous image brought the above spreadsheet up to date using the latest Brent Spot prices, available on this spreadsheet, also from the EIA. The update to 2006 dollars also appears to use the CPI.
I used the newest version of the above Brent Spot spreadsheet to get prices up to 2007, and converted to 2007 dollars using the latest CPI data.
I have thought about how to incorporate 2008 data, but haven't decided how to do it yet. The chart currently uses yearly averages; since 2008's not over yet, we don't have an average price for this year. I have to integrate it in a way that doesn't hurt the accuracy of the graph.
I have put further thought into how the EIA's 1861–1999 spreadsheet is constructed, with the intention of possibly improving it. I am not a commodities broker, nor am I an oil man, but I have a few thoughts:
- Data from 1861–1944 is available on this page of annual average US domestic crude oil first purchase prices from 1859–2007. The chart leaves off 1859–1860 data. I am not sure why, but I imagine it's because it's disproportionately expensive: $16.00 in 1859 and $9.59 1860, both in the currency of the day, ridiculously expensive in today's money. 1859 was the year oil drilling began in the United States, in Titusville, Pennsylvania, and so I imagine it took a couple of years for prices to get down to realistic levels. Prices from the first couple of years of production are probably meaningless.
- Data from 1945–1985 is said to be the price for "Arabian Light posted at Ras Tanura". I don't see anywhere else on the EIA web site where that data is found.
- Data from 1986 and up is said to be the yearly average Brent Spot. Brent Spot prices are found elsewhere on the EIA web site, but the earliest price (from this spreadsheet) is from May 20, 1987. I am not sure why they don't have prices going back to 1986.
- I think the spreadsheet converts to 1999 dollars using the United States Consumer Price Index for 1913 and up. When I convert to 1999 dollars using the CPI myself, I get numbers extremely close to the spreadsheet. It's close enough that I think either some decimal places got dropped somewhere or some earlier CPIs might have been reevaluated in the years since 1999.
However, the CPI is not available from the BLS for years before 1912. I'm not sure where the spreadsheet got its 1861–1912 conversions. In 1975 the United States Census Bureau published Historical Statistics of the United States, Colonial Times to 1970, available here. It includes their best guesses at CPIs starting in 1800, but when I tried to use them my numbers were way off. Yes, I took into account that the book sets CPI=100 at 1967. They must have gotten their data from someplace else. Another possibility is the Historical Statistics of the United States Millenial Edition, here. Being a good 30 years newer, it may have drastically different data based on more accurate research. I would have to pay for access, though.
I am not a big fan of how the graph is a composite of three different sources. It sort of seems like an apples and oranges comparison to me. The 1861–1944 data is domestic crude oil first purchase price. The EIA defines "first purchase" this way:
- An equity (not custody) transaction involving an arms-length transfer of ownership of crude oil associated with the physical removal of the crude oil from a property (lease) for the first time. A first purchase normally occurs at the time and place of ownership transfer where the crude oil volume sold is measured and recorded on a run ticket or other similar physical evidence of purchase. The reported cost is the actual amount paid by the purchaser, allowing for any adjustments (deductions or premiums) passed on to the producer or royalty owner.
The data from 1945–1985 is, as far as I understand, the price you would have paid for a barrel of light crude if you had dropped anchor at Ras Tanura and said "Load it up!". The price from 1986–present is the price you would have paid if you had gone into the International Petroleum Exchange in London flapping your arms around and shouting (or, starting in 2005, put a message to IntercontinentalExchange into a series of tubes).
These all seems subtly different to me. I think it would be better if the entire chart relied on the same source. Oil was not extracted in large quantities in the Middle East until the mid-20th century, and was first drilled in the North Sea in the 1970s, but the EIA has US domestic oil prices from 1859 all the way to today. It has month-by-month prices from 1974. Because the prices are for oil right at the field, they are lower than the market prices we're used to hearing, but they are still real prices and are from a consistent source. I am considering making a version of this graph that uses US domestic first purchase prices exclusively, and uses monthly data from 1974 onward so that we can go all the way to last month instead of waiting for the yearly average.
I made a graph that shows monthly Brent spot prices, which is available here. It provides a detailed, recent history. I plan to make some more graphs in the future.Fighting on the Golan Heights during the Arab-Israeli War. From the booklet "President Nixon and the Role of Intelligence in the 1973 Arab-Israeli War." For more information, visit www.cia.gov/library/publications/historical-collection-pu...