Véronique Sanson
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Nom de naissance | Véronique Marie Line Sanson |
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Naissance |
Boulogne-Billancourt (Seine) |
Activité principale | Auteure-compositrice-interprète, pianiste |
Genre musical | Variété française, chanson française, pop, rock, world |
Instruments | Piano, guitare |
Années actives | Depuis 1967 |
Labels | Pathé Marconi, Warner Music Group, Sony Music Entertainment |
Site officiel | Site officiel |
Véronique Sanson, née le à Boulogne-Billancourt, est une auteure-compositrice-interprète et pianiste française.
Elle obtient durant sa carrière de nombreux prix et décorations, dont trois Victoires de la musique et la Grande médaille de la chanson française, décernée par l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre. Elle est aussi commandeure de l'ordre des Arts et des Lettres et chevalière de l'ordre national du Mérite.
Biographie
Origine du prénom
Véronique est la fille de l'avocat et homme politique René Sanson (député UNR de Paris de 1958 à 1967) et de son épouse Colette, née Lucas ; ils se sont mariés en 1945, après la Libération. Membres actifs de la Résistance, ils se sont rencontrés au sein du réseau du musée de l'Homme au cours d'une mission durant la Seconde Guerre mondiale[1]. Afin de célébrer la victoire sur l'Allemagne nazie, ils donnent à leurs deux filles des prénoms commençant par la lettre V de « Victoire » : Violaine (née le ) et Véronique, née deux ans plus tard[2].
Débuts de carrière
Parents mélomanes, ils mettent leurs deux filles au piano, dès leur plus jeune âge[3]. Faisant souvent l'école buissonnière, Véronique Sanson est envoyée à quinze ans dans un pensionnat anglais où, malgré une fugue en Écosse, elle décroche son « Proficiency, un diplôme certifiant un excellent niveau d'anglais »[1].
Elle commence sa carrière au sein de l'éphémère trio Les Roche Martin avec François Bernheim (futur compositeur à succès, notamment pour Patricia Kaas) et sa sœur Violaine, sous la houlette des deux jeunes directeurs artistiques chez Pathé-Marconi, Michel Berger et Claude-Michel Schönberg. Le groupe sort un premier super 45 tours le , jour des 18 ans de la chanteuse. Un second est enregistré, mais ne sera pas commercialisé, sur lequel figure la première composition enregistrée de Véronique : Maria de Tusha. Le groupe se sépare sans avoir rencontré le succès[1].
Véronique continue à travailler sur divers projets musicaux avec Michel Berger, désormais son compagnon. En 1969, elle publie son tout premier 45 tours : Le Printemps est là (adaptation française de la chanson anglophone Sunny Goodge Street de Donovan) / Le Feu du Ciel[4]. Cette seconde chanson sera réenregistrée par Véronique en 1992 pour l'album Sans regrets, ainsi que trois autres titres qu'elle a signés pour Isabelle de Funès en 1968 et 1969, toujours sous la direction artistique de Michel Berger : Mon voisin, Une odeur de neige et Jusqu'à la tombée du jour[5].
Amoureuse
En 1971, Michel Berger devient directeur artistique chez WEA, une des premières majors du disque, qui réunit les labels Warner-Elektra-Atlantic, sous la direction du producteur Bernard de Bosson[1]. Véronique est la première artiste française signée sous le label Elektra[6].
En décembre, elle enregistre son premier album Amoureuse, arrangé par Michel Bernholc et réalisé par Michel Berger. Il sort le 20 mars 1972.
Le grand public découvre une jeune femme auteure-compositrice et pianiste qui chante des textes originaux, aux accents oniriques sur des musiques nouvelles et modernes aux arrangements très anglo-saxons. Le succès est immédiat, tant en France qu'au Canada. En France, le single 45 tours Besoin de personne se vend à plus de 100 000 exemplaires[7]. Deux autres titres de l'album deviendront des classiques de son répertoire au fil du temps : Bahia et surtout Amoureuse dont la version anglaise fera l'objet de nombreuses reprises, notamment par Kiki Dee dès l'année suivante (sa version rencontrera un gros succès en Angleterre), ou Olivia Newton-John, tandis qu'une autre adaptation dite « américaine », titrée Emotion, due à la chanteuse texane Patti Dahlstrom, est aussi enregistrée par Helen Reddy et Shirley Bassey. Véronique Sanson enregistre, elle-même, en 1973 plusieurs versions étrangères des chansons Amoureuse et Besoin de personne (en anglais, en allemand et en espagnol) ainsi que deux autres adaptations en anglais, Vert vert vert et Dis-lui de revenir (qui deviennent Green Green Green et Birds of Summer) à l'occasion de la parution de l'album au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Après un mois au cabaret du restaurant de la Tour Eiffel qui lui laissera de mauvais souvenirs, la chanteuse assure les premières parties de Michel Polnareff au théâtre d'Argenteuil, puis de Julien Clerc et de Claude François en tournées, marquant ainsi ses premiers pas sur scène[8].
De l'autre côté de mon rêve
L'album Amoureuse est suivi de près par un second, De l'autre côté de mon rêve, enregistré à l'automne et publié le 8 . Plusieurs chansons de cet album semblent évoquer une nouvelle rencontre amoureuse : Comme je l'imagine, De l'autre côté de mon rêve, Une nuit sur son épaule[9]. Trois titres deviendront des classiques de son répertoire : les singles 45 tours Comme je l'imagine et Chanson sur ma drôle de vie (qui connaîtra un nouveau succès inattendu en 2010 à l'occasion de la sortie du film Tout ce qui brille), ainsi que Une nuit sur son épaule.
Les États-Unis
En mars 1972, Michel Berger insiste pour que Véronique l'accompagne à l'Olympia voir Stephen Stills, membre du groupe du groupe Crosby, Stills, Nash and Young, cette année-là en tournée avec sa propre formation Manassas[10]. Le lendemain du concert, Véronique Sanson, de passage au siège de sa maison de disques, le rencontre dans le bureau de Bernard de Bosson : c'est un coup de foudre, et Stephen Stills, reparti en tournée, ne cessera de la contacter durant des mois[10]. À l'automne, alors que Véronique enregistre son deuxième album, ils commencent à se revoir secrètement, et elle fait une première fugue[11].
En février 1973, Véronique Sanson quitte brutalement son compagnon Michel Berger après six ans de vie commune ; elle prend prétexte d'aller acheter des cigarettes, mais devient rapidement introuvable[12]. En fait, elle a acheté un aller simple pour New York avec l'argent que lui a prêté Nicoletta ; elle récupère passeport et affaires chez ses parents puis s'envole[10]. Elle part vivre aux États-Unis avec Stephen Stills[13]. Après trois jours de disparition, elle est retrouvée à New York, dans un hôtel, par les autorités locales[10]. À peine un mois plus tard, le 14 mars, bien qu'hésitante elle se marie en Angleterre avec le guitariste américain : « Finalement, je suis allée à mon mariage par politesse, en me disant : on verra après […] j'ai été obligée de me marier alors que je n'étais pas chaude-chaude. Si on m'avait laissée avoir deux hommes, je ne l'aurais jamais fait » affirme-t-elle bien plus tard[14].
Le couple s'installe dans un ranch d'altitude perdu dans les montagnes du Colorado ; leur fils Christopher naît le [15].
Cet « exil » lui apporte énormément professionnellement. Elle effectue un virage beaucoup plus rock sur l'album Le Maudit, sorti en octobre 1974, qu'elle produit elle-même avec les musiciens de Stephen Stills, qui joue sur le titre On m'attend là-bas, hymne à son destin de l'autre côté de l'Atlantique[15]. Cet album, qui a depuis été certifié double disque d'or pour plus de 200 000 exemplaires vendus en France, reçoit un excellent accueil de la critique, notamment de la presse pop de l'époque[16]. Les textes sont bien plus sombres que ceux des disques précédents, notamment ceux de la chanson titre (qu'elle interprète sur le plateau d'Étoile Palace, en 1990, devant Michel Berger, et dont ce dernier dit alors qu'elle est « une des plus belles chansons qui aient été écrites »), mais aussi de Ma musique s'en va, de Véronique ou de Bouddha, qui tous évoquent sa rupture avec Berger. Elle culpabilise d'avoir aussi violemment quitté le compositeur français[15]. Les titres Alia Soûza et Le Maudit contribuent au succès du disque[17].
Véronique Sanson, qui a donné ses premiers concerts en vedette au Québec en 1973, se produit pour la première fois en France à l'Olympia de Paris, d'abord deux soirs en octobre 1974 (accompagnée à la basse par son mari), puis une semaine en à l'occasion de sa première grande tournée française. Sa vie de couple avec Stephen Stills est entachée d'excès en tous genres : drogues, alcool, violence[15].
C'est dans ce contexte familial compliqué que sort en 1976 son quatrième album ; la réalisation de Vancouver est confiée à Bernard Saint-Paul, début d'une longue collaboration car douze albums (sept studio et cinq live) de l'artiste seront produits par le réalisateur jusqu'en 1979, puis de 1992 à 2005. Vancouver est son premier disque d'or et la chanson titre rencontre un grand succès public. Elle se produit une nouvelle fois à l'Olympia à Paris en . Dans son premier album enregistré en public, Live at the Olympia, elle glisse une chanson inédite, Je serai là, réponse à Michel Berger qui a écrit en 1975 Seras-tu là ?[18]. Suivront Hollywood (1977, elle est alors installée à Bel Air) qui inclut les succès Bernard’s Song (Il n’est de nulle part) et Féminin, 7ème (1979) avec Ma révérence, Celui qui n'essaie pas et Je suis la seule, et enfin Laisse-la vivre (1981), tous disques d'or, à chaque fois suivis d'une tournée européenne. Elle sera la première femme française (un an après Aretha Franklin) à se produire au Palais des sports de Paris (juin 1978 puis mai 1981).
Présente dans de nombreuses émissions de variétés, Véronique Sanson est à la fin des années 1970, l'une des toutes premières popstars françaises[13].
Sa relation de couple est devenue insupportable, elle chante dès 1977 « Y'a pas de doute, il faut que je m'en aille » et pense même à faire tuer Stephen Stills[15]. Après une longue procédure de divorce, et une longue bataille juridique pour la garde de Christopher qui durera de 1979 à 1983, Véronique Sanson se réinstalle définitivement en France [19].
Années 1980
Au début des années 1980, dans le contexte de son retour en France et de son divorce, la chanteuse manque d'inspiration et il faut attendre quatre ans la sortie d'un nouvel album, période durant laquelle elle ne publie que deux nouveaux titres : Le temps est assassin et Avec un homme comme toi, enregistrés en concert à l'Olympia en 1983, avant une tournée en 1984.
À ceux qui l'interrogent, elle explique[20] : « Je n'ai pas de mélodies en réserve, je ne compose jamais mes chansons trop longtemps à l'avance, sinon à l'heure de rentrer en studio, je les trouve vieilles et je n'ai plus envie de les enregistrer. ». Le titre du premier simple extrait du nouvel album qu'elle finit par sortir évoque cette période de silence : C'est long, c'est court (1985). L'album sans titre, intitulé sobrement Blanc par son public, est le premier 100 % français depuis 1972. À partir de cette période, la publication des albums originaux commence à s'espacer (1985, 1988, 1992) pour prendre ensuite un rythme régulier de six ans (1998, 2004, 2010, 2016).
Le , elle donne, en avant-première, un concert au festival de jazz d'Antibes-Juan les Pins, à l'affiche avec Michel Jonasz ; à Paris, en novembre, elle renoue avec l'Olympia qui reste sa salle fétiche. Un troisième album live y est enregistré, il parait en et intitulé L'Olympia 1985. Fin 1986, elle partage avec le chanteur Alain Souchon la tournée bicéphale Chacun mon tour, à travers la France.
« Allah » chanson controversée
En 1988, Véronique Sanson publie l'album Moi le venin. La sortie de l'album, en novembre, est accompagnée du single Allah, produit par Michel Berger, très diffusé en radios et télés.
La chanson selon son auteur, se veut une supplique à Allah contre les crimes commis en son nom :
« O Allah
« À quoi te sert d'avoir un nom ?
« Pourquoi ce feu, ce tonnerre
« Si j'étais toi, je serais pas fière »
À sa sortie, la chanson ne suscite aucun remous et les ventes de l'album atteignent déjà les 100 000 ventes. Mais dans le contexte tendu de l'affaire Rushdie (avec la parution de son livre Les Versets sataniques)[21], Véronique Sanson reçoit rapidement des menaces de mort pour cette chanson. Par précaution, elle la retire de son répertoire lors de son concert dans la salle parisienne de l'Olympia[21], où elle doit tenir une conférence de presse le lendemain de sa première.
La chanteuse exprime son incompréhension face à la situation : « Cette chanson, je l'ai écrite comme une prière à Allah lui-même. Vraiment pas comme une insulte. C'est contre l'intolérance, le fanatisme. Pas contre l'islam. Je respecte la religion musulmane[21]. »
Le ministre de l'Intérieur du gouvernement socialiste Pierre Joxe fait une déclaration, soulignant qu'il a pris des mesures de protection pour la chanteuse à la demande de son père, ancien député. Plusieurs réseaux de distribution décident de retirer le disque de la vente[22].
Lors d'une interview accordée vingt ans plus tard et diffusée sur un magazine de presse, elle se défend une nouvelle fois d'avoir voulu insulter quiconque et indique que, au départ, cette chanson devait s'appeler simplement « Dieu »[23].
Elle reste une des rares chanteuses de variétés à avoir composé, écrit et interprété ses propres chansons durant six décennies.
Les « Enfoirés » et le « Symphonique »
Fin 1989, elle est aux côtés de Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Eddy Mitchell, et Johnny Hallyday pour la première Tournée d'Enfoirés au profit des Restos du cœur. Elle donne ensuite une série de concerts remarqués en revisitant les plus belles pages de son répertoire accompagnée par l'orchestre symphonique Fisyo de Prague, au Théâtre du Châtelet à Paris en , puis en tournée l'année suivante. L'album et la vidéo Symphonique Sanson, sont édités fin 1990. Selon le site InfoDisc, l'album s'est vendu à 171 400 exemplaires[24].
Années 1990
Son dixième album studio, Sans regrets, sort en 1992 avec la chanson Rien que de l'eau qui lui vaut de retrouver le sommet des ventes (l'album est disque de platine) et sa première Victoire de la musique en 1993. La chanson est composée par Bernard Swell, ancien guitariste de Hugues Aufray, qui fut également le compagnon et le complice musical de Véronique de 1979 à 1982. Elle concrétise sur scène au Zénith de Paris (l'album Zénith 93 enregistré à cette occasion est également un nouveau disque de platine), puis enchaîne les tournées jusqu'en 1996, avec un passage remarqué aux Francofolies de La Rochelle en juillet 1994, où elle donne une fête entourée d'artistes masculins : Alain Chamfort, Marc Lavoine, William Sheller, Les Innocents, Yves Duteil, Maxime Le Forestier, I Muvrini, Michel Fugain, Paul Personne. Le disque (qui demeurera son plus gros succès discographique - il deviendra double disque de platine) et la vidéo Sanson, Comme ils l'imaginent (1995), témoignent de cette soirée, et lui offriront une deuxième Victoire de la musique en 1996. Cette longue série de tournées se clôt le , au Palais des sports de Paris, où elle chante en duo avec Patrick Bruel, Murray Head, Alain Chamfort, Paul Personne, I Muvrini et Catherine Lara[25].
Un nouvel album intitulé Indestructible, dont quatre titres sont signés Bernard Swell, sort en février 1998. La même année, une série de concerts débute au Palais des sports de Paris et se prolonge lors d'une nouvelle tournée[26].
Années 2000
En 1999, elle reprend avec succès des chansons de Michel Berger (album D'un papillon à une étoile) et effectue une tournée l'année suivante avec un orchestre tchèque dirigé par Paul Buckmaster, l'ancien arrangeur d'Elton John. Le disque, qui se vend à plus de 300 000 exemplaires, donne lieu à la parution de trois simples promotionnels, Le Paradis blanc, Pour me comprendre et Si tu t'en vas. L'album Avec vous (2000), enregistré à l'Olympia, en est le témoignage live.
Elle retrouve ensuite son propre répertoire pour deux concerts qu'elle donne seule au piano, d'abord dans la cour d'honneur du Palais de l'Élysée à l'occasion de la Fête de la musique (), puis au Paléo Festival de Nyon ()[source secondaire souhaitée]. Elle publie en 2001 un coffret best-of intitulé Les Moments importants avec notamment un titre inédit, Ça vous dérange.
Après un silence dû à des problèmes de santé et d'alcool[27] (problème qu'elle aborde notamment dans le livre La Douceur du danger), Véronique Sanson doit annuler en 2002 sa tournée automnale piano-solo, avec trois dates prévues au Théâtre des Champs-Élysées.
Elle revient en avec l'album Longue Distance, qu'elle signe avec d'autres auteurs et compositeurs. La tournée qui en découle du au , avec notamment neuf soirs à l'Olympia, est un véritable triomphe, de même que la tournée d'été, de festival en festival. L'album (en formats 1 ou 2 CD) et le DVD de cette tournée Olympia 2005 sont disponibles en .[réf. nécessaire]
Dans le portrait télévisé La Douceur du danger que lui consacre Didier Varrod en 2005, et qui donnera lieu à un livre d'entretiens homonyme, elle décrit les événements qui ont ponctué sa vie, sa passion pour la musique et sa famille, sa vie amoureuse souvent tumultueuse, sa relation avec son fils. Elle décrit également sa fragilité, accentuée par une méningite aiguë (maladie contractée à seize ans, qui l'a plongée cinq jours dans le coma et lui a laissé en héritage des trous de mémoire), son addiction à la boisson, et une maladie génétique sanguine, découverte tardivement, « avec des conséquences dramatiques sur sa santé (embolie pulmonaire, phlébite, syncopes) comme certaines de ses apparitions publiques (…) et nombre de ses comportements parfois erratiques »[28].
En , Véronique est l'invitée principale des 20 ans des Nuits de Champagne, elle y participe au grand choral Le Sanson polyphonique; elle y revisite son répertoire accompagnée de plus de 900 choristes.
Petits moments choisis, une anthologie en 3 CD (2 studio, 1 live), sort le , alors qu'elle entame une tournée en France, Suisse, et Belgique qui la mènera jusqu'à l'automne 2009, avec des passages parisiens à la Cigale et à l'Olympia, et des étapes extérieures à Tunis, Montréal et Jérusalem.[réf. nécessaire]
Sur l'album de Michel Fugain Bravo et merci (2007), elle signe les paroles du titre Alleluia. Sur l'album d'Yves Duteil (Fr)agiles (2008), elle cosigne avec lui la musique de Sur le clavier du grand piano, Yves Duteil signant le texte, explicitement dédié à Véronique. En , le rappeur américain Jay-Z chante le titre History, en hommage à l'élection de Barack Obama, qui contient un sample d'Une nuit sur son épaule (1972), sur lequel on distingue la voix de la chanteuse[29].
Et voilà ! l'Intégrale 1967-2007, regroupe en un coffret l'ensemble de ses albums et DVD publiés, agrémentés de bonus inédits et de deux livrets. Distribuée par Warner, et publiée en tirage limité le , elle est épuisée en quelques semaines[source secondaire souhaitée]. Une réédition de 1 000 exemplaires paraîtra en [source secondaire souhaitée].
Années 2010
En , elle participe au concert pour le séisme à Haïti au Zénith de Paris avec d'autres artistes tels que Diam's, Laurent Voulzy, Alain Souchon[30], puis, le , à celui pour le 300e jour de captivité des journalistes français otages en Afghanistan, toujours au Zénith[31].
Le même jour, sort son nouvel album nommé Plusieurs Lunes, dont le premier extrait, La nuit se fait attendre, nouvel enregistrement d'un titre écrit en 1971, est en écoute libre et gratuite sur son site officiel dès le ; le second, Qu'on me pardonne, signé de sa sœur Violaine, est en playlist sur les radios le , relayé par Juste pour toi en décembre, puis Je veux être un homme au premier trimestre 2011[32][source secondaire nécessaire].
Elle entame une nouvelle tournée le à Longjumeau et sillonne pendant deux ans la France, la Belgique, la Suisse et le Québec, avec des étapes parisiennes à l'Olympia du au , au Grand Rex les 13, 14 et , et enfin à la Salle Pleyel, les 21 et .
Le , soit 40 ans après sa sortie initiale, sort une réédition remastérisée de l'album Amoureuse, en pack CD/DVD enrichi de versions rares et d'une version 2012 du titre Amoureuse en duo avec Fanny Ardant, et du DVD live de la tournée 2011-2012, enregistré le au Cirque Royal de Bruxelles. Une édition collector inclut en plus la réédition vinyle 12" du 33 tours Amoureuse, et la version audio en double CD du concert du Cirque Royal (Warner)[33][source secondaire nécessaire].
Le , elle reçoit une Victoire de la musique d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
En 2014, elle participe au concert anniversaire des Francofolies de La Rochelle. Elle participe également au concert de Patrick Bruel retransmis en direct sur TF1 le .
Une tournée intitulée Les années américaines, principalement axée sur les titres composés entre 1974 et 1981, est annoncée pour les premiers mois de 2015, avec 30 concerts dont neuf soirs à l'Olympia. Elle est accompagnée d'un beau livre (Éditions Grasset) et d'une compilation 2CD du même titre. La tournée rencontre un tel succès qu'elle est prolongée jusqu'à , sept dates sont rajoutées à Paris (5 Olympia et 2 Palais des sports) et 40 concerts supplémentaires sont programmés en province, en Suisse et en Belgique, tandis que la compilation est rééditée, enrichie d'un troisième CD présentant le concert Olympia 1975 jusque-là inédit.[réf. nécessaire]
Après 43 ans chez Warner, Sanson signe chez Sony. Elle est nommée pour la sixième fois dans la catégorie Artiste interprète féminine de l'année aux Victoires de la musique 2016.
Le , sort le 15e album studio de Véronique Sanson : Dignes, dingues, donc..., rapidement disque d'or.
Nouvelles nominations début 2017 aux Victoires de la musique : Artiste interprète féminine de l’année et Chanson originale de l’année pour Et je l'appelle encore.
La tournée 2017-2018 débute avec les festivals d'été 2017, sillonne la France, la Suisse et la Belgique, avec passages parisiens à la Salle Pleyel, l’Olympia et la Seine musicale, jusqu'aux festivals d'été 2018. Le , les Francofolies de La Rochelle présentent Jours de Fête à Véronique Sanson, avec de nombreux invités en duos, dont Stephen et Chris Stills, et certains des participants à l'album de duos annoncé pour la rentrée. Mais en , Sanson est contrainte de reporter la sortie de Duos Volatils (qui paraît finalement le ), et d'annuler les concerts prévus pour l'automne[34]. Une tumeur à une amygdale a été découverte. Après plusieurs mois de traitement et de convalescence, elle reprend sa tournée à partir du à Tours et fête ses 70 ans sur la scène du Dôme de Paris - Palais des Sports les 24, 26 et .
Années 2020
En 2020, Véronique Sanson réintègre la troupe des Enfoirés, après 21 ans d'absence[35].
Après ses concerts dans les festivals d'été 2021 et 2022, la nouvelle tournée 2022-2023, baptisée Hasta luego, est annoncée à partir du 21 octobre[36].
Vie privée
De 1967 à 1972, Véronique Sanson a une relation à la fois amoureuse et professionnelle avec Michel Berger.
En février 1973, elle le quitte brutalement, en prétextant aller acheter des cigarettes : elle part vivre aux États-Unis avec Stephen Stills [37]. Le couple se marie le à Guildford, en Angleterre, où le monde de la pop est invité[38]. Vivant à Rollinsville dans l'immense ranch du musicien, perché à plus de 2 500 mètres d'altitude dans les montagnes Rocheuses du Colorado[39], ils ont un enfant, le futur auteur-compositeur-interprète Christopher Stills, né le à Boulder, ce qui apaise un peu les doutes de Véronique Sanson sur l'avenir de son mariage[40]. Leur divorce est prononcé le , après des années d'excès en tous genres (violence, drogue, alcool, etc.) du couple[1]. Suivent des années difficiles de procédure pour obtenir la garde exclusive de son enfant, Christopher[41],[42]. Elle partage alors sa vie avec le musicien Bernard Swell, dont elle se sépare en 1982.
Ses liaisons passionnelles dans les années 1980 avec les comédiens Étienne Chicot et François-Éric Gendron précèdent son mariage, le , avec l'humoriste Pierre Palmade à Triel-sur-Seine (où elle réside depuis 1981[43]), probablement pour exorciser leurs deux solitudes[style à revoir][44],[45]. Le couple divorce six ans plus tard, Palmade révélant son homosexualité[45].
En 2002, alors qu'elle est confrontée à des problèmes de santé et d'alcool, elle rencontre Christian Meilhan, chef d'entreprise[45] et son parrain aux Alcooliques anonymes[46], qui sera son compagnon jusqu'en 2020.
Discographie
Albums studio
- 1972 : Amoureuse
- 1972 : De l'autre côté de mon rêve
- 1974 : Le Maudit
- 1976 : Vancouver
- 1977 : Hollywood
- 1979 : 7ème
- 1981 : Laisse-la vivre
- 1985 : Véronique Sanson
- 1988 : Moi le venin
- 1992 : Sans regrets
- 1998 : Indestructible
- 1999 : D'un papillon à une étoile
- 2004 : Longue Distance
- 2010 : Plusieurs Lunes
- 2012 : Amoureuse (1972-2012) - (CD remastérisé enrichi de 21 maquettes inédites + DVD Live 2011)
- 2016 : Dignes, dingues, donc...
- 2018 : Duos Volatils
- 2022 : Album en préparation
Albums live
- 1976 : Live at the Olympia
- 1981 : Au Palais des sports
- 1986 : L'Olympia 1985
- 1989 : À l'Olympia 89
- 1990 : Symphonique Sanson
- 1993 : Zénith 93
- 1995 : Comme ils l'imaginent
- 2000 : Véronique Sanson chante Michel Berger, avec vous
- 2005 : Olympia 2005
- 2012 : Le Cirque royal de Véronique Sanson
- 2015 : Olympia 1975 (double LP de 23 titres)
- 2016 : Les Années américaines - Le Film (2CD + DVD)
Compilations
- 1981 : Les Plus Belles Chansons (CD et LP de 11 titres)
- 1984 : Exclusivement féminin (CD et LP de 10 titres)
- 1994 : Les Plus Belles Chansons, vol. 1 (CD de 13 titres)
- 1994 : Les Plus Belles Chansons, vol. 2 (CD de 13 titres)
- 1998 : Les Plus Belles Chansons, vol. 1 (CD de 13 titres différents de la version 1994)
- 1998 : Les Plus Belles Chansons, vol. 2 (CD de 13 titres différents de la version 1994)
- 2001 : Les Moments importants (2 CD de 40 titres)
- 2006 : Les Plus Belles Chansons, vol. 1 (CD réédition de la version 1998 avec un design différent)
- 2006 : Les Plus Belles Chansons, vol. 2 (CD réédition de la version 1998 avec un design différent)
- 2007 : Petits moments choisis (3 CD de 61 titres)
- 2008 : Et voilà ! - Intégrale 1967 - 2007 (22 CD et 4 DVD)
- 2015 : Les Années américaines (2 CD de 19 titres studio et 17 titres live)
- 2015 : Les Années américaines (double LP de 19 titres studio)
- 2015 : Les Années américaines coffret édition deluxe (3 CD de 19 titres studio, 17 titres live et le concert inédit Olympia 1975, 23 titres / nouveau design)
Participations
Outre sa propre discographie, et sa participation à des disques caritatifs Restos du cœur, Sol En Si, etc., Véronique apparaît sur les albums de :
- Jeremy Faith : Jesus (production Michel Berger) - duo Tomorrow will be the day (1971) (non créditée, également auteur compositeur de la chanson sous le pseudonyme de L. Lucas).
- Tournée d'Enfoirés : participation aux côtés de Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday à la première tournée au profit des Restos du cœur (1989).
- Catherine Lara : Sand et les Romantiques - duo Entre elle et moi (1991).
- Yves Duteil : Entre elles et moi - duo Mélancolie (1994).
- Julien Clerc : Studio - duo Volons vers la lune (2003).
- Maurane : Quand l'humain danse - duo Petites minutes cannibales (2003).
- Boris Bergman : Boris Bergman et ses interprètes - I'm sucker for romance (inédit), 2016.
- Grand Corps Malade : Il nous restera ça (réédition) - duo Face B (2016).
- Henri Salvador (Hommage) : Henri a 100 ans -Tant de temps (2017).
- Eddy Mitchell : La même tribu (Volume 2) - Le cimetière des éléphants (duo) et La même tribu (version 2) (multi-artistes), (2018).
- Grand Corps Malade : Une soeur - duo Mesdames (2020).
- Tryo : XXV ans - duo Ladilafé (2020).
Elle fait les chœurs et joue de divers instruments sur des enregistrements de Mark Kraftchik, Pierre Vassiliu, Michel Berger, Gilles Valiquette, Bernard Swell.
Elle signe ou cosigne des chansons pour Isabelle de Funès, Mark Kraftchik, Petula Clark, Stephen Stills, Bernard Swell, Yves Duteil, Michel Fugain.
Cinéma
- 1982 - Véronique Sanson participe à un court-métrage de Boris Bergman, Room Service.
- 1982 - La chanson Ma révérence est un son important du film Toute une nuit de Chantal Akerman.
- 1991 - Elle apparait dans le film Le Bal des casse-pieds réalisé par Yves Robert. Elle y joue le rôle de Fanny, une pianiste de bar, aux côtés de Miou-Miou et Claude Brasseur.
- 1996 - La chanson Une nuit sur son épaule interprétée en duo avec Marc Lavoine (album Comme ils l'imaginent, 1995), fait partie de la bande-son du film Pédale douce. Sur le CD de la BO du film, c'est la version originale de la chanson (extraite de l'album De l'autre côté de mon rêve de 1972), qui est proposée.
- 2010 - Dans le film Tout ce qui brille, de Géraldine Nakache et Hervé Mimran, Géraldine Nakache et Leïla Bekhti interprètent une reprise du titre Chanson sur ma drôle de vie (album De l'autre côté de mon rêve, 1972).
- 2012 - La chanson Amoureuse (1972), figure dans la B.O. du film Les Infidèles.
- 2016 - La chanson Amoureuse (1972), figure dans la B.O. du film Bang Gang.
- 2020 - La chanson Amoureuse (1972), est chantée par les élèves au début du film Antoinette dans les Cévennes.
Télévision
- 1972 : Discorama, de Denise Glaser (ORTF)
- 1979 : Numéro 1, réalisé par Maritie et Gilbert Carpentier (TF1)
- 1992 et 1994 : Fréquenstar, de Laurent Boyer (2 numéros, M6)
- 1999 : Les Lumières du music-hall, documentaire de Eric Le Senay et Jacques Pessis (P6 Productions, Paris Première et France 5, 25 minutes)
- 2005 : La douceur du danger, documentaire de Didier Varrod (Program33, France 3, 120 minutes)
- 2010 : Véronique Sanson, une fée sur son épaule, film de Claude Ardid (Endemol, France 5, 52 minutes)
- 2016 : Véronique Sanson, je me suis tellement manquée (Un jour un destin, film d'Élodie Mialet, France 2, 120 minutes)
Récompenses
- 1976 : Silver Prize, Festival International de musique de Tokyo
- 1978 : Meilleure interprète féminine de l'année, Midem
- 1991 : Grand Prix de la SACEM
- 1993 : Victoire de la musique, interprète féminine
- 1996 : Victoire de la musique, interprète féminine
- 2013 : Victoire de la musique d'honneur
- 2015 : Prix spécial de la SACEM
- 2015 : Prix de l'Académie française, Grande médaille de la chanson française pour l'ensemble de son œuvre
Décorations
- 1992 : Chevalière de l'ordre national du Mérite[47].
- 2019 : Commandeure de l'ordre des Arts et des Lettres[48] ; officière (2005) ; chevalière (1984).
Notes et références
- Laurent Del Bono, Véronique Sanson. Un sourire pour de vrai, éditions Prisma, , 160 p. (lire en ligne).
- « Biographie détaillée », sur véronique-sanson.net (consulté le ).
- "Véronique et Violaine Sanson, C’est de famille sur Europe 1, 22 octobre 2011.".
- Didier Janeault et Daniel Lesueur, Dicorock : Reprises, cover versions & plagiats, Camion Blanc, , 406 p. (ISBN 978-2-35779-929-5, lire en ligne), p. 196.
- Jean-François Brieu, Véronique Sanson. Doux dehors, fou dedans, Éditions Jean-Claude Lattès, , p. 29-30.
- Jean-François Brieu, op. cit., , p. 40.
- Ventes de 1972
- « Véronique Sanson : «J'aurais pu devenir tueuse» », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Yann Morvan et Laurent Calut, Véronique Sanson, les années américaines, Grasset, (lire en ligne), p. 12.
- Delassein, p. 52.
- Yves Bigot, Michel Berger, Seuil, , p. 92 à 97.
- Delassein, p. 51 à 52.
- Yann Morvan et Laurent Calut, Véronique Sanson, les années américaines, Grasset, , 128 p. (lire en ligne), p. 7.
- Delassein, p. 52 à 53.
- Delassein, p. 53.
- Site "Forces parallèles", page sur l'album "le maudit".
- « Discographie », sur Véronique-Sanson.net (consulté le ).
- Yann Morvan, Laurent Calut, op. cit., p. 29
- Yann Morvan, Laurent Calut, op. cit., p. 109 à 114
- Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, Éditions Chronique, , p. 195.
- http://www.liberation.fr/hors-serie/2006/04/25/sanson-evite-le-combat-avec-allah_36553 / consulté le 13 août 2017.
- « L’affaire « Allah » de Véronique Sanson en 1989. La télévision française se crispe sur l’islam » (consulté le ).
- Gipsy Dauge, « Véronique Sanson revient, plus de 20 ans après, sur la polémique de sa chanson Allah », sur Closer, (consulté le ).
- « Les Meilleures Ventes de CD / Albums "Tout Temps" », sur InfoDisc (consulté le ).
- Site Lara passion, page sur les concerts de Catherine Lara en 1996[source insuffisante].
- Françoise-Marie Santucci, « Véronique Sanson, 48 ans, est en retour de chant. Concerts en cours, album imminent... Propos sur le stress et les éternels hommes-femmes. Pas comme on l'imagine », sur Libération, (consulté le ).
- par Sébastien Catroux, « Véronique Sanson : « Une autre vie commence » », (consulté le ).
- Yves Bigot, Quelque chose en nous de Michel Berger, Don Quichotte, , p. 154.
- L’histoire très originale du tube " Une nuit sur son épaule " de Véronique Sanson, 22 janvier 2020, Nostalgie.
- « Les artistes chantent pour Haïti », sur la Dépêche, (consulté le ).
- « Ce soir, concert pour les otages de France 3 », sur Charts in France, (consulté le ).
- « Plusieurs Lunes », sur Véronique sanson.net (consulté le ).
- « Printemps 2012 », sur veronique-sanson.net (consulté le ).
- https://parismatch.be/culture/musique/171829/veronique-sanson-annule-ses-prochains-concerts-pour-soigner-une-tumeur / consulté le 11 septembre 2018.
- « Les Enfoirés 2020 : pourquoi le retour de Véronique Sanson est un “bon signal” - Gala », sur Gala.fr, (consulté le )
- « Hasta luego ! », sur Véronique sanson.net (consulté le )
- Yves Bigot, Michel Berger, Seuil, , p. 92 à 97.
- Yann Morvan, Laurent Calut, op. cit., p. 17
- Yann Morvan, Laurent Calut, op. cit., p. 21
- Yann Morvan, Laurent Calut, op. cit., p. 45
- « Véronique Sanson revient avec ses "Années américaines" », sur Midi Libre, (consulté le ).
- Yann Morvan, Laurent Calut, op. cit., p. 113
- Elle loue aussi chaque année une résidence d'été à Ibiza, « maison accrochée sur une falaise et qui donne directement sur l'îlot de Vedra, un rocher inhabité ». Cf Véronique Sanson, Didier Varrod, La douceur du danger, Plon, , 172 p. (lire en ligne).
- Olivier Rajchman, « Véronique Sanson : portrait d'une pasionaria », sur telestar.fr, .
- Constance Auger, « Véronique Sanson : les hommes de sa vie », sur telestar.fr, .
- Laurent Del bono, Véronique Sanson. Un sourire pour de vrai, éditions Prisma, , p. 87.
- Décret du 16 novembre 1992 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite
- « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - hiver 2019 », sur Ministère de la Culture (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Françoise Arnould et Françoise Gerber, Véronique Sanson, Pierre-Marcel Favre,
- Brigitte Kernel, Véronique Sanson, Éditions Seghers, coll. « Poésie et chansons », , chap. 67
- Yann Morvan, Véronique Sanson, DLM, coll. « Polaroïd »,
- Jean-François Brieu, Véronique Sanson, Doux dehors, fou dedans, Éditions Jean-Claude Lattès,
- Véronique Sanson, La Douceur du danger : entretiens avec Didier Varrod, Éditions Plon,
- Alain Wodrascka et Pierre Terrasson, Véronique Sanson : De l'autre côté de son rêve, Premium,
- Manon Fatter et Julie Monteschio, Véronique Sanson - On m'attend là-bas, son histoire au Québec, Pratiko (Québec),
- Laurent Calut et Yann Morvan, Véronique Sanson : Les années américaines, Éditions Grasset,
- Laurent Del Bono, Véronique Sanson, un sourire pour de vrai, Éditions Prisma,
- Daniel Schick, Avec Elle, Plon,
- Sophie Delassein, « Véronique Sanson, son cauchemar américain », L'Obs, no 3014, , p. 50-53 (ISSN 0029-4713).
- Baptiste Vignol, Tout Véronique Sanson, album par album, Gründ,
Liens externes
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Véronique Sanson en concert à la Seine musicale de Boulogne-Billancourt le 13 avril 2018.
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