France Médias Monde
Pour les articles homonymes, voir AEF et FMM.
France Médias Monde | |
Logotype de France Médias Monde. |
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Création | |
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Dates clés | : Change de nom pour France Médias Monde |
Fondateurs | Alain de Pouzilhac |
Personnages clés | Nicolas Sarkozy (initiateur) |
Forme juridique | SA à conseil d'administration public |
Slogan | Écouter et regarder le monde |
Siège social |
Issy-les-Moulineaux France |
Direction | Victor Rocaries (DG délégué) |
Directeurs | Marie-Christine Saragosse ( - |
Actionnaires | État français (100 %) |
Activité | Audiovisuel |
Produits | Média |
Sociétés sœurs |
Radio France France Télévisions |
Filiales |
France 24 Radio France internationale (RFI) Monte Carlo Doualiya (MCD) Canal France international (CFI) |
Effectif | 1704 au 31/12/2018 |
SIREN | 501524029[1] |
Site web | francemediasmonde.com |
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Chiffre d'affaires | 272 066 300 € au 31/12/2018 |
Résultat net | 23 100 € au 31/12/2018 |
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France Médias Monde (FMM), anciennement l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF)[Note 1], est une société nationale de programme créée le pour superviser et coordonner les activités des radios et télévisions publiques détenues par l'État français et ayant une diffusion internationale.
Elle regroupe la chaîne de télévision d'information internationale en continu France 24 et les radios Radio France internationale (RFI) et Monte Carlo Doualiya (MCD), et détient une participation dans la chaîne TV5 Monde. Sa mission est de contribuer à la diffusion et à la promotion de la langue française, des cultures française et francophone, ainsi qu'au rayonnement de la France dans le monde. Elle a pour objectif d'offrir une information ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue. Chaque semaine, France 24 rassemble 41,7 millions de téléspectateurs, RFI 34,5 millions d'auditeurs et MCD 6,7 millions[2]. Le groupe émet dans 180 pays et emploie des journalistes de 66 nationalités.
Historique
2007-2008 : Le projet France Monde
Depuis les années 1990, l'audiovisuel extérieur est considéré comme un support de rayonnement culturel à l'étranger et progressivement devenu un enjeu géostratégique. Le marché international est largement dominé par les puissances médiatiques anglo-saxonnes telles que CNN International et BBC World News, ou celles du Golfe telle qu'Al Jazeera. Malgré l'existence d'un conseil de l'audiovisuel extérieur de la France (CAEF) depuis 1989, la Cour des comptes juge en 2002 que la politique audiovisuelle extérieure souffre d'un manque de pilotage politique et administratif. Elle dénonce également la dispersion des crédits et la complexité du dispositif[3].
Fin 2007, le président de la République Nicolas Sarkozy charge son conseiller pour l'audiovisuel et la culture Georges-Marc Benamou et son conseiller diplomatique Jean-David Levitte d'une « mission de concertation et de propositions sur l'audiovisuel extérieur »[3]. Le , un rapport préconise de créer une holding baptisée France Monde qui chapeauterait les chaînes de télévision TV5 Monde et France 24, et la radio RFI[4]. Il s'agit de mutualiser les moyens et coordonner les activités des sociétés audiovisuelles françaises diffusant à l'étranger[5].
En , Alain de Pouzilhac est nommé au poste de président et Christine Ockrent à celui de directrice générale[6]. La nomination de cette dernière est vivement critiquée par les syndicats de journalistes qui dénoncent un possible « conflit d'intérêt » et un manque de « crédibilité » dû au fait qu'elle est l'épouse de Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères[7]. De plus, des tensions apparaissent avec les partenaires étrangers de TV5 Monde qui se sentent tenus à l'écart de ce projet franco-français et craignent pour l'autonomie éditoriale de la chaîne. La finalisation de l'accord conclût que la holding ne gèrera que la participation française au sein de la chaîne à hauteur de 49 %[8].
2008-2013 : Audiovisuel extérieur de la France
Le , une holding est créée à partir de la société par actions simplifiée « SNCF-A2 », rachetée peu avant à SNCF Participations par l'agence des participations de l'État pour un montant de 37 000 €. « SNCF-A2 » change de forme juridique en société anonyme et change de dénomination sociale en Audiovisuel extérieur de la France (AEF)[9],[10], parfois appelée Société de l'audiovisuel extérieur de la France (SAEF)[11]. Le nom de France Monde prévu au départ est alors déjà pris par un particulier qui cherche à monnayer sa cession[12]. Une convention liant la holding à l'État et précisant ses missions est signée le [13],[14].
Le , l'AEF rachète l'intégralité des actions de France 24 auprès du Groupe TF1 et de France Télévisions, tous deux actionnaires à 50 % depuis la création de la chaîne, pour un montant de deux millions d'euros chacun. De plus, un contrat est signé avec les deux anciens actionnaires pour la fourniture de programmes[10],[15].
La loi du relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision transforme la société anonyme AEF en une société nationale de programme, à l'image de France Télévisions et Radio France[13],[16]. Après avoir relevé du ministère des Affaires étrangères, l'AEF passe en sous la tutelle de la direction générale des Médias et des Industries culturelles du ministère de la Culture et de la Communication[14].
En 2010, les relations entre les deux dirigeants, Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, se dégradent et un conflit interne au sein de France 24. En juillet, Christine Ockrent est brusquement rétrogradée au rang de directrice générale déléguée d'AEF et perd son poste à la tête de la chaîne d'information en continu, à la suite d'un conseil d'administration extraordinaire convoqué par Pouzilhac[17]. Fin décembre, une collaboratrice d'Ockrent est accusée d'espionnage interne sur les ordinateurs des dirigeants d'AEF[18]. Christine Ockrent est alors désavouée par l'équipe de direction[19] puis par le personnel de France 24[20]. Finalement, en , elle décide de quitter son poste et porte plainte pour harcèlement moral[21]. Elle est remplacée par Pierre Hanotaux en [22].
En , l'AEF fusionne avec ses filiales RFI, Monte Carlo Doualiya et France 24. Cette fusion juridique est effective le . Les radios préparent leur départ de la maison de la Radio en cours d'année pour emménager près de la télévision France 24 à Issy-les-Moulineaux[16],[23]. En , Alain de Pouzilhac décide de nommer une direction des rédactions bicéphale avec à leur tête Nahida Nakad de France 24 et Anne-Marie Capomaccio de RFI[24].
Le , l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF) est rebaptisé France Médias Monde (FMM). Le nom de l'AEF avait été retenu par défaut en 2008, celui prévu de France Monde étant déjà pris[12].
Depuis 2013 : présidence de Marie-Christine Saragosse
Nomination et reconduction via le CSA
Le , Alain de Pouzilhac démissionne, en désaccord avec les orientations stratégiques décidées par le nouveau gouvernement, notamment l'arrêt de la fusion des rédactions de RFI et France 24[25]. Le directeur général délégué Pierre Hanotaux est chargé de l'intérim dans l'attente de la nomination d'un nouveau président[26]. Le , Marie-Christine Saragosse, jusque-là directrice générale de TV5 Monde, est nommée présidente de la société[27].
En 2017, seule candidate à sa succession, Marie-Christine Saragosse est reconduite par défaut via le CSA, pour un nouveau mandat de cinq ans à compter du . Cette nomination par le CSA est inédite au sein de FMM selon l'application de la réforme de l'audiovisuel public (loi du ). Ce nouveau mode de nomination souhaité par François Hollande et annoncé pendant sa campagne présidentielle, vise à garantir une indépendance du secteur audiovisuel inhérent à une démocratie moderne[28] et éviter ainsi des suspicions de soumission au pouvoir exécutif. Ce mode de nomination est par ailleurs critiqué selon le sénateur PRG Jacques Mézard, rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur les autorités administratives indépendantes[29]. De même, le manque de transparence et la proximité des membres du CSA issu du même secteur biaise le choix définitif selon Franck Riester, député Les Républicains de Seine-et-Marne, « Le régulateur d’un secteur ne peut pas être celui qui en nomme les responsables. »[30].
En , la reconduction de Marie-Christine Saragosse par le CSA à la tête de France Médias Monde est annulée par la HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique), à cause d'un retard de déclaration de patrimoine dans les délais impartis[31]. Selon les statuts de FMM, la gouvernance transitoire est assuré par « le doyen du conseil d’administration nommé par le CSA », à savoir « Francis Huss, un député des Français de l’étranger »[32]. Le syndicat FO Médias dénonce "des situations anxiogènes qui fragilisent les salariés et les stratégies d'entreprises"[33] tandis que des collaborateurs du groupe jugent cette décision « ubuesque » et « disproportionnée » [34] et initie une « motion de confiance » à travers une pétition[35]. À la suite d'un conseil d'administration extraordinaire, Marie-Christine Saragosse est nommée directrice générale chargée de la stratégie de France Médias Monde et chargée d'une mission opérationnelle afin d'"éviter toute rupture" dans les activités du groupe[36]. Le suivant, le CSA nomme à nouveau Marie-Christine Saragosse à la présidence de France Médias Monde, pour une durée de cinq ans[37],[38].
Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon
Le , deux envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, sont enlevés et assassinés non loin de Kidal, au Nord-Est du Mali. La journaliste et l'ingénieur du son venaient d'interviewer un représentant Touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) dans le cadre d'une émission spéciale de RFI sur « la crise dans le nord du Mali et la réconciliation ». Ce double meurtre, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), intervient quatre jours après la libération des « otages d'Arlit », retenus pendant trois ans par ce même groupe terroriste[39],[40],[41],[42].
Dans le contexte de la guerre que l'État français mène pour la première fois en Afrique contre le terrorisme, la région de Kidal est considérée comme une zone à risques élevés au moment de la validation de l'ordre de mission du reportage par la direction de la rédaction Afrique de RFI. Dès le à la suite des négociations pour la libération des « otages d'Arlit » (soit quatre jours avant leur assassinat), les questions s'orientent sur la responsabilité du média employeur sur les moyens de protection et de sécurité des deux reporters à RFI ont été, de fait, soulevées[43],[44],[45],[46],[47]. Ce drame démontrant que, dans les zones de conflit, les reporters sont devenus aujourd'hui des cibles, Marie-Christine Saragosse entreprend aussitôt de mettre en place des mesures afin de renforcer la protection des reporters des trois entités de France Médias Monde : France 24, RFI et Monte Carlo Doualiya[48],[49].
Depuis l'enquête progresse peu : revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique, aucun responsable n'a été capturé et les circonstances de leur enlèvement demeurent floues[50]. L’association "Les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon" confirme l'hypothèse d'un lien avec l’affaire des otages d’Arlit, au Niger : lors de la libération des otages d’Arlit, une confusion des événements aurait précipité leur exécution et dénonce un manque de transparence dans l'enquête[51]. Fin 2018, l'enquête se poursuit avec le déplacement du juge antiterroriste au Mali en collaboration étroite avec son homologue malien[52]. En , des nouveaux éléments découverts par RFI remettent en question la version officielle de l’armée française[53].
Innovation et développement numérique
Officiellement lancé le , un projet numérique est engagé au sein de France 24 par un partenariat avec le pure player américain privé Mashable. Particulièrement adapté pour le format d'écriture en mobilité et s’appuyant sur l’usage des réseaux sociaux, le projet vise selon Marie-Christine Saragosse à cibler un jeune public (18/25 ans), comme étant un « (...) partenariat offensif sur le numérique, avec les acteurs des générations de sites plus récentes, une initiative positive pour le service public français et une garantie pour le futur. (...). »[54]. Ce partenariat avec un opérateur privé suscite des réticences selon Johan Hufnagel, directeur de publication de Libération, accusant l’État d’« uberiser » les sites d’information [55]. Le financement est assuré par le « fonds Google », qui a accordé un financement de 980 000 euros, l'exploitation sera par la suite, couverte par la publicité [56].
Complément documentaire au site d’actualité RFI.fr, le lancement de RFI Savoirs vise à capitaliser le savoir-faire organisationnel et à renforcer l'éducation sur internet [57], dont l'apprentissage du français. Mise en ligne depuis , la plateforme propose des fonctionnalités de partage, de publications de ressources numériques organisées par thématique autour de sujets traités par les rédactions éditoriales.
En , FMM adopte la plateforme Wochit pour la création et le partage de contenus Web[58].
France 24 en langue espagnole
Le canal de la chaîne France 24 en espagnol a longtemps reporté faute de budget et sera officialisé en . En amont du lancement de la chaîne, une offre numérique est diffusé à travers un site internet, une application mobile et une chaine YouTube[59]. Ce lancement sera l’aboutissement de la réflexion engagée par Marie-Christine Saragosse, depuis sa prise de fonction en 2012 autour d’un projet permettant à France 24 de se doter d’une quatrième langue, commune à la grande majorité de tout un continent (y compris au Brésil où l’espagnol est la deuxième langue), comptant 500 millions de locuteurs dans le monde dont l'usage d'internet et des réseaux sociaux est particulièrement répandu[60].
Emis depuis son siège situé à Bogota en Colombie[61], la déclinaison de la chaîne France 24 en espagnol vise à être captée par près de 7 millions de foyers dans douze pays d'Amérique latine via des câbles-opérateurs dont 12 millions de foyers au Mexique [62].
Suspension de diffusion de RFI et France 24 au Mali
Depuis l’activation de la fonction Special:Import, il est vivement recommandé de contacter un administrateur de Wikinews pour procéder à l’import de la page ainsi que de tout l’historique vers ce dernier.
Le 17 mars 2022, le gouvernement de transition malien annonce engager une procédure pour suspendre "jusqu'à nouvel ordre" la diffusion de la radio RFI et de la chaine de télévision France 24 après la publication d’informations selon lesquelles l’armée malienne était impliquée dans des exactions contre des civils. France Média Monde déclare à travers un communiqué que « Le groupe déplore cette décision et proteste vivement contre les accusations infondées mettant gravement en cause le professionnalisme de ses antennes ». Néanmoins, RFI reste « accessible par ondes courtes, un moyen technique très utilisé en Afrique, notamment par les populations éloignées des grandes villes », tout comme France 24 « par réception satellitaire directe ». De même, les réseaux sociaux sont accessibles et « vont bénéficier comme en Russie, en partenariat avec RSF [Reporters sans frontières], de sites internet miroirs via des adresses qui ne pourront pas être coupées par les autorités maliennes ». FMM souhaite engager également une « action en diffamation en France et au Mali, à la suite de la publication [d’un communiqué] dans lequel le gouvernement malien compare les agissements supposés de RFI et France 24 aux pratiques et au rôle tristement célèbres de la radio Mille Collines Radio télévision libre des Mille Collines »[63]. France Média Monde communique un ensemble de réponses à la Haute Autorité de la Communication du Mali prouvant le professionnalisme et l'indépendance des journalistes et dénonce un vice de procédure lié à la coupure brutale et unilatérale de la décision du 17 mars. Cette suspension devient définitive le 27 avril 2022 sur décision officielle de la HAC[64]. Le Président Emmanuel Macron fustige cette décision et déplore une « course en avant vers le pire » dans un contexte où l'armée française se retire progressivement du pays[65]. De même, des instances internationales dont l'ONU ainsi que le HCDH[66] contestent cette décision selon le principe de la liberté d'expression et de la presse. Selon la rédaction du site web d'information MonAfrique, cette suspension suscite peu de réactions de la part d'auditeurs maliens où ces canaux d'informations sont davantage perçus comme des outils diplomatiques du Ministère des Affaires Etrangères. De même, le manque de déontologie et de pluralisme lors du traitement de l'information ont fracturés progressivement la confiance envers des journalistes au sein de ces rédactions [67]. De plus, les décisions prises par l’Europe concernant la suspension des médias russes (Russia Today et Sputnik) lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie confortent la pratique de suspension de chaines internationales par les autorités comme étant un moyen de pression diplomatique[68].
Organisation
Composition et missions
France Médias Monde est une société nationale de programme dont la mission est définie par l'article 44 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication. Elle doit « contribuer à la diffusion et à la promotion de la langue française, des cultures françaises et francophone, ainsi qu'au rayonnement de la France dans le monde, notamment par la programmation et la diffusion d'émissions de télévision et de radio ou de services de communication au public en ligne relatifs à l'actualité française, francophone, européenne et internationale »[69].
France Médias Monde fédère trois entités[70] :
- France 24, chaîne de télévision d'information en continu diffusée sur 4 canaux distincts en français, anglais, arabe (فرانس 24) et espagnol (6 h par jour - lancée fin ).
- Radio France internationale (RFI), radio d'information internationale multilingue (15 langues) ;
- Monte Carlo Doualiya (MCD), radio française en langue arabe.
Le groupe détient également une participation de 12,64 % dans le capital de la chaîne de télévision généraliste francophone internationale TV5 Monde aux côtés des autres partenaires publics français, belge, canadien et suisse[71].
La société est membre de l'Union européenne de radio-télévision (UER) depuis sa création[72], et également membre associé de l'Union de radiodiffusion des États Arabes (en) (ASBU) depuis [73].
Dirigeants
Le président directeur général et le directeur général délégué de France Médias Monde sont également ceux des trois chaînes du groupe.
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- Conseil d'administration
- Le conseil d'administration de France Médias Monde est composé de quinze membres dont la présidente de FMM, cinq administrateurs représentant l'État, deux représentant le parlement, cinq représentant le CSA, et deux représentant le personnel[74].
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Administrateurs désignés par le CSA
- Jacques Martial
- France Zobda
- Brigitte Lefevre
- Bernard Miyet
- Francis Huss
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Administrateurs représentants de l’Etat
- Maurice Gourdault Montagne
- Nathalie Coppinger
- Martin Ajdari
- Philippe Lonne
- Frédérique Bredin
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Administrateurs parlementaires
- Pierre-Alain Raphan (Assemblée nationale)
- Céline Boulay-Espéronnier (Sénat)
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Administrateurs représentants des salariés
- Wanda Marsadie
- Catherine Rolland
Siège
Le siège de France Médias Monde est situé au 80 rue Camille Desmoulins à Issy-les-Moulineaux. Il abrite depuis les équipes de RFI, MCD et France 24 dans le même bâtiment[74].
Il compte 18 studios pour la radio : 12 studios d'antenne numériques (régie + plateau), 5 studios de post-production et 1 studio destiné à la radio MCD. Il y a une régie finale de supervision d'où partent les 42 signaux des deux radios à travers le monde[74]. La télévision compte 5 studios pour les journaux, les magazines et les débats, 1 studio pour les interviews. Il y a également le « Grand Studio », commune à la chaîne de télévision et aux radios[77]
Identité visuelle (logo)
Capital
France Médias Monde est détenu à 100% par l'État français via l'agence des participations de l'État (APE).
En , France Médias Monde cède 36,42% de ses parts de TV5 Monde à France Télévisions pour un montant de 446 000 euros. France Télévisions monte ainsi sa participation à 49 % tandis que France Médias Monde ne détient plus que 12,58 % du capital. Cet échange permet de retrouver la situation antérieure à la création de FMM en 2008, lorsque France Télévisions était actionnaire principal. La fait d'avoir confié la participation française dans TV5 Monde à FMM en 2009 est jugé par le gouvernement comme « une fausse bonne idée » qui a eu plusieurs « conséquences négatives »[78].
Partenariats
Le , France Médias Monde et Radio France signent une convention d'une durée de trois ans mettant en place des partenariats éditoriaux et techniques. Ils prévoient de nouvelles collaboration, notamment concernant leur développement dans les pays méditerranéens[79]. Le , l'État et France Médias Monde signent leur premier contrat d'objectifs et de moyens (COM)[80].
Le , FMM signe un partenariat de trois ans avec l'État pour renforcer l'éducation aux médias dans les établissements scolaires. Des journalistes du groupe se rendront dans les écoles pour parler de la différence entre information et propagande et partager leur réflexion sur la liberté de la presse[81].
En 2016, un partenariat éditorial est engagé avec Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO autour de la publication L'histoire générale de l’Afrique. L’objectif de ce partenariat est de faire reculer les préjugés qui affectent l’histoire africaine[82].
En , CFI devient une filiale à part entière de France Médias Monde, préalablement détenue par Arte à 25 % et France Télévisions à 75 %[83].
En 2017, Marie-Christine Saragosse engage un partenariat avec l'AUF pour contribuer au rayonnement international de la connaissance et de l'expertise scientifique francophone [84].
Du au , France Médias Monde est présente au pavillon « France » de l'Exposition universelle de 2020 qui se déroule à Dubaï[85].
Financement
Année | 2011[86] | 2012[86] | 2013[87] | 2014[87] | 2015 | 2016[88] | 2017[88] | 2018[88] | 2019[88] |
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Budget | 263,5 | 248,6 | 248,1 | 249,3 | 244,0 | 251,5 | 257,8 | 255,2 + 5 |
En 2013, le budget du groupe est de 248,1 millions d'euros pour un résultat net de 100 000 euros. Il emploie 1 714 personnes, dont 1 015 journalistes et 699 personnels techniques et administratifs[74].
En , la commission des finances de l'Assemblée nationale française propose une augmentation de 5 millions d'euros de la dotation initiale pour France Médias Monde pour 2019[88].
Notes et références
Notes
- La société était appelée Audiovisuel extérieur de la France (AEF) ou parfois Société de l'audiovisuel extérieur de la France (SAEF) de 2008 à 2013. Elle était intitulée France Monde lors de son projet de création.
Références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
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- « Audiovisuel extérieur :le rapport sur la réforme remis vendredi », sur Challenges, (consulté le ).
- « France Médias Monde - Historique », sur francemediasmonde.com (consulté le ).
- « Projet de loi de finances pour 2009 : Médias - Compte spécial avances à l'audiovisuel », sur le site du Sénat (consulté le ).
- « Audiovisuel extérieur : Christine Ockrent juge "humiliantes" les critiques sur sa nomination », sur Le Monde, (consulté le ).
- Françoise Laugée, « Naissance de la holding Audiovisuel extérieur de la France », sur la-rem.eu, (consulté le ).
- « Projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision », sur le site du Sénat, (consulté le ).
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- Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, « TF1 prête à céder France 24 », sur Libération, (consulté le ).
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- « Meurtre des journalistes français au Mali : À qui la faute ? Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été envoyés au casse-pipe » sur le site de Causeur
- Focus: « Tuez-moi, je suis journaliste ! » sur le site de 5minutesinfos
- « Soigner les plaies à l'âme des reporters de guerre » sur le site de Slate
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- « Au Mali, faut-il s’inquiéter pour la liberté de la presse ? », sur TV5MONDE, (consulté le )
- « Article 44 - Loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Présentation », sur francemediasmonde.com (consulté le ).
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Voir aussi
Articles connexes
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