Exposition universelle de 1900
Exposition universelle de 1900 | |
Image tirée de l'Exposition de Paris en trois volumes (éd. Montgrédien) |
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Général | |
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Type-BIE | Universelle |
Catégorie | Expo historique |
Thème | « Le bilan d'un siècle » |
Surface | 216 hectares |
Fréquentation | 48 130 300 visiteurs |
Tarifs | 1 franc (2 francs le soir) |
Participants | |
Compagnies | 76.112 |
Localisation | |
Pays | France |
Ville | Paris |
Site | Champ de Mars, Trocadéro, quai Branly (portant alors le nom de quai d'Orsay), quai d'Orsay, quai Debilly, cours Albert-Ier (portant alors le nom de cours la Reine), cours la Reine, esplanade des Invalides, avenue Alexandre III, bois de Vincennes |
Coordonnées | 48° 51′ 22″ nord, 2° 17′ 52″ est |
Chronologie | |
Date d'ouverture | |
Date de clôture | |
Éditions Universelles | |
Précédente | Exposition internationale de Bruxelles de 1897 , Bruxelles |
Suivante | Exposition universelle de 1904 , Saint-Louis |
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L'Exposition universelle de 1900 ou Exposition de Paris 1900 est la cinquième exposition universelle organisée à Paris après celles de 1855, 1867, 1878 et 1889. Elle a pour thème « Bilan d'un siècle ».
Annoncée le , elle est inaugurée le par le président Émile Loubet et ouvre au public le . Elle se termine le , après 212 jours d'ouverture. Elle accueille 50,8 millions de visiteurs.
Manifestation emblématique de la Belle Époque et de l'Art nouveau, elle lègue à Paris plusieurs bâtiments dont le Petit Palais et le Grand Palais.
Par ailleurs, les concours internationaux d'exercices physiques et de sports organisés à Paris pendant l'exposition seront reconnus comme IIe Jeux olympiques de l'ère moderne (voir l'article principal).
Historique
Origines
La première Exposition universelle de 1855 avait été encouragée par la volonté de rétablir la fierté et la foi dans la nation après une période de guerre. Les expositions qui ont suivi répondaient à une même préoccupation : la régénération de la nation après la guerre. Huit ans avant le lancement de l'Exposition de Paris 1900, la France annonce que celle-ci célébrera l'entrée dans un nouveau siècle. Les pays du monde entier sont invités par la France à mettre en valeur leurs réalisations et leurs modes de vie. L'Exposition universelle est donc une expérience d'unification et d'apprentissage. Elle présente la possibilité pour les étrangers de se rendre compte des similitudes entre les nations ainsi que des différences et particularités. Des cultures lointaines sont mises en valeur invitant à une meilleure compréhension globale des valeurs que chaque pays peut offrir.
Une annonce précoce de l'exposition de 1900 et une réponse massivement positive contrastent avec la Grande exposition industrielle de Berlin de 1896. Le soutien pour l'exposition est général et les pays participants se mettent immédiatement à planifier leur participation. Toutefois, en dépit de l'enthousiasme que suscita cette exposition, elle ne fut pas un succès financier : seuls les deux tiers des visiteurs prévus étaient présents, peut-être en partie à cause du coût d'accès.
Sites
L'exposition occupe plusieurs sites totalisant un espace de 112 ha, auquel s'ajoutent les 104 ha du bois de Vincennes[1]. Elle se tient principalement sur le Champ-de-Mars, l'esplanade des Invalides et les jardins du Trocadéro situés sur le versant sud-est de la colline de Chaillot, mais également le long des deux rives de la Seine[1] entre le nouveau pont Alexandre-III et le pont d'Iéna, englobant sur la rive droite le cours la Reine depuis son extrémité orientale, face à la la place de la Concorde et la nouvelle avenue Nicolas-II (avenue Winston-Churchill depuis 1966), tracée en vue de l'exposition.
Réalisations
Description
Au total 40 pays participent à l'exposition[3], avec 83 047 exposants dont 38 253 français[1],[4].
Cette Exposition était dix fois plus étendue que celle de 1855 et 136 entrées sont prévues pour y accéder. La plus importante de celles-ci est la porte monumentale dessinée par René Binet, surmontée d'une statue de 6,5 mètres de hauteur réalisée par Paul Moreau-Vauthier et représentant la « Parisienne »[5],[6].
Malgré les scandales financiers[Quoi ?], les grèves[Quoi ?] et les fréquents changements de gouvernement[Quoi ?] qui précédèrent la fin du siècle, cette exposition est considérée comme un succès. Durant 212 jours, 51 millions de visiteurs participent au succès de la manifestation alors que la France ne compte à l'époque que 41 millions d'habitants. 102 millions de voyageurs sont enregistrés dans les gares parisiennes. Pour les accueillir, les gares de Lyon, de l'Est et de Montparnasse sont réaménagées; l'ancienne gare du Champ-de-Mars est remplacée du côté des Invalides, et la nouvelle gare d'Orsay est ouverte. Un parking à vélos de 750 m2 est construit aux Champs-Élysées, et un autre de 250 m2 au quai d'Orsay.
Attractions et innovations notables
On pouvait se déplacer dans l'exposition en empruntant un trottoir roulant à deux vitesses (4,2 km/h ou 8,5 km/h) situé sur un viaduc à 7 mètres du sol, composé de plates-formes mobiles de 3 km de longueur formant une boucle[1]. Cet ancêtre de l'escalier mécanique était une nouveauté.
Plusieurs attractions populaires attirent les foules, notamment une grande roue, comme celle de l'exposition de 1893 à Chicago, mesurant 70 m de haut[7], le cinéma des frères Lumière qui projette sur un écran géant de 21 m sur 16[1]. Des films courts (notamment des extraits d'opéra et de ballet) sont montrés au public avec projection de l'image et son enregistré, pour la première fois. L'Exposition a également présenté de nombreux tableaux et les progrès techniques de panorama, comme le Cinéorama, le Mareorama (en) et le Transsibérien Panorama[1].
Le sidérostat, pièce maîtresse du palais de l'Optique était une grande lunette astronomique de 125 cm de diamètre, qui était le plus grand télescope à l'époque. Le tube optique était long de 60 m, présentait un diamètre de 1,5 m et était fixé sur place en raison de sa masse. Le sidérostat est conservé à l'Observatoire de Paris,
Rudolf Diesel expose[Où ?] son moteur Diesel, fonctionnant à l'huile d'arachide.
L'exposition coïncide avec l'ouverture de la première ligne du métro de Paris, allant de la porte de Vincennes à la porte Maillot, inaugurée le afin de desservir les épreuves des jeux Olympiques d'été au bois de Vincennes. Les entrées de stations sont dessinées par Hector Guimard, dans le style Art nouveau.
L'Exposition universelle comprenait aussi une « Exposition nègre » (Exposition des Noirs d'Amérique), au cours de laquelle les photographies de Frances Benjamin Johnston, une amie de Booker T. Washington, de ses étudiants noirs de l'Institut Hampton ont été présentées. En partie organisée par Booker Washington et W. E. B. Du Bois, cette exposition visait à montrer les contributions positives des Afro-Américains à la société américaine. En outre, à un moment où les lynchages aux États-Unis atteignaient un pic, un diaporama de zoo humain était également présent à l'exposition, intitulée « Vivre à Madagascar »[réf. nécessaire].
En aval du pont de l'Alma est installée une reconstitution du « Vieux Paris » (photo plus bas), conçue par l'illustrateur et auteur Albert Robida[8].
Le temps donné pour la réalisation fut court. C'est pourquoi les 43 pays exposants firent construire leur pavillon par du personnel à faible coût et un matériau de construction temporaire inventé à Paris en 1876, qui se composait de fibre de jute, de plâtre de Paris et de ciment, mais ils les décorèrent magistralement pour les rendre attrayants et faire illusion sur les visiteurs. Souvent, les bâtiments temporaires ont été construits sur un cadre de bois et recouverts de colonnes, statues, murs, escaliers, etc. Une fois l'exposition terminée, les bâtiments ont été démolis et les objets et matériaux qui pouvaient être récupérés et vendus ont été recyclés.
Pavillons des nations étrangères
Les pavillons des nations ou des puissances étrangères, conçus, financés et construits par les pays invités étaient alignés de part et d'autre de la rue des Nations, aménagée sur la partie du quai d'Orsay qui s'étend du pont des Invalides à l'est au pont de l'Alma à l'ouest. Seul le pavillon du Mexique, situé au-delà du pont de l'Alma, débordait de ce cadre. Les pavillons les plus importants, par leur taille, étaient orientés vers la Seine, de sorte que leurs façades se miraient dans le fleuve.
Trop grand, le pavillon de la Russie, surnommé le « Kremlin du Trocadéro », est installé dans les jardins homonymes[9].
Le pavillon de la monarchie britannique, un des plus grands de l'exposition, était composé d'un manoir de style élisabéthain, décoré de photographies et de meubles, construit par sir Edwin Lutyens. Le pavillon était destiné à fournir au commissaire un château sur le site de l'exposition. Le public le trouva moins grand que prévu par rapport aux attentes et il fut donc considéré comme gênant.
Le pavillon de l'Allemagne (Deutsches Haus) avait une emprise au sol de 700 m2 et une hauteur de 37 m jusqu'au faîtage. Il était flanqué d'une tour qui s'élevait à 75 m au-dessus du quai de la Seine. Construit dans le style néo-Renaissance d'après les plans de Johannes Radke, nommé architecte du Reichskommissariat, l'édifice à l'allure d'hôtel de ville germanique était articulé autour d'une cage d'escalier de 16 m de haut. Il abritait, outre la collection d'œuvres d'art de Frédéric II de Prusse exposée dans un cadre baroque, une présentation de photographies, de livres et d'art graphique ainsi que de viticulture. Le thème de la vigne était repris au restaurant, très apprécié, aménagé au sous-sol[10]. Sa salle du Raisin (Traubensaal) conçue dans le style Art nouveau par l'architecte Bruno Möhring (en) a été récupérée après l'exposition et se trouve aujourd'hui dans le musée privé du producteur de vin mousseux Kupferberg à Mayence[11].
L'architecte Alexandre Marcel réalise les pavillons du Cambodge, de l’Espagne et de la Compagnie des messageries maritimes (le « Panorama du Tour du Monde »).
Fréquentation
Les expositions universelles ont débuté en 1851 à Londres avec 6 millions de visiteurs. Lors des expositions qui se sont tenues à Paris, la fréquentation n'a cessé de se développer, montrant l'engouement du public pour ce type de manifestation :
- Exposition universelle de 1855 : 5,1 millions ;
- Exposition universelle de 1867 : 11 millions ;
- Exposition universelle de 1878 : 16 millions ;
- Exposition universelle de 1889 : 32,3 millions ;
- Exposition universelle de 1900 : 50,8 millions[3].
Financement
L'exposition est si chère à organiser que le coût par visiteur a fini par être d'environ 600 francs de plus que le prix d'admission. L'exposition aurait perdu un total de 82 000 francs après six mois de fonctionnement. Beaucoup de Parisiens qui avaient investi de l'argent dans des actions vendues pour amasser des fonds pour l'événement ont perdu leur investissement. Continuer à payer un loyer pour les sites est devenu de plus en plus difficile pour les concessionnaires car ils recevaient moins de clients que prévu. Les concessionnaires se sont mis en grève, ce qui a finalement abouti à la fermeture d'une grande partie de l'exposition. Pour résoudre la question, les concessionnaires ont reçu un remboursement fractionné du loyer qu'ils avaient payé. Les conséquences financières de l'Exposition universelle de 1900 ont été dévastatrices pour de nombreux Parisiens et ont conduit à la décision de mettre fin à la série de foires internationales avec la perte de celle-ci.
Accidents mortels
Le 29 avril, la passerelle qui relie le Globe céleste à l'exposition s'écroule en provoquant huit morts et dix blessés[12].
Le , après la remise des récompenses et la fête nautique voyant défiler des bateaux remarquables sur la Seine, se produit l'accident de la passerelle dite « des Invalides ». Cette passerelle en bois est située sur la rive gauche du fleuve. Elle franchit le pont des Invalides en face du boulevard de la Tour-Maubourg, et relie la rue des Nations à l'enceinte des Invalides. À la suite d'un mouvement de foule provoqué par un mauvais plaisantin anonyme qui aurait crié : « Ça craque ! », la passerelle cède effectivement et tombe d'une hauteur d'environ trois mètres. On dénombre entre une trentaine et une cinquantaine de blessés, ainsi que quatre morts : Auguste Lécaillet, 67 ans, ajusteur domicilié à Lille ; Edmond Brassard, 30 ans, maître d'armes ; Mme Didier, 32 ans ; Mme Reignagne, bijoutière, les trois derniers domiciliés à Paris[13],[14],[12],[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21].
Se rendent sur place peu après le drame le ministre du Commerce Alexandre Millerand, le ministre de la Guerre Louis André, le commissaire général de l'exposition Alfred Picard, le général Émile Oscar Dubois, Paul Loubet, fils du président de la République Émile Loubet et le préfet Louis Lépine[14],[13]. L'enquête n'a rien donné et les concepteurs de la passerelle n'ont pas été inquiétés[14],[13].
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Pavillon de la Finlande, par Eliel Saarinen.
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Pavillon de la Suède, par Ferdinand Boberg.
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Pavillon des États-Unis.
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Pavillon de l'Allemagne.
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Pavillon de la Hongrie.
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Pavillon de la Hongrie. La façade est inspirée du Palais Rákóczi.
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Pavillon de l'Empire ottoman.
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Pavillon de l'Italie.
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Pavillon de la Bosnie-Herzégovine.
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Pavillon de la Russie.
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Pavillon de la Belgique.
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Pavillon de la Grèce.
Héritages et vestiges
- De nouveaux transports :
- la « rue de l'Avenir », un trottoir roulant ;
- les débuts du métropolitain parisien, avec sa première ligne entre la Porte de Vincennes et la Porte Maillot, inaugurée le . Les bouches d'entrée des stations sont conçues par Hector Guimard) ;
- de nouvelles gares : gare d'Orsay, gare des Invalides, gare de Lyon.
- La fontaine lumineuse et l'usage nocturne de l'électricité (palais de l'Électricité, sur le Champ-de-Mars)[22].
- Le Globe Céleste.
- Des attractions cinématographiques :
- la projection des films des frères Lumière sur écran géant ;
- la projection de films sonores (par exemple, ceux de Clément Maurice) ;
- la présentation du Cinéorama.
- Le Petit et le Grand Palais, construits sur l'emplacement de l'ancien palais de l'Industrie et des Beaux-arts, lui-même bâti pour l'Exposition de 1855.
- Le Palais de l'Optique et la Grande lunette, la plus grande lunette astronomique jamais construite.
- La grande roue de Paris, d'un diamètre annoncé de 100 mètres, installée avenue de Suffren, à côté d'un village suisse, et démolie entre 1920 et 1922.
- La Ruche au 2, passage de Dantzig, constituée de divers éléments provenant de bâtiments de l'exposition universelle.
- Une réduction de la statue de la Liberté d'Auguste Bartholdi de 2,87 m orne le pont de Grenelle.
- La frise au bas de la porte Binet. Ce monument représentait les ouvriers de l'exposition et ornait en 1900 le socle du pilier gauche de la porte monumentale de la Concorde, haute de 50 m. Œuvre du sculpteur Anatole Guillot et édifié par le céramiste Émile Muller, le relief fut récupéré à la fin de l'exposition et placé dans la cour de l'usine Muller à Ivry-sur-Seine avant d'être remisé en 1957. En 1963, le bas-relief est réinstallé dans le parc du Moulin du village de Breuillet dans l'Essonne.
- La maison à la façade turquoise sculptée, ornée de fresques figurant des éléphants[23], et située cité Figuier (104 rue Oberkampf, 11e arrondissement de Paris) est un ancien pavillon de l'exposition[24].
- La bibliothèque Bernheim, en Nouvelle-Calédonie, est installée dans le pavillon qui représentait l'île lors de l'exposition.
Ponts sur la Seine
- Le pont d'Iéna, réservé à l'exposition et élargi par deux extensions latérales métalliques qui survivront longtemps à l'exposition.
- La passerelle Debilly, construite pour l'exposition.
- Le pont de l'Alma, doublé en amont par une passerelle métallique provisoire réservée à l'exposition.
- Le pont des Invalides, doublé en aval par une passerelle métallique provisoire réservée à l'exposition.
- Le pont Alexandre-III, symbole de l'alliance franco-russe, inauguré le . La première pierre avait été posée en 1896 par le tsar Nicolas II de Russie.
Passerelles et tranchées
De nombreuses passerelles sont construites afin de permettre aux visiteurs d'aller de site en site sans sortir de l'enceinte de l'exposition et sans gêner la circulation des Parisiens :
- la place de l'Alma ;
- le carrefour de l'avenue Bosquet et de l'avenue Rapp ;
- l'avenue d'Antin ;
- le boulevard de Latour-Maubourg ;
- la circulation sur le quai Debilly se faisait en tranchée, surplombée de trois passerelles destinées aux visiteurs ;
- la circulation sur le quai d'Orsay se faisait en tranchée, surplombée de deux passerelles destinées aux visiteurs.
Divers
L'exposition est dirigée par l'industriel Louis Delaunay-Belleville (gendre de l'ingénieur et inventeur Julien Belleville qui a donné son nom aux rondelles Belleville).
Le bois de Vincennes accueille 'exposition sur l'agriculture, les maisons ouvrières, les chemins de fer et les concours sportifs[1].
Une section est consacrée à l'exposition de matériel de chemin de fer.
Un palais des fils, tissus et vêtements expose le savoir-faire français en matière de textile et de mode[25].
Le pavillon de l'union centrale des Arts décoratifs est décoré par Georges Hoentschel et celui de la Colonisation par Jules Deperthes.
Le docteur Léon Azoulay, de la société d'anthropologie de Paris, effectue des enregistrements sonores de parlers et de musiques du monde entier, sur 411 cylindres de cires[26]. Une partie de ces documents linguistiques et ethnographiques est consultable[27].
Valdemar Poulsen fait des démonstrations de son enregistreur sonore magnétique.
Le gigantesque banquet des maires auquel le président le la République avait convié tous les maires de France réunit 22 278 invités, dont 20 777 maires sous des tentes dressés dans le jardin des Tuileries. L'organisation est confié au chef cuisinier et restaurateur Léopold Mourier[28].
Le cabaret Belle Meunière fut édifié spécialement pour Marie Quinton, devenue une célébrité internationale. L'Auvergnate et aubergiste la plus célèbre au monde accueillait ses hôtes dans les différentes salles de son restaurant avec des vues panoramiques sur la tour Eiffel[29].
Plusieurs films documentaires sont réalisés à l'occasion de l'exposition, parmi lesquels :
- L'Exposition de 1900 et Panorama pris du trottoir roulant Champ de Mars de Georges Meliès ;
- Palace of Electricity et Eiffel Tower from Trocadero Palace de James H. White.
Récompenses
« Les récompenses aux exposants […] seront décernées sous forme de diplômes signés par le ministre du commerce, de l'industrie des postes et télégraphes et par le commissaire général[30]. » Les lauréats par catégories sont les suivants (non exhaustifs, voir Récompenses à l'exposition de 1900 ) :
Grand prix
- Henri Bellieni[31] (1857-1938), pour ses jumelles stéréoscopiques[32].
Médaille d'or
- Jules Crépin (maison Bellieni[33] (1857-1938), pour ses jumelles stéréoscopiques[32].
- W. E. B. Du Bois[34] (1868-1963), sociologue, ayant présenté une « Exposition des Nègres d'Amérique » au pavillon d'économie sociale[35],[36],[37].
- Paul Lafoscade[38],[39] (1846-1928), distillateur à Houlle, pour son genièvre[40].
- Léon Poussigue (1859-1941) pour la présentation des installations du puits Arthur-de-Buyer[41].
- Édouard Redont[42] pour les plans du parc Bibesco (actuel parc Nicolae-Romanescu) à Craiova en Roumanie.
- Jules Édouard Roiné[43] (1857-1916) pour L'Aurore du XXe Siècle, plaquette sculptée et galvanoplastée[44].
Médaille d'argent
- Marie-Félix Hippolyte-Lucas[45].
- Charles Giroux[46],[47].
- Gustave Surand[48], pour Saint Georges terrassant le Dragon.
- Eugène Crosti[49] (enseignement artistique).
- Adrien Thibault[50]
- Léonie Valmon
Médaille de bronze
- Marie-Antoinette Demagnez de la Rochefoucauld, pour Poésie.
- Louis Auguste Roubaud[51]
- Paul Tavernier[52] pour son tableau Chasse à Courre qui lui avait valu une médaille au Salon de la Société des artistes français de 1883[53].
- Rudolph Marschall[54], pour sa grande lampe en bronze de parquet représentant une femme nue tordant un roseau et nénuphar[réf. nécessaire].
- Henri Selmer pour ses clarinettes[55]
- Georges Henri Guittet[56] (1871-1902), sculpteur[57].
Mention honorable
- Henri Gautreau[58] (1859-1947) inventeur, pour ses réchauds transparents à gaz d'alcool.
-
Jules-Clément Chaplain (1839-1909), Médaille Exposition universelle de 1900 (décernée à Albert Charles Tissandier (1839-1906). Recto.
-
Jules-Clément Chaplain (1839-1909), Médaille Exposition universelle de 1900 (décernée à Albert Charles Tissandier (1839-1906). Verso.
Film de l'exposition
Dessins de l'exposition
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Le pont de l'Alma, Exposition universelle de 1900 (1900), musée Carnavalet.
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Deux ouvriers sur la tour Eiffel.
Photographies de l'exposition
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Une vue générale prise du Trocadéro.
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Le pont Alexandre-III au moment de son inauguration en 1900.
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La porte monumentale de Binet, place de la Concorde, entrée principale de l'Exposition.
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L'inauguration au pied de la tour Eiffel.
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Vue prise depuis le premier étage de la tour Eiffel.
Notes et références
- Exposition 1900.
- L'heure de travail est alors payée entre 40 et 50 centimes.
- BIE.
- Isabelle Krzywkowski et Sylvie Thorel-Cailleteau, Anamorphoses décadentes : l'art de la défiguration, 1880-1914, Presses Paris Sorbonne, , p. 225.
- Éric Biétry-Rivierre, « Paris 1900 : la tournée des grands ducs », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 8 / dimanche 9 avril 2014, p. 28.
- Dominique Lobstein, interviewé par Éric Biétry-Rivierre, « Dominique Lobstein : "La Parisienne est une invention" », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 8-dimanche 9 avril 2014, p. 28.
- Photos d'époque de la grande roue.
- Bernard Hasquenoph, « Les métamorphoses du parvis Notre-Dame de Paris », sur louvrepourtous.fr, (consulté le ).
- « Le village russe - Les Isbas de la villa Beauséjour et de Saint-Cloud », sur expositions-universelles.fr (consulté le ).
- Uwe Fleckner, Thomas-W. Gaehtgens, De Grünewald à Menzel : L'image de l'art allemand en France au XIXe siècle, p. 342 (en ligne).
- T wie Traubensaal, Verein für Medieninformation und Mediendokumentation (voir en ligne).
- « L'accident de l'exposition », L'Aurore, 19 août 1900, p. 1 et 2 (en ligne).
- Henri Petitjean, « L'accident des Invalides », Le Figaro, 19 août 1900, p. 2 (en ligne).
- « L'accident de la passerelle des Invalides », Le Radical, 20 août 1900, p. 2. (en ligne).
- « Une nouvelle catastrophe à l'exposition », Le Journal de Roubaix, 20 août 1900, p. 2 ([PDF] en ligne).
- « Une barrière qui se rompt », Le Rappel, 20 août 1900, seconde édition, p. 3 (en ligne).
- « L'accident de l'exposition », L'Égalité de Roubaix Tourcoing, 21 août 1900, p. 1 et 2 ([PDF] en ligne).
- « L'accident de l'exposition », L'Égalité de Roubaix Tourcoing, 22 août 1900, p. 2 ([PDF] en ligne).
- « Accident de l'exposition. Les obsèques des victimes », Le Journal de Roubaix, 24 août 1900, p. 1 ([PDF] http://www.bn-r.fr/presse/pdf/PRA_JRX/PDF/1900/PRA_JRX_19000824_001.pdf en ligne]).
- « À l'Exposition. L'accident de la passerelle des Invalides », Le Journal de Roubaix, 25 août 1900, p. 2 ([PDF] http://www.bn-r.fr/presse/pdf/PRA_JRX/PDF/1900/PRA_JRX_19000825_002.pdf en ligne]).
- « L'accident de l'exposition. Funérailles de M. Lécaillet », Le Journal de Roubaix, 26 août 1900, p. 4 ([PDF] http://www.bn-r.fr/presse/pdf/PRA_JRX/PDF/1900/PRA_JRX_19000826_004.pdf en ligne]).
- « Palais de l'Electricité et le Château d'Eau », sur worldfairs.info (consulté le )
- « TOP 10 des maisons insolites à Paris », pariszigzag.fr, consulté le 12 juillet 2021.
- « Le lieu bien gardé : la Cité du Figuier », vivreparis.fr, 5 juillet 2019
- Aricle sur le site Worlfairs.info.
- Liste des phonogrammes composant le musée phonographique de la Société d'anthropologie.
- Enregistrements sonores effectués par Léon Azoulay lors de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris Archives sonores CNRS Musée de l'Homme (Centre de Recherche en Ethnomusicologie,LESC UMR 7186, CNRS).
- Patrick Grisel, Claude Delclaux, "Léopold Mourier - Le restaurateur Philantrophe, de Montjoux aux Champs Elysées, .
- Site consacré à Marie Quinton.
- Récompenses 1900, Extrait de l'article 88 - décret du 26 juin 1900, p. VIII.
- Récompenses 1900, p. 195.
- Frédéric Herbin, Lorraine 1900. Photographies de Henri Bellieni, Nancy, Éditions Place Stanislas, 2009.
- Récompenses 1900, p. 199.
- Récompenses 1900, classe 110 (initiative publique ou privée en vue du bien-être des citoyens), p. 1232.
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- Récompenses 1900, classe 61 (sirops et liqueurs, spiritueux divers ; alcools d'industrie), p. 726.
- « Le genièvre de Houlle, une tradition de plus de 2 siècles » (consulté en ).
- « Léon Poussigue », Base Léonore (consulté en ). Cliquer 8 fois sur la flèche à droite du document affiché pour amener à la 2e page des "États de service", qui indique une médaille d'or à l'exposition universelle de 1900.
- Récompenses 1900, classe 43 (matériels et procédés de l'horticulture et de l'arboriculture), p. 474.
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- Emmanuel-Charles Bénézit et al., Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs…, t. 2 : D-K, Paris, Ernerst Gründ, , 822 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 438.
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- Récompenses 1900, p. 71.
- Récompenses 1900, p. 856.
- Récompenses 1900, p. 131.
- Récompenses 1900, classe 7 (peintures, cartons et dessins), p. 117.
- Le Livre d'or des peintres exposants..., 1907, p. 567 : « Parmi ses principaux envois aux Salons de la Société des Artistes Français, nous retiendrons : Chasse à Courre, qui, au Salon de 1883, valait une 3e médaille à l'artiste et représentait le talent du peintre à l'Exposition Universelle de 1900 où il obtenait une médaille de bronze ».
- (en) « Rudolph Marschall », American Journal of Numismatics, vol. 45, no 1, , p. 26–27 (voir p. 26) (lire en ligne [sur jstor.org], consulté en ).
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- « Échos », La Revue septentrionale, no 9, , p. 320 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
- Récompenses 1900, classe 74 (appareils et procédés du chauffage et de la ventilation), p. 871.
Voir aussi
Bibliographie
- Christian-Philippe Chanut, Histoire française des foires et des Expositions universelles, Paris, Baudouin, 1980.
- Guillaume Evrard, « À la recherche d’un nouveau regard : le Canada s’expose à Paris, 1900 », dans Paul Guillaume et Laurier Turgeon (ed.), Regards croisés sur le Canada et la France, Paris et Québec, Éditions du CTHS et Presses de l’Université Laval, , sur academia.edu (lire en ligne), p. 329-346.
- Émile Lefèvre, Les houillères à l'Exposition de 1900, Lille, G. Dubar & Cie, 1900. Accessible en texte intégral sur NordNum.
- Jean-Christophe Mabire, L'Exposition universelle de 1900, L'Harmattan, 2000.
- Roger Marx, La décoration et les industries d'art à l’Exposition universelle de 1900, Paris : Ch. Delagrave, 1901 (lire en ligne).
- Jules-Charles Roux, Exposition universelle de 1900. Les colonies françaises, Imprimerie nationale, 1902.
- Catalogue des Expositions des monuments historiques et de l'Exposition des édifices diocésains : Exposition universelle de 1900 à Paris, Paris, Chamerot et Renouard, , 154 p., sur 1886.u-bordeaux-montaigne.fr (lire en ligne).
- [Récompenses 1900] Exposition universelle de 1900 à Paris. Liste des récompenses, Paris, Imprimerie nationale, , 1473 p., sur gallica (lire en ligne). .
Œuvres littéraires
- Maxime Chattam, Léviatemps.
- Hervé Jubert, Le palais des mirages.
- Paul Morand, 1900, Les Éditions de France, 1931 ; Flammarion, 1942.
- Jérôme Prieur, Babylone 1900, Éditions La Pionnière, 2010.
- Jérôme Hallier, Les portraits sonores du Dr Léon Azoulay, Flammarion, 2018.
Articles connexes
- Exposition universelle
- Expositions universelles de Paris
- Exposition 1900, court-métrage documentaire français de Marc Allégret
- Paris-Toulouse-Paris
- Innovation en Europe à la Belle Époque
- Exposition de matériel ferroviaire lors de l'exposition universelle internationale de 1900
- Catégorie:Construit pour l'Exposition universelle de 1900
- Tour du travail
Liens externes
Image externe | |
Recueil Exposition universelle de 1900, Collection Georges Sirot, lire en ligne sur Gallica |
Image externe | |
Exposition universelle de 1900, Portraits des commissaires généraux, Photographies Eugène Pirou, 1900 lire en ligne sur Gallica |
- Site officiel du BIE.
- P. Brodard, Guide illustré du Bon Marché - l'Exposition et Paris au vingtième siècle, 1900, sur archive.org.
- R. Baschet, Guide Lemercier : dictionnaire pratique des objets exposés et des attractions, 1900, sur gallica.
- 1900, Exposition universelle et internationale de Paris Bilan d'un siècle.
- Photos et cartes postales de l'Exposition.
- Photos de la grande roue.
- Paris Exposition of 1900 Un ensemble de photographies en couleur prises par William Henry Goodyear (1846–1923), du Brooklyn Museum.
- Exposition virtuelle "Les Expositions universelles à Paris 1867-1900" Bibliothèque nationale de France.
- Enregistrements sonores effectués par Léon Azoulay lors de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris Archives sonores CNRS Musée de l'Homme (Centre de Recherche en Ethnomusicologie, LESC UMR 7186, CNRS).
- G. Devez, Exposition universelle de 1900 : Guyane française : notice sur les produits de la Guyane française, réunis par les soins du Comité local de la colonie et figurant à L'Exposition universelle de 1900, Imprimerie Crété de l'arbre, , 114 p. (lire en ligne).
- Exposition virtuelle Palais, pavillons et galeries : les bâtiments des Expositions universelles en représentation (1798-1900), Conservatoire numérique des arts et métiers.
- Les archives relatives à l'Exposition universelle de 1900 sont conservées aux Archives nationales sur le site de Pierrefitte-sur-Seine. Outre les dossiers administratifs relatifs à l’organisation de l’Exposition, les fonds contiennent de nombreux documents iconographiques.
- Les Annales des Mines : Gilles Thomas, « La partie immergée de Exposition universelle internationale de 1900. Mines et mineurs entre réalité et imaginaire »
Médias utilisés sur cette page
Vue des ouvriers de la Tour Eiffel par Paul Renouard
Laure Antoinette Brouardel (1852-1936). "Exposition universelle de 1900 : le vieux Paris, 1900". Paris, musée Carnavalet.
Le pavillon de la Bosnie-Herzégovine à l'exposition universelle de Paris en 1900
Auteur/Créateur: Brooklyn Museum, Licence: No restrictions
Original description: Paris Exposition: Russian Pavilion, Paris, France, 1900. The National Pavilion of Russia. It is within the Trocadero Gardens Brooklyn Museum Archives. - Extra information: This is not the national pavilon of Russia which was located in the section Pavillons des Puissances étrangères but the Pavillon de l'Asie russe et de la Sibérie by Robert Meltzer located in the section colonies étrangères, part of the "Exposition Coloniale" held in the Gardens of the ancient Palace of Trocadero.
Le pavillon de la Belgique de style gothique flamboyant, à l'exposition universelle de Paris en 1900, sur le modèle de l'hôtel de ville d'Audenarde
Auteur/Créateur: Decryptys, Licence: CC BY-SA 4.0
Exposition universelle de 1900 billet d'entrée
La foule vue du premier étage de la Tour Eiffel lors de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris
Plan Pratique de l'Exposition Universelle de 1900 ...contenant tous les Palais et Pavillons "Souvenirs de l'Exposition"
Format 50x70 cm
Supplément au Panorama Editeur Ludovic Baschet 12. rue de l'Abbaye Paris 1900
Dessin de H. LokayPhoto prise du premier étage de la Tour Eiffel en 1900 lors de l'exposition universelle à Paris
Auteur/Créateur: Brooklyn Museum, Licence: No restrictions
Exposition Universelle, vue aérienne, Paris, France, 1900. Vue aérienne de l'Expositon avec Tour Eiffel. Brooklyn Museum Archives. - Au premier plan: section "Exposition Coloniale" bâtie au pied de l'ancien Palais du Trocadéro.
Exposition universelle de Paris de 1900. Gravure représentant, sous forme d'une vue à vol d’oiseau, le Grand Palais, le Petit Palais et les pavillons de l'esplanade des Invalides, des quais de la Seine, du Champ de Mars et du Trocadéro.
Affiche de l'Exposition Universelle de 1900. Exemplaire tronqué en partie basse. Éditions Montgredien et Cie, Paris.
Vue de l'Exposition universelle de 1900 à Paris
1906 Lambert automobile
Exposition Universelle 1900 Paris - Pavillon de la Hongrie, avec à gauche reproduction de la façade du Palais Rákóczi. Illustration „Le Petit Journal. Supplément illustré.” (Paris, mars 1900)
Laure Antoinette Brouardel (1852-1936). Exposition universelle de 1900 : le vieux Paris, 1900". Paris, musée Carnavalet.
Vue de l'exposition Universelle de 1900 à Paris sous un soudain orage, dessin de Paul Renouard
Vue aérienne sur le cabaret Belle Meunière - 1900
Auteur/Créateur: Joseph Hawkes, Licence: No restrictions
Le pavillon de la Grèce à l'exposition universelle de Paris en 1900. Pavillon néo-byzantin, Lucien Magne, architecte.
Auteur/Créateur: Brooklyn Museum, Licence: No restrictions
Paris Exposition: Vieux Paris (Old Paris), Paris, France, 1900. Vieux Paris: recreation of a medieval city. Brooklyn Museum Archives.
Axel Gallénin näyttelilleasettajakortin kääntöpuoli Pariisin maailmannäyttelystä vuodelta 1900.
Gallén osallistui vuoden 1900 Pariisin maailmannäyttelyn Suomen paviljonkiin maalauksilla, grafiikalla ja erilaisilla taiteellisilla suunnittelutöillä. Edellisen vuoden keväällä Suomen Käsityön ystävät ja Louis Sparren johtama Iris-tehdas tilasivat häneltä sisustussuunnitelmat paviljongin suomalaistyylistä huonetta (Iris-huonetta) varten. Huoneen esineistöön kuului mm. Liekki-ryijy. Samaan aikaan Gallén suunnitteli paviljongin keskushalliin kattofreskot Ilmarinen kyntää kyisen pellon, Sammon taonta, Sammon puolustus sekä Pakanuus ja kristinusko. Helmikuussa 1900 hän lähti Pariisiin ja toteutti freskot työryhmineen. Suomen paviljonki oli menestys, ja sen maalaukset ja tekstiilit palkittiin kultamitalilla, huonekalut ja grafiikka hopeamitalilla. Freskot tuhoutuivat paviljongin purkamisen yhteydessä eikä Gallén maalannut niitä uudelleen ennen kuin muunneltuina Kansallismuseoon vuonna 1928.
paikka:
ajoitus: 1900
tekijä:
objektin mitat: 104x63mm
tekniikka:
merkintöjä:
inventointinumero: Kot. 1.a/37
kokoelma: Akseli Gallen-Kallelan valokuvakokoelma
tutki lisää / explore further:
www.gallen-kallela.fi
www.halooakseli.fi
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Auteur/Créateur:
Paris Exposition: Pavillon de la Suède, Paris, France, 1900. Le Pavillon de la Suède situé dans la partie ouest du Quai des Nations. (...) - Information complémentaire: la tour au fond appartient au Pavillon de Monaco.
Auteur/Créateur: Selvejp, Licence: CC BY-SA 3.0
Médaille
République française. Exposition universelle de Paris 1900. http://fr.wikipedia.org/wiki/Exposition_universelle_de_1900 Décernée à Albert Charles TISSANDIER (1839 - 1906) fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Tissandier Graveur : Jules-Clément CHAPLAIN (1839-1909) http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Chaplain Bronze
Diamètre 64 mm, poids 97 grsPoster featuring Mme Réjane and giving the names of eighteen other "famous artists" shown in "living visions" at the 1900 Paris Exposition using the Gratioulet-Lioret system of sound film . Phono-Cinéma-Théâtre, rue de Paris, Exposition Universelle 1900, Paris.
Le Palais du Trocadéro à Paris, bâtiment construit pour l’exposition universelle de 1878.
Laure Brouardel, née Lapierre (1852-1936). "Exposition de 1900 - le pavillon de la Roumanie", 1900. Dessin. Paris, musée Carnavalet.
0:00 - Part 1, French footage
18:58 - Part 2, Edison footage 31:11 - Stereoscopic views of the Exhibition
Compiled footage of the Paris Exhibition comprised of surviving reels from 2 collections - French filmmakers and Thomas Edisons cameramen. Added in sound and speed correction on each clip. Actuality documentaryOfficial opening ceremony of the world fair 1900 in Paris. Photography, reproduction, no restrictions on use.
Laure Antoinette Brouardel (1852-1936). "Exposition universelle de 1900 : pavillon de la Tunisie". Paris, musée Carnavalet.
Auteur/Créateur: Eric Pouhier, Licence: CC BY-SA 4.0
Le Grand Palais depuis le pont Alexandre-III à Paris (France).
Auteur/Créateur: unknown, Licence: No restrictions
Laure Antoinette Brouardel (1852-1936). "Exposition de 1900 : le pont de l'Alma". Paris, musée Carnavalet.
Bon über 20 Francs der Exposition Universelle de 1900 vom 13. Juni 1896
Vue de la construction de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris par Paul Renouard
Deux ouvriers de la Tour Eiffel par Paul Renouard lors de l'Exposition Universelle de 1900
View of the Exposition universelle Paris 1900.
Le pavillon de la Turquie à l'exposition universelle de Paris en 1900
Laure Antoinette Brouardel (1852-1936). Exposition universelle de 1900 : le pavillon de la Turquie, 1900". Paris, musée Carnavalet.
Auteur/Créateur: https://phabricator.wikimedia.org/diffusion/GOJU/browse/master/AUTHORS.txt, Licence: MIT
An icon from the OOjs UI MediaWiki lib.
Auteur/Créateur: Selvejp, Licence: CC BY-SA 3.0
Médaille
République française. Exposition universelle 1900. http://fr.wikipedia.org/wiki/Exposition_universelle_de_1900 Décernée à Albert Charles TISSANDIER (1839 - 1906) fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Tissandier Graveur : Jules-Clément CHAPLAIN (1839-1909) http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Chaplain Bronze
Diamètre 64 mm, poids 97 grsVue du Champ-de-Mars en direction du Château d'eau et du Palais de l'Electricité précédés.
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- Respectivement à gauche et à droite, du Palais des Industries chimiques et du Palais des Industries mécaniques ainsi que de deux des quatre kiosques à musique édifiés sur le Champ-de-Mars (dont l'un a été remonté ultérieurement à Alfortville [1] et détruit au début des années trente). Exposition Universelle (1900), Paris.
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Alexandre III, bridge, Exposition Universal, 1900, Paris, France
Le pavillon des USA à l'exposition universelle de Paris en 1900
Auteur/Créateur: Brooklyn Museum, Licence: No restrictions
Paris Exposition: Pont Alexandre III, Paris, France, 1900. View from the Ponte Alexandre III bridge. View of the Palace of Decorative Arts and Esplanades des Invalides. Brooklyn Museum Archives.
Entrée de l'exposition de 1900 place de la Concorde
Ticket d'entrée à l'exposition universelle de 1900, Paris.
(c) Cristian Lorini, CC BY-SA 3.0
Avenue Winston-Churchill en direction du pont Alexandre-III avec l'esplanade et de l'hôtel des Invalides en arrière-fond.
Le pavillon de la Hongrie à l'exposition universelle de Paris en 1900
Le pavillon de l'Italie à l'exposition universelle de Paris en 1900