Pierre Harmel
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Pierre Harmel | |
Pierre Harmel en 1965. |
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Fonctions | |
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Président du Sénat belge | |
– (3 ans, 7 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Paul Struye |
Successeur | Robert Vandekerckhove |
Premier ministre de Belgique | |
– (7 mois et 19 jours) |
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Monarque | Baudouin |
Gouvernement | Harmel |
Législature | 39e |
Coalition | PSC-PSB |
Prédécesseur | Théo Lefèvre |
Successeur | Paul Vanden Boeynants |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Uccle (Belgique) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Bruxelles (Belgique) |
Nationalité | belge |
Parti politique |
PSC-CVP PSC |
Profession | Professeur d’université |
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Premiers ministres belges | |
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Le comte[1] Pierre Harmel, né le à Uccle (Bruxelles) et décédé le à Bruxelles[2], est un homme d'État belge de tendance social-chrétienne.
Biographie
Docteur en droit, licencié en sciences sociales et en notariat. Il est aussi Agrégé de l'enseignement supérieur en droit fiscal. Avant la guerre, il fut président national de l’Action catholique de la jeunesse belge (ACJB). Mobilisé, en 1939, il participe en à la campagne des 18 jours où après la capitulation, il est fait prisonnier par l'armée allemande.
Après la guerre, il devient professeur à l'Université de l'État à Liège. Il devint membre et vice-président de « La Relève », un groupe de réflexion et de discussion politique au sein du PSC qui joua un rôle important à la formation du CVP.
Pierre Harmel est élu député social-chrétien à la Chambre des représentants en 1946. Sa proposition de loi demandant la mise en place d'un centre de recherche pour la solution nationale des problèmes sociaux et juridiques en régions wallonne et flamande a été adoptée en 1947. Le Centre Harmel publia en 1958 le rapport de ses réflexions.
Il représente la Belgique à la 4e session de l'Assemblée des Nations unies en 1949. Ministre de l'Instruction publique entre 1950 à 1954. À cette occasion, il fera adopter de nouvelles lois scolaires, favorables à l'enseignement libre confessionnel qui seront à l'origine de la nouvelle guerre scolaire en Belgique [3]. Ministre de la Justice entre juin 1958 et novembre 1958, des Affaires culturelles de 1958 à 1960 et de la Fonction publique de 1960 à 1961. Il est nommé Premier ministre le et le reste jusqu'au où il est à la tête d'un gouvernement entre sociaux-chrétiens et socialistes. Entre 1966 et 1973, il est ministre des Affaires étrangères. À l'époque, il plaide pour une défense forte, alliée à des relations stables avec les pays de l'Est (doctrine Harmel qui inspira l'OTAN).
EN 1973, il est nommé ministre d'État puis est élu, la même année, à la présidence du Sénat, fonction qu'il occupe jusqu'aux élections législatives d'. En 1991, le roi Baudouin lui confère le titre de comte pour lui et tous ses descendants.
Distinctions
- Nommé ministre d'État le .
- Concession de noblesse héréditaire et du titre de comte pour lui et tous ses descendants, accordée par le roi Baudouin, en 1991[1].
- Officier du Mérite wallon (O.M.W.) à titre posthume en 2012.
Sources
- BERNARDO Y GARCIA L.A., Inventaire des archives de Pierre Harmel pour les années 1921-2000, série Inventaires Archives générales du Royaume n°355, publication n°4412, Archives générales du Royaume, Bruxelles, 2004
Bibliographie
- Vincent Dujardin, Pierre Harmel, Éditions Le Cri, Bruxelles, 2004 (ISBN 2-87106-350-8)
Notes et références
- Philippe de Bounam de Ryckolt et Georges de Hemptinne, Lettres de noblesse octroyées par Sa Majesté Baudouin Roi des Belges (1991-1993), Bruxelles, Collection Heraldica Belgica, , 67 p., p. 25
- « Pierre Harmel est décédé », sur BelRTL
- Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2010, p. 137
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Brève biographie et inventaire des papiers de Pierre Harmel, conservés aux Archives générales du Royaume.
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Les petites armoiries du Royaume de Belgique
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Les grandes armoiries du Royaume de Belgique
“ |
GRAND SCEAU DE L'ÉTAT.
De sable, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, l'écu timbré d'un heaume ou casque d'or, bordé, damasquiné, taré de front, ouvert et sans grilles, fourré de gueules et sommé d'une couronne royale d'or, aux lambrequins d'or et de sable; l'écu entouré du collier de l'ordre de Léopold, accompagné de deux sceptres d'or passés en sautoir, à dextre, à la main de justice, et à senestre au lion de l'écu. Supports : deux lions léopardés au naturel, tenant chacun une bannière d'or, frangée de même, tiercée en pal de sable, d'or et de gueules. Le tout posé sous un pavillon de gueules herminé, bordé, frangé, houppé et cordonné d'or avec la couronne royale en comble, d'où issent deux bandelettes d'argent bordées et houppées d'or. Derrière le pavillon et au-dessus, un panonceau ondoyant au couleurs de Belgique, chargé de l'écusson de Brabant, semblable à celui du royaume, lequel panonceau est accosté des bannières des huit autres provinces; savoir: A dextre:
A senestre:
Devise: L'union fait la force en lettres d'or sur un ruban de gueules liseré de sable. |
” |
—Arrêté royal du 17 Mars 1837 sur le sceau de l'État |
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Ruban de revers d'un Officier du Mérite Wallon
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Embleen van de Belgische Senaat.