Albert II (roi des Belges)

Albert II
Illustration.
Le roi Albert II en 2010.
Titre
Roi des Belges

(19 ans, 11 mois et 12 jours)
Premier ministre Jean-Luc Dehaene
Guy Verhofstadt
Yves Leterme
Herman Van Rompuy
Yves Leterme
Elio Di Rupo
Prédécesseur Baudouin
Successeur Philippe
Héritier présomptif du trône de Belgique

(42 ans et 14 jours)
Monarque Baudouin
Prédécesseur Baudouin, duc de Brabant
Successeur Philippe, duc de Brabant
Biographie
Titre complet Voir Titulature
Dynastie Maison de Belgique
Nom de naissance Albert Félix Humbert
Théodore Christian Eugène Marie de Belgique
Date de naissance
Lieu de naissance Laeken (Belgique)
Père Léopold III
Mère Astrid de Suède
Conjoint Paola Ruffo di Calabria
Enfants Philippe Red crown.png
Astrid de Belgique
Laurent de Belgique
Delphine de Belgique (fille naturelle légitimée en 2020)
Religion Catholicisme
Résidence Château du Belvédère

Signature de Albert II

Albert II (roi des Belges) Albert II (roi des Belges)
Rois des Belges

Albert II, né le au château du Stuyvenberg, second fils du roi Léopold III et de la reine Astrid[1], couple dont il est actuellement le dernier enfant encore vivant, a été roi des Belges, le sixième depuis 1830, du , à la suite de la mort de son frère Baudouin () au , date de son abdication.

Titré prince de Liège[2] à la naissance, il est le frère cadet de la grande-duchesse Joséphine-Charlotte et de Baudouin.

Il prête serment devant les Chambres réunies () en néerlandais, en français et en allemand.

Le , il annonce sa décision d'abdiquer le suivant, jour de la fête nationale belge. Son fils aîné, le prince Philippe, duc de Brabant, lui succède.

La reine Astrid, mère d'Albert.

Biographie

Enfance (1934-1950)

Les princes Baudouin et Albert en 1940.

Son enfance et son adolescence sont marquées par la mort accidentelle de sa mère, le , à Küssnacht, en Suisse.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il vit en France et en Espagne, mais surtout à Bruxelles.

Le , dixième anniversaire du jeune prince, est aussi la date du débarquement de Normandie. La famille royale belge est alors emmenée en Allemagne, puis en Autriche, où elle est libérée le par les troupes américaines.

Cette libération ne signifie pas le retour au pays. La « question royale » oblige en effet la famille à s'exiler en Suisse, où elle reste jusqu'en .

Albert est durant quelques années étudiant à l'Institut Le Rosey à Rolle (canton de Vaud[3]).

Le , le frère aîné d'Albert, Baudouin, duc de Brabant, devient prince royal, puis roi des Belges le , le lendemain de l'abdication de son père, le roi Léopold III.

Prince royal (1950-1993)

Officier de la marine belge

De retour en Belgique, le prince Albert entreprend une formation militaire dans la marine belge.

Il est promu aspirant en 1953, enseigne de vaisseau en 1954, lieutenant de vaisseau en 1957, capitaine de frégate en 1959, capitaine de vaisseau en 1964 et amiral de flottille en 1971.

Premiers rôles

En 1954, il obtient son premier rôle officiel : la présidence du conseil général de la Caisse générale d'épargne et de retraite (CGER), où il restera jusqu'à sa suppression en 1991.

Le prince de Liège[2] est choisi comme parrain de son neveu, le grand-duc Henri de Luxembourg, né en 1955, et de sa demi-sœur, la princesse Maria-Esméralda de Belgique, née en 1956.

Mariage avec Paola (1959)

Albert et Paola en 1969.

Le , il épouse à Bruxelles Paola Ruffo di Calabria, issue d'une famille princière italienne. Ils s’installent au château du Belvédère. À la suite de l'absence d'héritier du couple royal, ce sont le prince Albert et la princesse Paola qui vont assurer l'avenir de la dynastie avec leurs trois enfants : Philippe (né le ), Astrid (née le ) et Laurent (né le ). À la fin des années 1960, le couple princier connaît une crise conjugale, notamment à la suite de la liaison d'Albert avec la baronne Sybille de Selys Longchamps[4], et un divorce est envisagé avant leur réconciliation. De cette liaison est née Delphine de Saxe-Cobourg le , dont le roi Albert II reconnaît la paternité le 26 janvier 2020, à la suite d'un test ADN ordonné par la Cour de cassation, mettant ainsi un terme à tout recours[5].

Président d'associations

En 1958, Albert devient président de la Croix-Rouge de Belgique, sénateur de droit et président d'honneur du Comité olympique et interfédéral belge (COIB). En 1962, il accepte la présidence d'honneur de l'Office belge du commerce extérieur et effectue une centaine de missions économiques partout dans le monde. Le prince Albert occupe ces fonctions jusqu'à son accession au trône.

Afin de lui rendre hommage, la Fédération des Entreprises de Belgique et la fondation Roi Baudouin créent en 1984 le fonds Prince Albert, qui remet chaque année des bourses pour la formation de jeunes cadres belges qui ont l'intention de se lancer dans l'exportation.

Roi des Belges (1993-2013)

Étendard personnel du roi Albert II.

À la suite du décès de son frère Baudouin, Albert prête serment le comme sixième roi des Belges et accède au trône, à l'âge de 59 ans.

Principes politiques

Contrairement à ses cinq prédécesseurs, il règne sur un État fédéral, dont il a contresigné la constitution le . Albert II estime que son rôle principal est d'encourager et de soutenir l'entente entre le niveau fédéral, les trois régions et les trois communautés. Il prône une meilleure connaissance des trois langues nationales et dénonce en 2006 le « séparatisme explicite ou feutré ».

Partisan d'une société multiculturelle, il dénonce régulièrement dans ses discours le racisme et la xénophobie et soutient activement le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme. Depuis son accession au trône, il n'a reçu en audience aucun représentant de l'extrême droite et ne les convie pas aux réceptions du Palais royal.

Le roi préside chaque année la cérémonie du à la colonne du Congrès et accorde son haut patronage à diverses associations patriotiques, comme le Comité national belge du Souvenir et la Ligue royale belge des Vétérans du roi Léopold III.

Comme son frère, Albert II est un européen convaincu qui soutient toutes les initiatives en faveur de la construction européenne, comme le passage du franc belge à l'euro[réf. nécessaire] ou la création d'une future armée commune. Il accorde aussi beaucoup d'attention aux anciennes colonies belges d'Afrique centrale et à l'image de la Belgique à l'étranger.

Sur le plan religieux, le couple royal est croyant et pratiquant mais, contrairement au roi Baudouin, le roi Albert II garde ses convictions religieuses sur le plan privé et respecte les choix démocratiques du Parlement : il a ainsi apposé sa signature sur la loi dépénalisant l'euthanasie et sur la loi autorisant les mariages homosexuels, malgré l'opposition de l'Église catholique. Les baptêmes de tous ses petits-enfants sont célébrés en privé et ne donnent lieu à aucune cérémonie officielle. Cette attitude est conforme aux vues des défenseurs de la laïcité de l'État.

L'affaire Dutroux

À l'époque de l'affaire Dutroux en 1996, le couple royal reçoit durant une semaine tous les parents d'enfants disparus. Le roi prononce ensuite des discours très critiques envers la police et la justice, sans pour autant se fâcher avec le gouvernement Dehaene II. Il milite pour la création à Bruxelles de Child Focus, le centre européen pour enfants disparus et sexuellement exploités, dont la reine Paola devient présidente d'honneur. Au cours de ces mois mouvementés, la monarchie est la seule institution belge à sortir renforcée.

La crise politique de 2010

Durant la crise politique de 2010-2011 qui dura 541 jours (la plus longue de l'histoire politique belge), Albert II montra son agacement dans son discours traditionnel prononcé lors de la Fête nationale belge, le . Il y rappela fortement son rôle constitutionnel en tenant à mettre en garde sur l'attitude des responsables politiques belges peu favorables à s'entendre pour former un gouvernement et ainsi à trouver un compromis pour sauvegarder l'avenir du pays. Il s'impliqua avec ténacité et fermeté pour aboutir à une issue à cette crise en se présentant comme le dernier rempart contre l'éclatement de la Belgique en deux entités flamande et wallonne. La crise se termina, au grand soulagement d'Albert II, par la nomination du socialiste Elio Di Rupo au poste de Premier ministre le .

Politique culturelle

Dans le domaine culturel, la reine Paola crée un comité artistique chargé d'intégrer l'art contemporain belge au Palais royal de Bruxelles, construit au XIXe siècle. Des œuvres de Jan Fabre, Marthe Wéry, Dirk Braeckman et Patrick Corillon sont inaugurées en 2002 et 2004.

Le roi Albert II accorde notamment son haut patronage aux Amis des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à la Fédération nationale des compagnies dramatiques, à l'Union des Entomologistes belges, au Cercle d'art théâtral de Bruxelles et à l'Association royale Dynastie et Patrimoine culturel.

Modernisation de la monarchie

Avec son épouse, il a considérablement modernisé la monarchie belge et l'a ouverte aux médias.

En 2006, il a supprimé le poste de grand maréchal de la Cour, jugé désuet.

Comme la Constitution belge l'y autorise, le roi accorde chaque année des titres de noblesse à des Belges méritants. Il ne s'agit cependant pas d'une prérogative du roi seul, mais de l'institution royale, c'est-à-dire du roi et de ses ministres. Les anoblissements se font après avis de la Commission consultative pour les faveurs nobiliaires et sur proposition du ministre des Affaires étrangères.

Voici quelques exemples : les astronautes Dirk Frimout et Frank De Winne, le président du Comité international olympique Jacques Rogge, les hommes d'affaires Maurice Lippens, Albert Frère et Aldo Vastapane, le dessinateur François Schuiten, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker, le peintre Roger Raveel, le cinéaste André Delvaux, la chanteuse populaire Annie Cordy, le musicien de jazz Toots Thielemans, le champion cycliste Eddy Merckx, le mathématicien Pierre Deligneetc.

Voyages à l'étranger

Comme son frère, Albert II profite de son règne pour mettre en avant la Belgique sur la scène internationale.

La fin du règne et l'abdication

Le roi Albert II est depuis 2010 l'objet de rumeurs (toujours démenties officiellement) sur une éventuelle abdication en faveur du prince héritier Philippe, son fils aîné, duc de Brabant. Le journal Le Soir s'est fait plus insistant dans sa parution du [6] en évoquant l'idée d'une possible abdication le , sans doute due aux conséquences de récents problèmes de santé et d'ordre privé rencontrés par le souverain.

Le , le roi Albert II annonce finalement son abdication par ces mots : « Je constate que mon âge et ma santé ne me permettent plus d'exercer ma fonction comme je le voudrais. Ce serait manquer à mes devoirs et à ma conception de la fonction royale que de vouloir me maintenir en exercice à tout prix. Sans être en mesure d'assumer pleinement mon rôle, c'est une question élémentaire de respect envers les institutions et envers vous, chers concitoyens. Après vingt ans de règne, j'estime donc que le moment est venu de passer le flambeau à la génération suivante. Je constate que le prince Philippe est bien préparé pour me succéder. » Le bilan de son règne est salué par la presse belge, le Soir saluant son « sens aigu des responsabilités dans des crises politiques d'une profonde gravité », la Libre Belgique déclarant qu'il a « incarné un règne fort, courageux et chaleureux »[7].

Le roi Albert II signe l'acte d'abdication le , jour de la fête nationale belge, à 10 h 45, mettant ainsi fin à près de 20 ans de règne[8]. Son fils Philippe lui succède le même jour en prêtant serment devant les chambres réunies. Albert II est le second roi des Belges à abdiquer après Léopold III, qui l'avait fait en 1951 en faveur de son fils Baudouin, frère et prédécesseur d'Albert II.

Après l'abdication

Titres et armoiries

Un arrêté royal du , paru au Moniteur belge le , prévoit que le roi ou la reine qui a abdiqué porte les armes royales chargées d'un lambel « à trois pendants de gueules ».

L'ex-roi conserve le prédicat de « Majesté » et est donc appelé « Sa Majesté le roi Albert ».

L'affaire Delphine

Le 27 janvier 2020, le roi Albert II reconnaît Delphine Boel comme étant sa fille illégitime, à la suite de la publication des résultats du test ADN auquel il s'est soumis. Le 1er octobre suivant, la cour d'appel de Bruxelles accorde à Delphine le titre de princesse de Belgique et l'appellation de « Delphine de Saxe-Cobourg ». Le 15 octobre 2020, un message commun du roi Philippe et de la princesse Delphine, signé « Philippe & Delphine », révèle que le frère et la sœur se sont rencontrés pour la première fois le 9 octobre au Château de Laeken, résidence du roi, et que ce nouveau lien « va désormais se développer dans un cadre familial ».

Delphine est reçue pour la première fois par son père le 25 octobre 2020, au Château du Belvédère, en présence de la reine Paola.

Titulature

  • -  : Son Altesse Royale Albert, prince de Belgique (naissance) ;
  • -  : Son Altesse Royale le prince de Liège, prince de Belgique[2] ;
  • -  : Sa Majesté le roi des Belges ;
  • depuis le  : Sa Majesté le roi Albert.

Décorations et distinctions

Belges

Il était grand maître de ces cinq ordres pendant la durée de son règne.

Étrangères

Récipiendaire de nombreuses décorations étrangères, Albert II est l’un des seuls chefs d’État européens à être à la fois chevalier de la Toison d’or autrichienne (décernée en 1962 par l’archiduc Otto de Habsbourg) et chevalier de la Toison d’or espagnole (décernée en 1994 par le roi Juan Carlos).

Grades universitaires honorifiques

Le roi Albert II est docteur honoris causa de l'université catholique de Louvain, l'université Saint-Louis de Baguio City (Philippines), l'université de Gand, université libre de Bruxelles, l'université catholique de Mons et la faculté polytechnique de Mons.


Ascendance

Ordre de succession au trône de Belgique

Notes et références

  1. Jiri Louda et Michael MacLagan, Les Dynasties d'Europe, Bordas, 1995 (ISBN 2-04-027115-5), tableau 82 p. 40
  2. Traditionnellement, ce titre est écrit avec un accent aigu : « prince de Liége »), mais la graphie moderne est utilisée officiellement . Voir la notice biographique du roi Albert II sur le site officiel de la famille royale belge.
  3. Julie Eigenmann, « L’Institut Le Rosey prend une école privée valaisanne sous son aile », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Mario Danneels (nl), Paola, de la dolce vita à la couronne, Pire Luc éd., 2002 (ISBN 978-2930240824)
  5. L'ADN a parlé: Albert II "arrête le combat judiciaire et accepte que Delphine Boël devienne son quatrième enfant" rtbf.be, Fabien Van Eeckhaut, 27 janvier 2020
  6. Autre Roi, autre entourage, autre monarchie, Le Soir, édition du 3 mars 2012.
  7. Jean-Claude Meier, « Presse belge: Albert II, «un roi qui nous parle les yeux dans les yeux» », Le Matin Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Succession royale : Albert II a signé l'acte officiel de son abdication, Le Vif/L'Express en ligne, 21 juillet 2013

Voir aussi

Iconographie

Bibliographie

  • Martin Buxant-Steven Samyn, Belgique, un roi sans pays, Plon, Paris, 2011
  • Jo Gérard, Albert II et sa famille, éditions J-M Collet, 1993 (ISBN 2-87367-020-7)
  • Christian Laporte, Albert II - Premier roi fédéral, Racine, 2003 (ISBN 2-87386-318-8)
  • Vincent Leroy, Chroniques du règne d'Albert II, éditions Azimuts, 2006 (ISBN 2-87471-004-0)
  • André Molitor, La fonction royale en Belgique,  éd. Crisp, 1978
  • Patrick Roegiers, La Spectaculaire histoire des rois des Belges, Perrin, 2007 (ISBN 2-262-02451-0)
  • Charles-Emmanuel Schelfhout, Albert de Belgique - Périples économiques (1960-1993), La Dyle, 2004
  • Vincent Leroy, Le règne d'Albert II, Imprimages, 2013

Articles connexes

Liens externes

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Les grandes armoiries du Royaume de Belgique
Nederlands: Groot wapen van het Koninkrijk België
Русский: Большой Герб Бельгии
GRAND SCEAU DE L'ÉTAT.

De sable, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, l'écu timbré d'un heaume ou casque d'or, bordé, damasquiné, taré de front, ouvert et sans grilles, fourré de gueules et sommé d'une couronne royale d'or, aux lambrequins d'or et de sable; l'écu entouré du collier de l'ordre de Léopold, accompagné de deux sceptres d'or passés en sautoir, à dextre, à la main de justice, et à senestre au lion de l'écu.

Supports : deux lions léopardés au naturel, tenant chacun une bannière d'or, frangée de même, tiercée en pal de sable, d'or et de gueules.

Le tout posé sous un pavillon de gueules herminé, bordé, frangé, houppé et cordonné d'or avec la couronne royale en comble, d'où issent deux bandelettes d'argent bordées et houppées d'or. Derrière le pavillon et au-dessus, un panonceau ondoyant au couleurs de Belgique, chargé de l'écusson de Brabant, semblable à celui du royaume, lequel panonceau est accosté des bannières des huit autres provinces; savoir:

A dextre:

1° De Liège, qui est écartelé, au premier, de gueules au perron d'or de trois degrés, soutenu de trois lionceaux accroupis et surmonté d'une pomme de pin, le tout d'or, qui est de la principauté de Liège; au deuxième, de gueules à la fasce d'argent, qui est du duché de Bouillon; au troisième d'argent, à trois lions couronnés de sinop­le, qui est du marquisat de Franchimont; au quatrième, burelé d'or et de gueules de dix pièces, qui est du comté de Looz. Enté en pointe, d'or à trois huchets de gueules enguichés et virolés d'argent, qui est du comté de Hornes.
2° Flandre-Orientale. D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules.
3° Flandre-Occidentale, mi-parti, au premier, d'or gironné d'azur de six pièces à l'écusson de gueules en abime; au deuxième, d'or au lion au lion de sable armé et lampassé de gueules.
4° Anvers, mi-parti, au premier, de gueules à trois tours, deux et une, entretenues par trois courtines, les deux tours de face, surm­ontées de deux mains, l'une en bande et l'autre en barre, le tout d'argent, maçonné et appaumé de sable, au chef de l'Empire, qui est du marquisat du St. Empire; au deuxième, d'or, à trois pals de gueules, à l'écusson d'or posé en abime, chargé d'une aigle éployée de sable, qui est de la seigneurie de Malines; terminé en plaine sous le tout, d'argent au pal d'azur, qui est de la seigneurie de Turnhout.

A senestre:

1° Hainaut, écartelé au premier et quatrième d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules: au deuxième et troisième d'or, au lion de gueules armé et lampassé d'azur.
2° Limbourg, d'argent au lion de gueules, à la queue fourchue en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or.
3° Luxembourg, d'argent, à cinq fasces d'azur, au lion de gueules, à la queue fourchue, couronné d'or, brochant sur le tout.
4° Namur, d'or, au lion de sable armé et lampassé de gueules, au bâton de gueules brochant sur le tout.

Devise: L'union fait la force en lettres d'or sur un ruban de gueules liseré de sable.

—Arrêté royal du 17 Mars 1837 sur le sceau de l'État

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Coat of Arms of the King of the Belgians, in accordance with the Royal Decree published on 19 July and signed on 12 July 2019, by King Philippe of Belgium.
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Les grandes armoiries du Royaume de Belgique
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GRAND SCEAU DE L'ÉTAT.

De sable, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, l'écu timbré d'un heaume ou casque d'or, bordé, damasquiné, taré de front, ouvert et sans grilles, fourré de gueules et sommé d'une couronne royale d'or, aux lambrequins d'or et de sable; l'écu entouré du collier de l'ordre de Léopold, accompagné de deux sceptres d'or passés en sautoir, à dextre, à la main de justice, et à senestre au lion de l'écu.

Supports : deux lions léopardés au naturel, tenant chacun une bannière d'or, frangée de même, tiercée en pal de sable, d'or et de gueules.

Le tout posé sous un pavillon de gueules herminé, bordé, frangé, houppé et cordonné d'or avec la couronne royale en comble, d'où issent deux bandelettes d'argent bordées et houppées d'or. Derrière le pavillon et au-dessus, un panonceau ondoyant au couleurs de Belgique, chargé de l'écusson de Brabant, semblable à celui du royaume, lequel panonceau est accosté des bannières des huit autres provinces; savoir:

A dextre:

1° De Liège, qui est écartelé, au premier, de gueules au perron d'or de trois degrés, soutenu de trois lionceaux accroupis et surmonté d'une pomme de pin, le tout d'or, qui est de la principauté de Liège; au deuxième, de gueules à la fasce d'argent, qui est du duché de Bouillon; au troisième d'argent, à trois lions couronnés de sinop­le, qui est du marquisat de Franchimont; au quatrième, burelé d'or et de gueules de dix pièces, qui est du comté de Looz. Enté en pointe, d'or à trois huchets de gueules enguichés et virolés d'argent, qui est du comté de Hornes.
2° Flandre-Orientale. D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules.
3° Flandre-Occidentale, mi-parti, au premier, d'or gironné d'azur de six pièces à l'écusson de gueules en abime; au deuxième, d'or au lion au lion de sable armé et lampassé de gueules.
4° Anvers, mi-parti, au premier, de gueules à trois tours, deux et une, entretenues par trois courtines, les deux tours de face, surm­ontées de deux mains, l'une en bande et l'autre en barre, le tout d'argent, maçonné et appaumé de sable, au chef de l'Empire, qui est du marquisat du St. Empire; au deuxième, d'or, à trois pals de gueules, à l'écusson d'or posé en abime, chargé d'une aigle éployée de sable, qui est de la seigneurie de Malines; terminé en plaine sous le tout, d'argent au pal d'azur, qui est de la seigneurie de Turnhout.

A senestre:

1° Hainaut, écartelé au premier et quatrième d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules: au deuxième et troisième d'or, au lion de gueules armé et lampassé d'azur.
2° Limbourg, d'argent au lion de gueules, à la queue fourchue en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or.
3° Luxembourg, d'argent, à cinq fasces d'azur, au lion de gueules, à la queue fourchue, couronné d'or, brochant sur le tout.
4° Namur, d'or, au lion de sable armé et lampassé de gueules, au bâton de gueules brochant sur le tout.

Devise: L'union fait la force en lettres d'or sur un ruban de gueules liseré de sable.

—Arrêté royal du 17 Mars 1837 sur le sceau de l'État