Sheryl Swoopes
Vous lisez un « bon article » labellisé en 2013.
Sheryl Swoopes | ||
En 2014 au World Basketball Festival. |
||
Fiche d’identité | ||
---|---|---|
Nom complet | Sheryl Denise Swoopes | |
Nationalité | États-Unis | |
Naissance | Brownfield |
|
Taille | 1,83 m (6′ 0″) | |
Poids | 66 kg (145 lb) | |
Situation en club | ||
Numéro | 22 | |
Poste | Ailière | |
Carrière universitaire ou amateur | ||
1989-1991 1991-1993 |
South Plains Community College Red Raiders de Texas Tech |
|
Draft WNBA | ||
Année | 1997 | |
Franchise | Comets de Houston | |
Carrière professionnelle * | ||
Saison | Club | Moy. pts |
1997 1998 1999 2000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2011 1993-1994 2002 2003 2004 2004-2005 2005 2005-2006 2010 |
Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Comets de Houston Storm de Seattle Shock de Tulsa Basket Bari Stealth de Houston Stealth Fury de Dallas Samara Hawks de Lubbock Taranto Esperides Kalliteas |
15,6 18,3 20,7 18,5 15,6 14,8 18,6 15,5 7,7 7,1 8,2[1] 23,0[2] ? ? ? 7,1[3] ? 19,1[4] ? |
7,1
Sélection en équipe nationale ** | ||
1994-2006 | États-Unis | |
Carrière d’entraîneur | ||
2009-2010 2013-2016 |
Mercer Island Ramblers de Loyola |
|
Basketball Hall of Fame 2016 | ||
Women's Basketball Hall of Fame 2017 | ||
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national. | ||
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel. | ||
modifier |
Sheryl Swoopes, née le à Brownfield au Texas (États-Unis), est une joueuse de basket-ball américaine. Championne universitaire en 1993 avec les Red Raiders de Texas Tech en obtenant le titre de meilleure joueuse du tournoi final, elle remporte quatre titres de la WNBA avec l’équipe des Comets de Houston. Elle est désignée à trois reprises meilleure joueuse de la ligue, et trois fois meilleure joueuse défensive. Elle fait partie de la sélection des quinze meilleures joueuses de WNBA élue pour les quinze ans de la ligue et intronisée en 2016 au Basketball Hall of Fame.
Avec la sélection américaine, elle remporte trois titres de championne olympique, une médaille d'or et deux de bronze au championnat du monde. Très populaire dans son pays, elle est la première joueuse qui voit commercialiser des chaussures de basket à son nom, la Air Swoopes, en référence à Michael Jordan.
Biographie
Jeunesse et high school
Sheryl naît dans une petite ville du Texas. Son père Billy ayant quitté le domicile conjugal lors de ses premiers mois, elle vit avec sa mère, Louise Swoopes, et ses trois frères[S 1]. C'est par l'intermédiaire de ceux-ci qu'elle joue au basket-ball. Désireuse de jouer avec ses deux frères plus âgés, elle est rejetée à l'âge de sept ans sous prétexte que ce n'est pas un sport de filles. Elle veut prouver aux garçons qu'elle peut jouer avec eux et fréquente les playgrounds, profitant de la moindre occasion pour compléter une équipe quand c'est possible[B 1]. Elle doit compenser par d'autres qualités pour compenser le jeu plus physique des garçons, se perfectionnant au dribble pour éviter que ceux-ci ne lui prennent le ballon[S 2]. Elle gagne progressivement le respect et le surnom de « Tornade du Texas »[B 1].
À l'âge de huit ans, elle rejoint une équipe de filles, les Little dribblers, qu'elle conduit à un tournoi national disputé à Beaumont (Texas), tournoi perdu en finale[S 1]. Malgré l'avis général que le basket-ball n'est pas un sport de filles, elle persévère dans celui-ci, s'entraînant très dur, passant trois soirées par semaine au gymnase[S 1]. Durant ses années de lycée, elle pratique plusieurs sports, l'athlétisme où elle établit un record de l'école en saut à longueur, le volley-ball[S 1]. Toutefois, le basket-ball reste sa priorité : elle figure dans le premier cinq de l’État du Texas[SO 1], puis, durant son année de junior, elle conduit son équipe au titre de champion de l’État, State High School championship, obtenant le titre de joueuse de l'année de l’État[S 1]. Cette victoire est obtenue face aux Lady Hawks de Hardin-Jefferson, école alors invaincue sur la saison, sur le score de 49 à 40 avec 26 points et 18 rebonds de Swoopes[SO 1]. Lors de sa dernière année, elle est désignée Female High School Player of the Year et participe à de nombreuses rencontres All-America, obtenant le titre de meilleure joueuse de la rencontre dans l'édition du Texas High School Girls' Coachs Association North-South All-Star Game[SO 1].
Carrière universitaire
Après avoir été diplômée en 1989, elle obtient une bourse pour rejoindre les Longhorns du Texas, équipe représentant l'université du Texas à Austin. Mais elle n'est pas prête pour la vie sur le campus d'Austin - en raison de l'éloignement de sa famille - et quitte celui-ci au bout d'une semaine[S 3]. Elle rejoint South Plains Community College, petite université proche de Bronwfield[S 1]. Durant son passage, l'équipe remporte 52 rencontres sur les 64 disputées[SO 1]. Elle est désignée National Junior College Player of the Year de l'année 1991. Elle établit de nombreux records pour cette école : meilleur total de points, 1 554, meilleure moyenne, 25,4, plus de points sur une rencontre avec 45, le plus de rebonds avec 705, dans un match avec 22 et à la moyenne avec 11,5[SO 1].
Après deux saisons avec les Longhorns, elle rejoint les Red Raiders de Texas Tech, d'une université sportivement plus renommée. Sa première année avec sa nouvelle équipe est marquée par deux triple-doubles ; 19 points, 12 passes et 18 rebonds contre TCU en et 26 points, 10 passes et 10 rebonds contre Texas A&M en mars[5]. Elle inscrit 690 points, soit une moyenne de 21,6 par match, capte 285 rebonds, et réussit 110 interceptions. Grâce à son titre de champion de phase régulière et du tournoi final de la Southwest Conference (SWC), l'équipe des Red Raiders dispute le tournoi final de la NCAA mais s'incline lors du deuxième tour face aux Bruins de l'UCLA sur le score de 82 à 81[6].
Après sa saison universitaire, elle est sélectionnée pour participer aux trials servant à déterminer l'équipe représentant la sélection américaine lors des Jeux olympiques de Barcelone. Toutefois, elle ne peut y participer en raison d'une blessure au genou[7]. La saison suivante, elle réussit un troisième triple double, 17 points, 11 passes, 13 rebonds en contre les Demons de Northwestern State[5]. Avec un nouveau titre de champion de la Southwest Conference, titre partagé, et du tournoi, son équipe dispute de nouveau le tournoi de la NCAA. Texas Tech élimine successivement les Huskies de Washington par 70 à 64, les Trojans de l'USC, 87 à 67 et les Buffaloes du Colorado 70 à 59, pour atteindre le Final four[8]. Lors de celui-ci, elle assume son rôle de leader dans les moments importants en réalisant 31 points et 11 rebonds dans la victoire 60 à 46 face aux Commodores de Vanderbilt en demi-finale[9], puis 47 points, dont quatre sur six à trois points, face aux Buckeyes d'Ohio State sur le score de 84 à 82[9],[10]. Ces 47 points constituent la marque la plus importante réalisée dans une finale NCAA[11], hommes et femmes compris, le précédent record étant détenu par Bill Walton lors de la finale de 1973[9]. Ses performances lors du tournoi final constituent de nombreux records : son total de points de 47 est la deuxième performance réalisée par une joueuse lors d'une rencontre du tournoi final, derrière les 50 points de Lorri Bauman en 1980[12]. Elle détient le record de points établi sur un tournoi avec 177[11], total réalisé sur les cinq rencontres du tournoi de 1993[12]. Cela constitue la deuxième moyenne sur un tournoi avec 35,4, derrière les 36,7 de Bauman en 1982[12]. Le total de lancer francs, réussis avec 57, et tentés avec 61, sont également la meilleure performance établie dans une édition d'un tournoi[12]. Elle est nommée meilleure joueuse du Final Four et Naismith National Player of the Year avec 28,1 points (2e de NCAA) et 9,2 rebonds en senior. Sur ses deux saisons à Texas Tech, ses statistiques sont de 24,9 points et 8,0 rebonds pour un bilan des Lady Raiders de 58 victoires (87,9 %) pour 8 revers[13].
Elle termine sa carrière universitaire avec de nombreux records de l'école : 53 points, (elle possède également les deuxième et troisième performances, 48 et 47 points) pour un total de quatre matchs à quarante points ou plus[5]. Lors du match contre les Longhorns du Texas, elle établit d'autres records : le nombre de paniers réussis, 18, de paniers tentés, 31[14]. Elle détient également le nombre de lancer francs réussis avec 19, tentés, 20, le nombre total de points sur une saison avec 955, de paniers réussis, 356, et tentés, 652, de lancer francs réussis, 211, sur une saison[5]. Son maillot numéro 22 à Texas Tech est retiré [15].
Carrière professionnelle
Débuts professionnels et sélection américaine
En , elle est sélectionnée par la franchise des Daytona Beach Hooters en United States Basketball League, ligue d'été qui accepte la mixité[16]. Toutefois, elle déclare alors qu'elle a décidé de rejoindre l'Europe, aucune ligue professionnelle n'existant aux États-Unis[16]. Elle rejoint l'Italie, où elle évolue avec le club de Bari. Toutefois, pour des raisons qu'elle n'a jamais réellement détaillées, elle fait son retour aux États-Unis après quatre-vingt-quatre jours et seulement dix matchs disputés, pour une moyenne de 23 points par match[17]. Elle récuse cependant le fait que cela soit lié à un problème d'adaptation ou de mal du pays. Sa coéquipière à Bari, Monica Lamb, explique que les conditions préalables à son arrivée ne sont pas toutes réalisées, et que ces manques n'étaient pas prémédités mais liées à des changements de conditions et des problèmes de sponsors[17]. Elle passe son année à représenter Nike, qui la sponsorise et a créé la première chaussure portant le nom d'une joueuse, the Air Swoopes[18]. Elle termine ses études, participe à une radio locale et voyage à travers le pays pour la promotion de sa chaussure[19].
Elle fait ses débuts avec la sélection américaine lors des Goodwill Games disputés en . Elle dispute les quatre matchs, terminant invaincue et remportant la médaille d'or devant la France[20]. Dans une sélection où figurent également Lisa Leslie, Carla McGhee, Katie Smith, Dawn Staley, elle obtient des moyennes de 10,8 points, 4,0 rebonds, 2 passes par rencontre[21]. Un peu plus tard, elle dispute les championnats du monde 1994. La sélection américaine s'incline 110 à 107 en demi-finale face au Brésil avant de s'imposer face à l'Australie sur le score de 100 à 95[22]. Swoopes est la septième marqueuse américaine avec une moyenne de 9,1 points. Elle ajoute également 3,5 rebonds[22]. Elle continue à vivre d'un emploi d'assistant en relations publiques à la Plains National Bank of West Texas, des ressources de Nike et de ses conférences[17]. Par ailleurs, ses seules expériences de basket-ball durant cette période sont les matchs de playground qu'elle dispute dans sa ville de Lubbock[17].
En , elle est sélectionnée pour représenter de nouveau les couleurs américaines, lors des Jeux panaméricains. Toutefois, la compétition féminine est finalement annulée, en raison du trop faible nombre d'équipes[23]. En , elle est finalement choisie par USA Basketball pour figurer parmi les onze joueuses qui doivent représenter l'équipe des États-Unis aux jeux olympiques d'Atlanta[24]. Ces onze joueuses sont Teresa Edwards, unique joueuse ayant 30 ans ou plus, Dawn Staley, Rebecca Lobo, Lisa Leslie, Katy Steding, Jennifer Azzi, Katrina McClain, Ruthie Bolton, Nikki McCray et Carla McGhee. Afin de mettre fin à une série d'échecs lors des grandes compétitions internationales, USA Basketball a décidé de construire une équipe sur une année. Cette préparation a pour but d'aguerrir cette équipe en rencontrant de nombreuses sélections internationales[24]. Durant cette période, les joueuses sont rémunérées, touchant 50 000 dollars sur cette année[24]. Cette sélection reste invaincue en cinquante-et-une rencontres durant cette préparation. L'équipe est ensuite complétée par Venus Lacy. La sélection américaine, très populaire de par sa tournée, attire 25 320 spectateurs par rencontre[25],[26] et termine invaincue, remportant la médaille d'or face au Brésil sur le score de 111 à 87, rencontre où Swoopes inscrit 16 points, capte 3 rebonds et délivre 5 passes[27], Lisa Leslie étant la meilleure marqueuse américaine avec 29 points. Les douze joueuses de cette sélection inscrivent au moins un point[25].
Début en WNBA
Première joueuse à signer avec la nouvelle ligue professionnelle américaine de basket-ball, la Women's National Basketball Association (WNBA)[28], en , elle est affectée par celle-ci début 1997 à la franchise des Comets de Houston. Toutefois, ses débuts sont retardés : elle annonce qu'elle est enceinte. Elle commence sa saison en . Elle dispute 9 rencontres de la phase régulière, pour des statistiques de 7,1 points, 1,7 rebond, 0,8 passe, 0,8 interception en 14 minutes. Le premier rang de la conférence Est permet aux Comets de disputer la finale de conférence, face au Sting de Charlotte sur le score de 70 à 54. Opposées au Liberty de New York, les Comets s'imposent 65 à 51, Cynthia Cooper étant désignée meilleure joueuse de la finale après un titre de meilleure joueuse de la saison[29]. Lors de ses deux matchs, Swoopes dispute 7 minutes de moyenne, n'inscrivant aucun point et présentant une moyenne de 1,5 rebond.
Les Comets, désormais dans la conférence Ouest, s'appuient de nouveau sur Cynthia Cooper et Tina Thompson, ainsi que sur Sheryl Swoopes. Celle-ci inscrit 15,5 points, 5,1 rebonds, 2,1 passes, 2,5 interceptions[30]— terminant troisième de la ligue dans cette dernière statistique[30] — pour un temps de jeu de 32 minutes durant les 29 rencontres de saison régulière qu'elle dispute. Durant celle-ci, les Comets ne concèdent que trois défaites, pour vingt-sept victoires. En playoffs, elles éliminent Charlotte sur le score de deux à zéro, puis affrontent en finale WNBA le Mercury de Phoenix. La franchise de Houston conserve son titre en s'imposant par deux à un : après une victoire 54 à 51, Phoenix est proche du titre en menant de 12 points avec 7 minutes à jouer lors de la deuxième rencontre[31]. Mais Houston parvient à égaliser pour obtenir une prolongation. Lors de celle-ci, Swoopes inscrit 4 des 8 points de son équipe et réussit 1 interception et 1 contre[31]. Elle totalise 14 points, 13 rebonds et 5 passes dans cette rencontre[32]. Lors de la manche décisive remportée 80 à 71, elle inscrit 16 points, 5 rebonds, 6 passes et 2 interceptions[33]. Swoopes est élue dans le premier cinq de la ligue, All-WNBA First Team, avec ses deux coéquipières Cooper et Thompson, les deux autres joueuses étant Jennifer Gillom de Phoenix et Suzie McConnell Serio de Cleveland.
Réussite en WNBA
Lors de la saison suivante, Sheryl Swoopes devient la première joueuse de WNBA à réaliser un triple-double, 14 points, 15 rebonds et 10 passes lors d'une victoire 85 à 46 face au Shock de Détroit[34]. Elle devient la huitième joueuse de l'histoire de la ligue à franchir la barre des 1 000 points en carrière. Les statistiques de Swoopes continuent de progresser. Elle inscrit 18,3 points, délivre 6,3 passes et réussit 2,4 interceptions et 1,4 contre terminant dans le Top 10 de la ligue dans l'ensemble de ces statistiques : troisième des points, neuvième des passes, quatrième des interceptions et cinquième des contres. Elle réussit par ailleurs 4,8 rebonds[30]. Elle est également la joueuse tentant et réussissant le plus de paniers[30]. Elle figure de nouveau dans le premier cinq, toujours avec sa coéquipière Cynthia Cooper. Houston, avec de nouveau le meilleur bilan de la ligue, seulement six défaites, élimine les Sparks de Los Angeles en finale de conférence sur le score de deux à un puis sur le même score face au Liberty de New York en finale. Houston s'impose lors de la première rencontre sur le score 73 à 60 - 15 points, 2 rebonds, 1 passe, 1 interception[35] - mais doit ensuite s'incliner 68 à 67 - 14 points, 6 rebonds, 3 passes, 4 interceptions, 1 contre[36]. Lors de l'ultime rencontre, remportée 59 à 47, Swoopes inscrit 11 points, 3 rebonds, 1 interception[37]. Elle est désignée meilleure joueuse de la finale.
Sa saison 2000 est encore plus réussie en termes de récompenses individuelles. Avec 20,7 points, elle termine meilleure marqueuse de la ligue, et première aux interceptions avec 2,8. Elle est par ailleurs huitième du classement des passes avec 3,8 et neuvième du classement des contres avec 1,1. Elle capte également 6,3 rebonds[30], ce qui est comme pour les points sa meilleure moyenne de saison régulière en carrière[38]. Meilleure marqueuse de la saison régulière, elle est désignée meilleure défenseure de la ligue et meilleure joueuse. Elle est ainsi pour la troisième année consécutive dans le premier cinq, toujours avec sa coéquipière Cynthia Cooper. Houston, avec vingt-sept victoires pour cinq défaites, est devancé par les Sparks de Los Angeles dans la Conférence Ouest mais termine avec le deuxième bilan de la ligue qui comprend désormais seize équipes avec l'arrivée de quatre nouvelles franchises. Les joueuses des Comets éliminent les Monarchs de Sacramento au premier tour, deux à zéro, puis les Sparks sur le même score en finale de conférence, pour disputer leur quatrième finale consécutive. Opposée au Liberty de New York, la franchise de Houston termine ces playoffs invaincue en s'imposant deux manches à zéro. Houston s'impose d'abord à New York sur le score de 59 à 52, avec 12 points, 8 rebonds, 2 passes, 2 interceptions de Swoopes[39], puis en prolongation sur le score de 79 à 73 avec 31 points, 6 rebonds, 1 passe, 1 interception de Swoopes (18,8 points (47,1 % à trois points, 5.7 5,7 rebonds et 3,2 passes de moyenne[38])[40].
Bien qu'elle ait annoncé en qu'elle ne serait pas présente aux jeux olympiques afin de préserver sa vie familiale[41], elle retrouve l'équipe américaine quelques jours après la finale face à New York. Pour défendre le titre olympique lors des Jeux olympiques de Sydney, la sélection américaine comprend encore cinq autres joueuses victorieuses à Atlanta en 1996[42]. Lors de ses débuts, elle inscrit 29 points, ce qui est alors la deuxième performance réalisée par une Américaine lors d'un tournoi olympique[42], capte 9 rebonds et réalise 3 contres lors de la victoire contre la Corée du Sud. Sur l'ensemble de la compétition, où les Américaines terminent avec un bilan de huit victoires en autant de rencontres, elle est la deuxième marqueuse de sa sélection avec 13,4 points, derrière Lisa Leslie. Elle ajoute également une moyenne de 4,6 rebonds, 3 passes, 1 interception, et 0,3 contre[43]. Lors d'un match pré-saison 2001, en avril, elle est victime d'une rupture du ligament croisé antérieur, qui nécessite une intervention chirurgicale et la prive de l'ensemble de la saison[44].
Cumul WNBA, NWBL et sélection américaine
Elle retrouve les parquets en en National Women's Basketball League (NWBL). Elle évolue avec les Stealth de Houston[45]. Sous la direction de John Chancellor, fils de Van Chancellor, son entraîneur avec les Comets, elle dispute un total de six rencontres avec cette équipe. Elle ne dispute toutefois pas la Pro Cup, tournoi final de la compétition dont Houston sort vainqueur pour remporter le titre. Elle fait son retour en WNBA avec les Comets lors de la saison 2002. Contrairement à ses appréhensions en début de celle-ci[46], elle retrouve rapidement son meilleur niveau, alors que le personnel médical qui l'avait opérée lui prédisait deux ans pour retrouver ses sensations[47]. Elle fait partie des joueuses les plus utilisées par son entraîneur dans la ligue avec 36 minutes de jeu[30]. Son total de points, 592, est le deuxième de la ligue, ce qui la place au troisième rang des marqueuses avec une moyenne de 18,5 points par match, derrière Chamique Holdsclaw et Tamika Catchings[30]. Elle obtient également la deuxième moyenne pour les balles volées, 2,8[30], et est la joueuse qui tente et réussit le plus de tirs[30]. Elle est désignée meilleure joueuse de la ligue avec 482 points, vingt-neuf des soixante votants la désignant à la première place[47]. Elle est également désignée WNBA Defensive Player of the Year et figure dans le premier cinq de la ligue. Classé deuxième de la conférence Ouest, Houston s'incline au premier tour des playoffs face aux Starzz de l'Utah sur le score de deux à un.
Swoopes fait également son retour avec la sélection américaine, en disputant le Championnat du monde 2002. La préparation débute par le Australia Opals World Challenge, tournoi regroupant les États-Unis, le Brésil, la France et l'Australie. Elle remporte le titre de MVP de celui-ci avec des statistiques de 15,5 points et 2,5 interceptions[48]. Lors du Mondial, elle est la deuxième marqueuse américaine avec 16,9 points, derrière les 17,2 points de Lisa Leslie. Elle capte également 4,1 rebonds, délivre 2 passes, et réussit 2,6 interceptions[49]. Lors de la finale, les joueuses russes ciblent particulièrement Swoopes et Leslie, réduisant le pourcentage de réussite de celles-ci qui terminent à un 12 sur 37 pour les deux[50]. Elles finissent toutefois avec 18 points pour Swoopes et 17 pour Leslie. Mais les Américaines peuvent compter sur d'autres joueuses : Tamika Catchings inscrit 16 points, dont 14 dans la première période, et capte 11 rebonds[50]. Les Américaines l'emportent finalement sur le score de 79 à 74. Les Américaines remportent le titre mondial en restant invaincues sur la compétition. Elles s'appuient sur une défense qui leur permet de maintenir la moyenne des points inscrits par leurs adversaires sous la barre des 55 points par rencontre[50].
Comme la saison précédente, Sheryl Swoopes prépare sa prochaine saison WNBA en évoluant avec les Stealth de Houston. Elle participe au deuxième titre consécutif de cette équipe en inscrivant 20 points et délivrant 3 passes lors de la victoire face au Blaze de Chicago en demi-finale de la Pro Cup, puis en obtenant des statistiques de 18 points, 3 passes, 1 rebond, 1 interception lors de la victoire en finale face au Fury de Tennessee[51]. Lors de la saison suivante, les Comets comptent sur le retour de Cynthia Cooper après une retraite de deux saisons, pour renouer avec le titre. La présence de cette dernière devait en effet réduire la pression sur Swoopes et Thompson, puisque leurs adversaires avaient de nouveau à se concentrer sur trois joueuses majeures[46]. Toutefois, après seulement quatre rencontres où elle présente des moyennes de 16 points, 2,5 rebonds, et 5,5 passes, Cooper doit déclarer forfait pour le reste de la saison en raison d'une blessure à l'épaule qui nécessite une opération[52]. Malgré cette blessure, Houston termine au deuxième rang de la conférence Ouest avec un bilan de vingt victoires pour quatorze défaites. Swoopes termine avec le meilleur total d'interception, 77, et la meilleure moyenne avec 2,5[30]. Elle est neuvième au classement des marqueuses avec une moyenne de 15,6, dixième du classement des passeuses avec 3,9 passes. Elle ajoute également 4,6 rebonds et 0,8 contre[30]. Elle figure de nouveau parmi les meilleures joueuses de la ligue, et est élue dans le deuxième cinq de la ligue. Elle remporte par ailleurs son troisième titre de meilleure joueuse défensive de la ligue. En playoffs, Houston s'incline lors du premier tour face aux Monarchs de Sacramento sur le score de deux à un.
Europe en hiver et WNBA en été
En , elle fait une courte apparition en Europe pour la première édition de l'éphémère FIBA Women’s World League remportée par Samara, Swoopes jouant alors pour UMMC Iekaterinbourg aux côtés de russes renforcées par un fort contingent de joueuses WNBA : Natalie Williams, Andrea Stinson, DeLisha Milton-Jones et Ticha Penicheiro[53]. Alors que Samara s'impose en finale 72 à 68 avec notamment 17 points, 16 rebonds et 3 contres de Maria Stepanova, contre une sélection WNBA menée par Nikki Teasley (21 points), UMMC remporte la troisième place contre Valenciennes avec la contribution décisive de Natalie Williams (18 points, 11 rebonds), DeLisha Milton-Jones (14 points, 6 interceptions) et Sheryl Swoopes (15 points, 6 rebonds) contre le trio majeur nordiste formé par Allison Feaster avec 14 points, Ann Wauters avec 12 points et Suzy Batkovic (12 points et 11 rebonds)[54].
L'armada de joueuses américaines d'UMMC complaisamment naturalisées géorgiennes sera sanctionnée quelques mois plus tard par la FIBA[55] , mais Sheryl Swoopes ne verra pas cet épilogue puisque déjà repartie pour la saison 2004 de la NWBL, mais désormais avec l'équipe du Fury de Dallas. Elle dispute neuf rencontres, pour des statistiques de 15,6 points, 5,2 rebonds, 4,4 passes décisives, 2,4 interceptions et 0,6 contre[56]. En WNBA, pour la première fois de son histoire, Houston ne parvient pas à se qualifier pour les playoffs en raison d'un bilan négatif, également le premier, de treize victoires pour vingt-et-une défaites. Swoopes ne figure que dans un seul Top 10 dans les classements statistiques, avec une dixième place pour une moyenne de 14,8 points par match[30]. Ses autres statistiques sont de 4,9 rebonds, 2,9 passes, 1,5 interception et 0,5 contre[30]. Cela ne lui permet pas d'obtenir une place dans les deux premiers cinq de la ligue.
Lors de cette année 2004, Swoopes dispute une deuxième compétition internationale majeure. Après la rencontre The Game at Radio City en 2004, l'équipe américaine dispute les Jeux olympiques d'Athènes. Après avoir remporté l'ensemble de ses rencontres de premier tour, la sélection américaine, qui est dirigée par Van Chancellor, son entraîneur à Houston, se qualifie pour les demi-finales en s'imposant face à la Grèce sur le score de 102 à 72. La victoire en demi-finale face à la Russie, combinée à la défaite des joueurs américains face à l'Argentine au même stade de la compétition, permet à la sélection américaine d'être considérée comme la véritable Dream Team, Lisa Leslie déclarant des hommes « qu'ils peuvent apprendre quelque chose en les regardant[57] ». Lors de cette demi-finale, Swoopes, après un match difficile avec seulement 6 points, 2 rebonds et 1 passe sur la rencontre, est décisive en réussissant deux paniers et captant un rebond en trente secondes lors des derniers instants : elle permet ainsi à son équipe de reprendre un peu plus d'avance, six points, pour finalement s'imposer sur le score de 66 à 62[58]. Les Américaines s'imposent en finale face aux Australiennes sur le score de 74 à 63[59], Swoopes inscrivant 5 points, captant 4 rebonds[27]. Elle aura inscrit un total de 274 points en compétition olympique, un chiffre qui n'est surpassé que par les 488 de Lisa Leslie, puis en 2016 par Diana Taurasi[60].
Après la saison WNBA 2004, elle rejoint le club de VBM-SGAU Samara en Russie en Euroligue. Elle ne dispute que neuf rencontres entre le et pour des statistiques de 7,1 points, 3,2 rebonds, 1,9 passe, 1,6 interception en 20 minutes[61], son équipe de Samara finissant invaincue (12 victoires) la phase de poule[62]. Swoopes n'est que la neuvième scoreuse d'une équipe de gros calibre emmenée par Maria Stepanova, Edwige Lawson-Wade, Ann Wauters ou Ilona Korstine[63]. Elle quitte l'équipe prématurément afin de rejoindre la NWBL pour évoluer avec les Hawks de Lubbock[64].
Houston retrouve les playoffs lors de la saison 2005 en terminant troisième de la conférence avec un bilan de dix-neuf victoires pour quinze défaites. Lors de ceux-ci, les Comets s'imposent face au Storm de Seattle, le champion en titre, sur le score de deux à un. Lors de cette troisième manche, le , Swoopes réussit le premier triple-double dans un match de play-off avec 14 points, 10 rebonds et 10 passes décisives[65]. Les Comets s'inclinent ensuite en finale de conférence sur le score de deux à zéro face aux Monarchs. Swoopes retrouve les premiers rangs de la ligue : elle est la meilleure marqueuse avec une moyenne de 18,6, deuxième interceptrice avec 2 balles volées par match et neuvième passeuse avec 4,3 passes décisives. Sa moyenne de rebonds est de 3,6, et elle réussit également 0,8 contre[30]. Elle obtient pour la troisième fois de sa carrière le titre de meilleure joueuse de la ligue, devenant la première joueuse de l'histoire avec trois titres[Note 1]. Elle figure dans le premier cinq défensif, WNBA All-Defensive First Team. Durant cette saison, elle établit son record en carrière avec 34 points, score qui est également le record de la saison, à égalité avec Deanna Nolan[66]. Elle est également la première joueuse de l'histoire de la ligue à dépasser la barre des 500 interceptions en carrière[66]. Comme la saison précédente, elle traverse de nouveau l'Atlantique. Elle évolue en Italie, avec le club de Taranto Cras Basket. Elle y dispute les 23 premières des 30 journées du championnat d'Italie, pour des statistiques de 19,1 points, 6,3 rebonds, 1,5 passe en 36 minutes, avec un pic à 30 points (10 réussites sur 12 tentatives à deux points, 3 sur 3 à trois points et un lancer franc sur trois) contre Alghero[67]. En , Taranto défait de manière remarquée le leader Famila Schio 75 à 66[68].
Swoopes continue d'être une joueuse très utilisée, premier rang de la ligue avec 35 minutes lors de sa dixième saison avec Houston. Elle est neuvième du classement des marqueuses avec 15,5 points, huitième avec 3,7 du classement des passeuses, et troisième pour les balles volées avec 2,1[30]. Elle ajoute 5,9 rebonds et 0,3 contre[30]. Cela lui permet de terminer dans le deuxième cinq WNBA, et d'obtenir pour la deuxième année consécutive une place dans la WNBA All-Defensive First Team.
Deux années chaotiques
Après seulement trois rencontres lors de la saison 2007, Houston annonce que Sheryl Swoopes doit être absente de deux à quatre semaines en raison d'une blessure au dos (bombement d'un disque)[69]. Elle est finalement absente le reste de la saison et doit se faire opérer en septembre[70].
En , elle signe en tant qu'agent libre avec la franchise du Storm de Seattle[71],[72]. Sa saison 2008 est perturbée par de nombreuses petites blessures, puis elle subit un knockout qui la prive de la fin de la saison régulière[73]. Elle fait son retour sur les parquets lors des playoffs inscrivant 6 points et captant 5 rebonds lors du premier match de la série contre les Sparks de Los Angeles, puis 16 points et 4 interceptions lors du match 2[73]. Finalement, Los Angeles s'impose deux à un dans la série. En 24 minutes de saison régulière, ses statistiques sont de 7,1 points, 4,3 rebonds, 2,1 passes, 1,5 interception et 0,3 contre[30].
En , la franchise du Storm se sépare de Swoopes pour obtenir de la marge sous la barre du salary cap[74]. Elle décide alors de se consacrer à sa vie personnelle et envisage une carrière d'entraîneuse.
Retour à la compétition
En , elle renoue avec la compétition en rejoignant la Grèce pour évoluer avec le club d'Esperides Kalliteas en remplacement de Lindsay Wisdom-Hylton[75]. Swoopes, qui n'admet pas totalement le fait de ne pas avoir maîtrisé la fin de sa carrière en WNBA, obtient la possibilité de renouer avec la ligue. Son ancienne coéquipière Teresa Edwards, assistante du Shock de Tulsa, la contacte en pour savoir si elle se sent capable et a l'envie de rejouer. Après un essai avec l'entraîneur Nolan Richardson, elle signe en mars un contrat avec cette franchise[76]. À 40 ans passés, elle inscrit juste à la fin de la rencontre le panier de la victoire , pour vaincre les Sparks de Los Angeles 77 à 75 et interrompre une série record en WNBA de 20 défaites consécutives[77]. Elle est de nouveau décisive avec 22 points dans la rencontre suivante, une victoire contre le Sun 83 à 72[78]. Le , elle participe à sa dernière rencontre de WNBA, qui se solde par une défaite face aux Starzz de l'Utah 102 à 94 après prolongation, où elle joue 42 minutes pour 20 points (7 tirs réussis sur 15 tentés), 7 rebonds et 4 passes décisives[79]. Elle dispute 33 rencontres de saison régulière, dont 28 dans le cinq majeur, pour un temps de jeu de 26 minutes. Sa contribution statistique à son équipe est de 8,2 points, 4,1 rebonds, 2,3 passes, 0,8 interception et 0,3 contre[30]. Tulsa termine la saison avec un bilan de seulement trois victoires et trente-et-une défaites.
Désireuse de jouer encore une saison et de terminer sa carrière sur une note plus positive qu'en 2009, où elle avait été libérée par sa franchise, Sheryl Swoopes a la possibilité, grâce à son statut d'agent libre sans contrainte, unrestricted free agent, de signer avec la franchise de son choix. En février, la franchise de Tulsa annonce qu'elle ne fera pas de proposition à Swoopes, préférant se focaliser sur la construction d'une équipe pour l'avenir[80].
Reconversion
En 2009, elle fait sa première expérience de coaching de basket-ball avec Mercer Island High School pendant le congé maternité de Jamie Prescott. Cette première expérience est sans suite avec sa reprise de la compétition en tant que joueuse en Grèce puis à Tulsa[81].
En , elle rejoint pour un an l'équipe de commentateurs des Red Raiders de Texas Tech, en tant que consultante[82].
Elle est nommée entraîneuse de l'équipe féminine des Ramblers de Loyola en [83]. En 2014-2015, son équipe connait une saison pénible avec 25 revers en 31 sorties[84]. Son bilan sur trois saisons est de 31 victoires pour 62 défaites. En , une enquête est lancée pour de possibles mauvais traitements sur les joueuses de son équipe[85]. Il est révélé peu après qu'une joueuse de la saison 2013-2014, Cate Soane, avait accusé Swoopes après son départ à la fin de cette saison[86]. Elle est démise de ses fonctions le [87].
Parmi ses modèles, elle cite ses ex-coéquipières Cynthia Cooper (UNC Wilmington puis USC), Dawn Staley (Temple) et Jennifer Rizzotti (qui qualifie quatre fois Hartford au tournoi final NCAA et remporte l'or avec les U18 et U19) et se fixe pour but que des joueuses de son université puissent jouer en WNBA[88].
Interrogée avant les finales WNBA 2015 sur le jeu actuel, elle déclare : « Les jeunes d'aujourd'hui ne semblent pas aimer le jeu. Il y en a, pas toutes, mais en général je ne ressens pas de passion d'elles pour le jeu. Il y en a bien sûr. Elena [Delle Donne], l'aime vraiment. Elle est l'une de mes trois joueuses préférées. » et souhaite la victoire du Fever sur le Lynx[89].
Vie personnelle et personnalité
Sheryl Swoopes se marie en 1995 avec Eric Jackson, qu'elle connait depuis leurs études à Brownfield. Le , elle donne naissance à un fils, Jordan Eric Jackson, le prénom étant donné en référence à Michael Jordan[90]. Un mois plus tard, elle est de nouveau présente à l'entraînement et elle reprend la compétition le [91]. Cette maternité, et son retour, sont alors très médiatisés : elle devient un exemple de réussite, pour une joueuse de minorité visible, et pour une femme ayant eu un enfant[92].
Après avoir divorcé en 1999, sa vie privée revient sur le devant de la scène médiatique en 2005. Dans une interview à ESPN magazine, elle révèle son homosexualité et fait son coming out[93]. Elle vit alors depuis plusieurs années avec Alisa Scott, ancienne joueuse qui a été entraîneur-assistante au sein de l'effectif des Comets, avec qui elle élève son fils Jordan[94]. Bien que devancée par Sue Wicks[95], mais dont la renommée est bien moindre, elle est la première grande vedette du sport américain, homme ou femme, à faire une telle révélation. Seules Sue Wicks et Michele Van Gorp l'ont précédée en WNBA. Mais aucune n'a la notoriété de Sheryl Swoopes, trois fois meilleure joueuse de la ligue. Lors de cet entretien, elle affirme au sujet des sportifs homosexuels : « Les sportifs masculins de mon calibre pensent probablement qu’ils ont beaucoup plus à perdre qu’à gagner en faisant leur sortie du placard. Je ne suis pas d’accord avec ça. Pour moi, la chose la plus importante est le bonheur. »[94]
En 2008, Sheryl Swoopes fait une apparition dans la série de télé-réalité Shirts & Skins (en), où elle conseille une équipe de basket-ball gay, les San Francisco Rockdogs[96]. En 2011, on rapporte sa rupture avec Alisa Scott ; elle serait de nouveau en couple avec un homme, Christopher Unclesho[97],[98].
Style de jeu
Swoopes possède une très large palette offensive comme défensive qui favorise la comparaison avec Michael Jordan. En attaque, elle peut aussi bien tenter un tir à longue distance, passer son défenseur en dribble, affronter son opposant en un contre un et conclure soit par un tir à mi-distance ou en double-pas. Son dribble lui permet de réussir un cross-over, tout comme elle peut tenter un tir en fadeaway sur des défenseurs plus petits ou moins vifs[99]. De l'autre côté du terrain, elle était la meilleure défenseure des joueuses extérieures, menace permanente de la joueuse portant la balle avec des mains toujours à l'affut du ballon, un jeu de jambes qui lui permet des déplacements latéraux rapides. Son instinct est reconnu pour l'interception et le contre. Elle peut couper les lignes de passe comme voler la balle des mains de son adversaire, et se créer ainsi des occasions de contre-attaques seule jusqu'au panier adverse[99]. Seule Tamika Catchings réussit à obtenir plus de titres (5) de meilleure défenseuse de l'année que les trois titres de Swoopes[99].
Palmarès
Deux fois championne de la Southwest Conference (1992 et 1993), Sheryl Swoopes gagne son premier titre majeur en remportant le championnat universitaire en 1993 avec les Red Raiders de Texas Tech[13]. En Women's National Basketball Association (WNBA), elle remporte les quatre premiers titres de l'histoire de la ligue avec la franchise des Comets de Houston. Elle remporte également un titre de National Women's Basketball League (NWBL) en 2003 avec les Stealth de Houston. Elle fait partie des rares joueuses à remporter le titre NCAA, le titre WNBA et l'or olympique[15], titre qu'elle remporte à trois reprises lors des éditions de 1996, 2000 et 2004. Avec la sélection américaine, elle est également championne du monde 2002 et médaille de bronze 1994 et 2006[15].
Sheryl Swoopes remporte de nombreuses récompenses individuelles. Cela commence en high school avec un titre de Female High School Player of the Year . En universitaire, elle est désignée Southwest Conference Player of the Year[21], meilleure joueuse de l'année de sa conférence en 1992 et 1993. Elle reçoit des titres de joueuses All-America en 1992 par Kodak, et WBB News Service, puis WBB News Service, Kodak, Newspaper Ent. Association, U.S. BB Writers Assn. en 1993, année où elle est désignée consensus National Player of the Year. Cette même année, elle est récompensée du titre de Naismith College Player of the Year. Elle est également désignée sportive de l'année par Associated Press en 1993[100]. Ses performances lui permettent de remporter le titre de meilleure joueuse du Final Four.
Elle est, avec Lisa Leslie et Lauren Jackson, la joueuse possédant le plus de titres de Meilleure joueuse de la saison WNBA avec trois trophées en 2000, 2002 et 2005[101]. Elle termine à cinq reprises dans le meilleur cinq de la ligue, en 1998, 1999, 2000, 2002, 2005, et dans le deuxième cinq en 2003 et 2006[102]. Ses qualités défensives sont récompensées de trois titres de meilleure défenseure, en 2000, 2002 et 2003[103], terminant dans le premier cinq défensif en 2005, lors de la première sélection de ce cinq, et en 2006[104]. Elle est également deux fois meilleure scoreuse de la ligue en 2000 et 2005[105]. Elle reste la troisième meilleure interceptrice de l'histoire de la ligue avec 657 balles volées[106], menant la ligue dans cette catégorie en 2000 et 2003[107]. Elle reste en 2015 le seul athlète de WNBA ou de NBA à avoir remporté à trois reprises les distinctions de MVP et de meilleur défenseur de la ligue[38].
Elle participe à six éditions du WNBA All-Star Game, en 1999 et 2000 et de 2002 à 2006. Lors de l'édition 2005, elle est désignée MVP[108].
En 2006, pour son dixième anniversaire, la WNBA élit les meilleures joueuses des 10 ans de la WNBA, en associant les votes du public, des médias, de joueuses et des entraîneurs de la ligue[109] : elle fait partie de la sélection. En 2011, la WNBA décide d'honorer les quinze meilleures joueuses de son histoire, selon le même système de vote que cinq ans auparavant. Swoopes figure parmi ces quinze joueuses. Sue Bird, Tamika Catchings, Cynthia Cooper, Yolanda Griffith, Lauren Jackson, Lisa Leslie, Katie Smith, Dawn Staley, Sheryl Swoopes, Tina Thompson, déjà honorées en 2006, sont rejointes par Becky Hammon, Ticha Penicheiro, Cappie Pondexter, Diana Taurasi, Teresa Weatherspoon[110].
En 2016, elle est choisie pour entrer au Basketball Hall of Fame[111] et figure dans la sélection des meilleures joueuses des 20 ans de la WNBA[112]. Elle est intronisée au Hall of Fame le [99].
Dans son discours de réception, elle rend hommage à ses coéquipières et entraîneurs citant John Wooden « Le principal ingrédient pour une vedette c'est le reste de l'équipe. » et elle remercie deux de ses invités l'ancienne joueuse et coach Nancy Lieberman « mon premier modèle en basket-ball » et son coach des Comets Van Chancellor[113].
Statistiques
États-Unis
Université
Champion NCAA | Gras/Meilleures performances |
Saison | Équipe | Matchs | Titul. | Min./m | % Tir | % 3pts | % LF | Rbds/m. | Pass/m. | Int/m. | Ctr/m. | Pts/m. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1992 | Red Raiders de Texas Tech | 32 | 50,3 | 41,0 | 80,8 | 8,9 | 4,7 | 3,4 | 1,0 | 21,6 | ||
1993 | Red Raiders de Texas Tech | 34 | 54,6 | 41,0 | 86,8 | 9,2 | 4,0 | 3,4 | 1,0 | 28,1 | ||
Total | 66 | 52,7 | 41,0 | 84,4 | 9,0 | 4,4 | 3,4 | 1,0 | 24,9 |
En WNBA
MVP de la saison | DPOY de la saison | Champion WNBA | Leader de la ligue | Gras/Meilleures performances |
Saison | Équipe | Matchs | Titul. | Min./m | % Tir | % 3pts | % LF | Rbds/m. | Pass/m. | Int/m. | Ctr/m. | Pts/m. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1997 | Houston | 9 | 0 | 14,3 | 47,2 | 25,0 | 71,4 | 1,7 | 0,8 | 0,8 | 0,4 | 7,1 |
1998 | Houston | 29 | 29 | 32,3 | 42,7 | 36,0 | 82,6 | 5,1 | 2,1 | 2,5 | 0,5 | 15,6 |
1999 | Houston | 32 | 32 | 34,4 | 46,2 | 33,7 | 82,0 | 6,3 | 4,0 | 2,4 | 1,4 | 18,3 |
2000 | Houston | 31 | 31 | 35,2 | 50,6 | 37,4 | 5,0 | 6,3 | 3,8 | 2,8 | 1,1 | 20,7 |
2002 | Houston | 32 | 32 | 36,1 | 43,4 | 28,8 | 82,5 | 4,9 | 3,3 | 2,8 | 0,7 | 18,5 |
2003 | Houston | 31 | 30 | 35,0 | 40,3 | 30,4 | 88,7 | 4,6 | 3,9 | 2,5 | 0,8 | 15,6 |
2004 | Houston | 31 | 31 | 34,5 | 42,2 | 30,8 | 85,6 | 4,9 | 2,9 | 1,5 | 0,5 | 14,8 |
2005 | Houston | 33 | 33 | 37,1 | 44,7 | 36,0 | 85,0 | 3,6 | 4,3 | 2,0 | 0,8 | 18,6 |
2006 | Houston | 31 | 31 | 35,8 | 41,3 | 27,8 | 76,4 | 5,9 | 3,7 | 2,1 | 0,3 | 15,5 |
2007 | Houston | 3 | 3 | 35,3 | 36,0 | 14,3 | 0,0 | 5,7 | 3,7 | 1,7 | 0,3 | 7,7 |
2008 | Seattle | 29 | 25 | 24,3 | 39,1 | 22,2 | 69,5 | 4,3 | 2,1 | 1,5 | 0,3 | 7,1 |
2011 | Tulsa | 33 | 28 | 26,6 | 39,8 | 31,9 | 87,0 | 4,1 | 2,3 | 0,8 | 0,3 | 8,2 |
Total | 324 | 305 | 32,7 | 43,6 | 31,6 | 82,5 | 4,9 | 3,2 | 2,0 | 0,7 | 15,0 | |
All-Star Game | 6 | 6 | 22,3 | 39,2 | 30,0 | 58,3 | 5,0 | 2,7 | 1,2 | 0,3 | 8,3 |
Champion WNBA | Leader de la ligue | Gras/Meilleures performances |
Saison | Équipe | Matchs | Titul. | Min./m | % Tir | % 3pts | % LF | Rbds/m. | Pass/m. | Int/m. | Ctr/m. | Pts/m. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1997 | Houston | 2 | 0 | 7,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 0,0 | 0,0 | 0,5 | 0,0 |
1998 | Houston | 5 | 5 | 37,6 | 44,3 | 27,8 | 93,3 | 10,0 | 5,2 | 1,8 | 1,4 | 14,6 |
1999 | Houston | 6 | 6 | 36,0 | 35,8 | 30,8 | 92,9 | 3,7 | 1,2 | 2,3 | 0,5 | 14,7 |
2000 | Houston | 6 | 6 | 36,7 | 47,1 | 47,1 | 79,3 | 5,7 | 3,2 | 2,8 | 0,0 | 18,8 |
2002 | Houston | 3 | 3 | 42,3 | 39,7 | 33,3 | 80,0 | 7,3 | 5,7 | 4,0 | 0,7 | 24,3 |
2003 | Houston | 3 | 3 | 36,7 | 43,5 | 10,0 | 93,8 | 6,3 | 4,3 | 1,3 | 0,7 | 18,7 |
2005 | Houston | 5 | 5 | 37,8 | 40,2 | 35,7 | 81,0 | 5,6 | 3,8 | 1,4 | 0,4 | 18,4 |
2006 | Houston | 2 | 2 | 31,0 | 38,9 | 16,7 | 87,5 | 2,5 | 1,5 | 1,0 | 1,0 | 11,0 |
2008 | Seattle | 3 | 2 | 24,0 | 32,0 | 20,0 | 88,9 | 3,3 | 1,0 | 2,0 | 0,0 | 8,7 |
Total | 32 | 30 | 35,2 | 41,1 | 30,3 | 85,9 | 5,7 | 3,3 | 2,0 | 0,6 | 16,2 |
Records personnels
Sheryl Swoopes est, après la saison 2012, la quatrième joueuse de l'histoire de la WNBA au classement des minutes jouées par match avec 32,7 (derrière Katie Smith, Sue Bird et Tamika Catchings)[114], mais aussi la neuvième pour le nombre de paniers réussis avec 1 828[115].
Type statistique | Carrière | ||
---|---|---|---|
Record | Adversaire | Date | |
Points en un match | 34 | @ Storm de Seattle | |
Paniers réussis | 15 | @ Storm de Seattle | |
Paniers tentés | 29 | @ Sparks de Los Angeles | |
Paniers à trois points réussis | 4 | 6 fois | |
Paniers à trois points tentés | 10 | @ Rockers de Cleveland | |
Lancers francs réussis | 14 | @ Sparks de Los Angeles | |
Lancers francs tentés | 15 | 2 fois | |
Rebonds offenssifs | 5 | 2 fois | |
Rebonds défensifs | 12 | @ Mercury de Phoenix | |
Total rebonds | 15 | Shock de Détroit | |
Passes décisives | 10 | 4 fois | |
Interceptions | 7 | Fire de Portland | |
Contres | 4 | @ Starzz de l'Utah | |
Minutes jouées | 55 | Mercury de Phoenix |
- Double-double : 19 (dont 1 en playoffs)
- Triple-double : 2 (dont 1 en playoffs)
N° | Date | Adversaire | Score | Points | Rebonds | Passes décisives | Interceptions | Contres | Note |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Shock de Détroit | V 85-46 | 14 | 15 | 10 | 3 | 2 | ||
2 | @ Storm de Seattle | V 75-58 | 14 | 10 | 10 | 2 | 0 | Playoffs WNBA |
Pour approfondir
Bibliographie
- (en) Chris W. Sehnert, Sheryl Swoopes, ABDO, , 32 p. (ISBN 978-1-56239-845-3, lire en ligne)
- (en) Liza N. Burby, Sheryl Swoopes, All-Star Basketball Player, The Rosen Publishing Group, , 28 p. (ISBN 978-0-8239-5069-0, lire en ligne)
- (en) Kelly Boyer Sagert et Steven J. Overman, Icons of Women's Sport, ABC-CLIO, , 623 p. (ISBN 978-0-313-38549-0, lire en ligne)
- (en) Rosemary Wallner, Sheryl Swoopes, Capstone, coll. « Sports Heroes », , 48 p. (ISBN 978-0-7368-0780-7, lire en ligne)
Articles connexes
- Comets de Houston
- Storm de Seattle
- Shock de Tulsa
- Liste des meilleures marqueuses en WNBA
- Liste des meilleures interceptrices en WNBA
Liens externes
-
Ressources relatives au sport :
- Proballers
- Women's Sports Foundation
- (en) Basketball Hall of Fame
- (en) Basketball Reference (joueurs hors-NBA)
- (en) Basketball Reference (joueuses de la WNBA)
- (en) Eurobasket (joueurs)
- (en) Eurobasket (entraîneurs)
- (en) Fédération internationale de basket-ball
- (en) NCAA Statistics
- (en) Olympedia
- (en) Women's Basketball Hall of Fame
- (en) Women's National Basketball Association
- (en) Profil USA Basketball
- (en) Site personnel
- (en) Entretien sur le site d'ESPN (le site Fugues pour l'extrait traduit)
Notes et références
Notes
- Swoopes est MVP de la ligue en 2000, 2002 et 2005 — et sera rejointe en 2006 par Lisa Leslie, puis en 2010 par Lauren Jackson.
Références bibliographiques
- Liza N. Burby, Sheryl Swoopes, All-Star Basketball Player, The Rosen Publishing Group, , 24 p. (ISBN 978-0-8239-5069-0, lire en ligne)
- Burby, p. 6
- Chris W. Sehnert, Sheryl Swoopes, ABDO,
- Sagert-Overman, p. 541
Références
- « Sheryl Swoopes », WNBA (consulté le )
- « Sheryl Swoopes », WNBA (consulté le )
- « Sheryl Swoopes », FIBA (consulté le )
- (it) « LegA Basket Femminile - Statistiche di SQUADRA », sur legabasketfemminile.it
- (en) « Lady Riders Women's basketball 2010-11 media supplement » [PDF], sur grfx.cstv.com (consulté le )
- (en) « 1992 Tournament », sur womenscollegebasketballhistory.com (consulté le )
- (en) Filip Bondy, « College Basketball; Alas, a Fond Bon Voyage to Texas Tech's Swoopes », sur nytimes.com, (consulté le )
- (en) « 1993 Tournament », sur womenscollegebasketballhistory.com (consulté le )
- (en) Kelli Anderson, « Rhymes With Hoops », sur sportsillustrated.cnn.com, (consulté le )
- (en) « National Champs! Lady Raiders defeat Ohio State to claim NCAA crown », sur lubbockcentennial.com (consulté le )
- « Swoopes' 24 points lead Lady Raiders », The Victoria Advocate, (lire en ligne)
- (en) « The Tournament » [PDF], sur fs.ncaa.org (consulté le )
- (en) Brian Martin, « Sheryl Swoopes Career Timeline », wnba.com, (consulté le )
- (en) W.H. Stickney Jr, « Swoopes sweeps Tech to crown/Red Raiders forward scores 53 in 78- 71 victory over Texas », sur www.chron.com, (consulté le )
- « Sheryl Swoopes », USA Basketball (consulté le )
- (en) « SPORTS PEOPLE: BASKETBALL; U.S.B.L. Drafts Swoopes », sur nytimes.com, (consulté le )
- (en) Michael Knisley, « Swoopes' dreams » (consulté le )
- (en) « Top 40 Athletes of the Title IX Era », sur sportsillustrated.cnn.com (consulté le )
- (en) W.H. Stickney Jr., « Swoopes still lives in limelight's glow », sur www.chron.com (consulté le )
- (en) « Goodwill Games - Past 1994 -Basketball », sur goodwillgames.com (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes » [PDF], sur usabasketball.com (consulté le )
- (en) « Twelvth World Championship for Women -- 1994 », sur usabasketball.com (consulté le )
- (en) « Twelvth Pan American Games -- 1995 », sur usabasketball.com (consulté le )
- (en) Milton Kent, « U.S. women's basketball names 11 players for yearlong mission Olympics », sur articles.baltimoresun.com, (consulté le )
- (en) « Games of the XXVIth Olympiad -- 1996 », sur usabasketball.com (consulté le )
- (en) « The official report of the centennial olympic games », sur la84foundation.org (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes », sur sports-reference.com (consulté le )
- (Wallner, p. 43)
- (en) « 1997: A Triumph for the Ages », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes », sur basketball-reference.com (consulté le )
- (en) « 1998: Comets Fly High in Championship », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « Houston 74, Phoenix 69 », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « Houston 80, Phoenix 71 », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « Plus: Basketball -- W.N.B.A.; Swoopes Gets First Triple-Double », sur nytimes.com, (consulté le )
- (en) « Houston 73, New York 60 », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « New York 68, Houston 67 », sur wnba.com (version du 22 avril 2001 sur l'Internet Archive)
- (en) « Houston 59, New York 47 », sur wnba.com (consulté le )
- (en) James Jackson, « WNBA Legend Sheryl Swoopes Earns 2016 Basketball Hall of Fame Nomination », WNBA, (consulté le )
- (en) « Houston 59, New York 52 », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « Houston 79, New York 73, OT », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « Swoopes says she will not compete in Sydney », sur sportsillustrated.cnn.com, (consulté le )
- (en) Jonathan Feigen, « 2000 OLYMPIC GAMES / Sydney / Swoopes' remarkable run continues / Comets star keys U.S. women to win over pesky South Korea », sur wnba.com, (consulté le )
- (en) « Games of the XXVIIth Olympiad -- 2000 », sur usabasketball.com (consulté le )
- (en) Kristie Ackert, « Injury Kos Swoopes For Comets' Season », (consulté le )
- (en) W.H. Stickney, « WNBA Preview / on the rebound / Sheryl Swoopes and newcomer Rebecca Lobo are both trying to return from devastating knee injuries - and lead the comets back to the Wnba summit in the process. », sur chron.com, (consulté le )
- (en) W.H. Stickney Jr, « Swoopes gets swagger back after knee injury », sur chron.com, (consulté le )
- (en) W.H. Stickney Jr, « Swoopes notches 2nd MVP / Comet reclaims trophy after sitting out 2001 », sur chron.com, (consulté le )
- (en) « 2002 USA Women's Senior National Team - Australia Opals World Challenge » [archive du ], sur usabasketball.com (consulté le )
- (en) « Fourteenth World Championship for Women -- 2002 » [archive du ], sur usabasketball.com (consulté le )
- (en) Joseph Kahn, « WOMEN'S BASKETBALL; U.S. Defeats Russia To Win World Title », sur nytimes.com, (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes #22 - Houston Stealth », sur thestatzone.com (consulté le )
- (en) « Shoulder Injury Puts Cooper Out for Season », sur articles.latimes.com, (consulté le )
- (en) « Williams Among Friends at FIBA World Cup », (consulté le )
- « Samara Win Inaugural FIBA World Cup for Women », FIBA, (consulté le )
- « Ekaterinburg exclu ! », FFBB, (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes #22 - Dallas Fury », sur thestatzone.com (consulté le )
- (en) Ian O'Connor, « Females take lead in USA basketball », sur www.usatoday.com, (consulté le )
- (en) Oscar Dixon, « Females take lead in USA basketball », sur www.usatoday.com, (consulté le )
- (en) « USA edge basketball gold », sur news.bbc.co.uk, (consulté le )
- (en) Jack Maloney, « Taurasi Passes Swoopes for Second on USA’s Olympic Scoring List », wnba.com, (consulté le )
- (en) « FIBA EuroLeague Women » 2005 » Sheryl Swoopes (VBM-SGAU SAMARA) », sur fibaeurope.com (consulté le )
- (en) « Standings », FIBA (consulté le )
- (en) « Regular Season Average Statistics », FIBA (consulté le )
- (en) Patrick Gonzales, « Hawks get Swoopes for final 12 games », sur lubbockonline.com, (consulté le )
- Richard Sengmany, « Sheryl Swoopes, pionnière des premiers triple-double de l’histoire de la WNBA » [archive du ], basketretro.com, (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes Bio » [archive du ], sur wnba.com (consulté le )
- (it) « Sheryl Swoopes - Pasta Ambra Taranto », sur legabasketfemminile.dataproject-stats.com (consulté le )
- « Italie: Taranto fait tomber Schio !!! », sur Basquetebol Saulzoir (consulté le )
- (en) Jenny Dial, « Bulging disk sidelines Swoopes / Back injury puts Comets in big hole against champions », sur chron.com, (consulté le )
- (en) « Comets' Swoopes recovers from back surgery », sur abclocal.go.com, (consulté le )
- (en) « Houston; ready for 'fresh start' in Seattle », sur findarticles.com, (consulté le )
- (en) Jayda Evans, « Sheryl Swoopes joins Storm », sur seattletimes.nwsource.com, (consulté le )
- (en) Kevin Pelton, « 2008 in Review: Sheryl Swoopes », sur wnba.com, (consulté le )
- (en) « Three-time MVP Swoopes waived », sur sports.espn.go.com, (consulté le )
- (en) « Swoopes replaces Wisdom-Hylton », sur sports.espn.go.com, (consulté le )
- (en) Ellen J. Horrow, « After forced hiatus, Sheryl Swoopes set for WNBA return », sur usatoday.com, (consulté le )
- « Sheryl Swoopes helps Shock down Sparks, end 20-game skid », ESPN, (consulté le )
- « Sheryl Swoopes helps Tulsa Shock stun Connecticut Sun », Associated Press, (consulté le )
- « 102 - 94 Boxscore », WNBA (consulté en )
- (en) Jessica Lantz, « Gary Kloppenburg's Plans For The Tulsa Shock Do Not Include Sheryl Swoopes, Betty Lennox », sur swishappeal.com, (consulté le )
- (en) Steve Kelley, « Former WNBA star Sheryl Swoopes stays in the gym by coaching at Mercer Island », Seattle Times (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes joins Texas Tech women’s basketball broadcast team for 2012-13 », hoopfeed.com, (consulté le )
- Luke Pramberger, « Sheryl Swoopes », Université de Loyola Marymount (consulté le )
- (en) « Ramblers Look to Bounce Back », loyolaphoenix.com, (consulté le )
- (en) Associated Press, « Loyola probes allegations against team coached by Swoopes », yahoo.com, (consulté le )
- (en) Madeline Kenney et Nader Issa, « NCAA Aware of Allegations Against Swoopes Since 2014 », loyolaphoenix.com, (consulté le )
- (en) Madeline Kenney et Nader Issa, « Loyola parts ways with women's basketball coach Swoopes », yahoo.com, (consulté le )
- (en) Kate Bennert, « Sheryl Swoopes Embraces New Role as Head Coach at Loyola Chicago », WNBA (consulté le )
- (en) Adena Andrews, « Q&A with Sheryl Swoopes: WNBA legend talks state of the game », ESPN (consulté le )
- (en) « Comets' Swoopes finds herself cradling a baby Jordan », sur deseretnews.com, (consulté le )
- (en) Vince Prygoski, Worst to First : Or a 'Shock'ing Tale of Women's Basketball in Motown, Vince Prygoski, , 32 p. (ISBN 978-1-56239-845-3, lire en ligne), p. 80
- (en) John Jeansonne, « Swoopes Breaking New Ground: It's OK to be Mom, Play Ball », sur articles.latimes.com, (consulté le )
- (en) LZ Granderson, « Three-time MVP 'tired of having to hide my feelings' », sur sports.espn.go.com, (consulté le )
- (en) Liz Robbins, « Swoopes Says She Is Gay, and Exhales », sur nytimes.com, (consulté le )
- (en) Alisa Salomon, « Sue Wicks's Forward Behavior », sur The Village Voice, (consulté le )
- (en) « Sister Swoopes (Skins & Skins: Episode 4) » [archive du ], Logoonline.com (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes Gets Hit with Biphobia from All Sides », shewired.com, (consulté le )
- (en) « Maya Rupert: What Sheryl Swoopes' Engagement Means: Understanding the Role of Identity and Combo Guards », Huffingtonpost.com, (consulté le )
- (en) Brian Martin, « Hall of Famer Sheryl Swoopes: A True Pioneer », wnba.com, (consulté le )
- (en) « Swoopes named top female athlete », The Spokesman-Review, (lire en ligne)
- (en) « WNBA Most Valuable Player Award Winners », sur basketball-reference.com (consulté le )
- (en) « WNBA All-WNBA Teams », sur basketball-reference.com (consulté le )
- (en) « WNBA Defensive Player of the Year Award Winners », sur basketball-reference.com (consulté le )
- (en) « WNBA All-Defensive Teams », sur basketball-reference.com (consulté le )
- « Sheryl Swoopes », WNBA (consulté le )
- (en) « All Time Leaders: Steals », WNBA (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes », WNBA (consulté le )
- (en) « Swoopes edges Jackson for WNBA's MVP honors », sur usatoday.com, (consulté le )
- (en) Oscar Dixon, « Four Comets, one a retiree, voted onto WNBA All-Decade Team », sur usatoday.com, (consulté le )
- (en) « WNBA's Top 15 of all time announced », sur espn.go.com, (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes elected to the Naismith Memorial Basketball Hall of Fame », hoopfeed.com, (consulté le )
- (en) « WNBA Top 20@20 Presented By Verizon Unveiled », WNBA, (consulté le )
- (en) Brian Kotloff, « “Dreams Do Come True”: Swoopes Blazes Trail to Springfield », wnba.com, (consulté le )
- (en) « All time leader - Minutes per game », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « All time leader - Field goals made », sur wnba.com (consulté le )
- (en) « Sheryl Swoopes », sur wnba.com (consulté le )
Médias utilisés sur cette page
Billie Holiday at the Downbeat club, a jazz club in New York City. [1]
Auteur/Créateur:
© Two Gypsy Hearts
(photo taken by Kate), Licence: CC BY 2.0Sheryl Swoopes of the Seattle Storm (at time of photo)
Professional basketball player Sheryl Swoopes visits the White House with her WNBA Champion Houston Comets team on May 14, 2001.
Taken at 2005 Women's Final Four in Indianapolis by Greg Petersen
Auteur/Créateur: TonyTheTiger, Licence: CC BY-SA 4.0
w:Cheryl Swoopes at the 2014 World Basketball Festival
Auteur/Créateur: Amerique, Licence: CC BY 3.0
Loyola University Chicago