Léon Fleuriot

Léon Fleuriot
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Biographie
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A travaillé pour
Maître
Édouard Bachellery (d)
Dir. de thèse
Édouard Bachellery (d)
Distinction
Prix Gobert ()

Léon Fleuriot, né à Morlaix le et mort à Paris 15e le [1], est un linguiste et historien français.

Il est spécialiste des langues celtiques (vieux-breton, gallois et irlandais) et de l'histoire de la Bretagne gallo-romaine et du début du Moyen Âge.

Biographie

Né à Morlaix dans une famille originaire de la région de Quintin et ayant dans sa jeunesse étudié le breton, il réussit au concours d'agrégé de l'Université pour l'Histoire en 1950. Il enseigne au lycée et au collège à Paris, dans sa banlieue et au Prytanée militaire de La Flèche. Il entre au CNRS en 1958 et devint docteur de l'Université à la Sorbonne en 1964 en soutenant une thèse intitulée : le vieux-breton, éléments d'une grammaire, ainsi qu'une thèse complémentaire, Dictionnaire des gloses en vieux-breton.

En 1966, il est nommé professeur à la chaire des études celtiques de l'Université de Rennes 2 et en même temps directeur de recherche à l'École pratique des hautes études à Paris. Il contribue fortement à l'essor de l'enseignement du breton au niveau universitaire, tout en publiant des nombreux textes qui ont permis de faire progresser considérablement l'étude du vieux-breton et de ses langues sœurs. Son maître-livre Les origines de la Bretagne, paru en 1980, est une étude particulièrement fine et prudente des sources écrites foisonnantes, mais lacunaires et parfois incohérentes sur les premiers siècles de notre ère en Armorique et même dans la moitié Nord de la France. Il y soutient des thèses d'importance comme la prééminence politico-militaire de Brest dans la cité des Osismes jusqu'en 450 et son effacement au profit de Saint-Pol-de-Léon, sur l'alliance en 497 entre les Bretons et Clovis comme facteur de la victoire de celui-ci et sur l'assimilation d'Ambrosius Aurelianus à Riothamus mentionné par Grégoire de Tours, indice de l'intervention de Bretons d'outre-Manche constitués en légions romaines face au péril goth.

Il meurt brutalement à Paris le , laissant de nombreuses recherches inachevées. Il est inhumé au cimetière communal de Locquirec (Finistère).

Publications

Ouvrages

- Prix Gobert 1981 de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
  • Notes lexicographiques et philologiques (recueil d'articles publiés dans la revue Études celtiques, recueillis par Gwennole Le Menn), Skol, 1997.
  • Articles dans Annales de Bretagne, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Études celtiques, Hor Yezh.

Contributions

  • Récits et poèmes celtiques, Domaine brittonique, VIe XVe siècles, en collaboration avec Jean-Claude Lozac'hmeur et Louis Prat, préface de Pierre-Jakez Hélias, Éditions Stock, collection Moyen Âge, Paris, 1980; rééd. 1992.
  • L'histoire littéraire et culturelle de la Bretagne (volume 1), Paris, Genève, 1993

Bibliographie

  • Une bibliographie a été établie par Gwennole Le Menn dans Bretagne et pays celtiques, langues, histoire, civilisation (Skol, PUR, 1982), recueil d'articles en l'honneur de Léon Fleuriot

Notes et références

Liens externes

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Auteur/Créateur: Léon Bonnat (1833-1922), Licence: CC-BY-SA-3.0
Victor Hugo (26 February 1802 - 22 May 1885).
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Logo dit « Spilhennig » (en français : la "petite épingle"), marque de reconnaissance des brittophones, a été créé en 2007 à la demande de l’Office de la langue bretonne. Les personnes qui le portent signifient ainsi qu’elles parlent breton. Le mot est un diminutif du mot breton féminin « spilhenn » , l’épingle, la broche. Il est l’équivalent du mot pin's. Il a été créé pour permettre à des locuteurs en breton de se reconnaître et ainsi discuter et communiquer dans cette langue, à l’instar du logo existant au Pays de Galles permettant d’identifier les locuteurs du gallois.
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Cet édifice est classé au titre des monuments historiques de la France. Il est répertorié dans la base Mérimée, base de données sur le patrimoine architectural français du ministère de la Culture, sous la référence PA00108657 Wikidata-logo.svg.