La Rue Montorgueil
Pour la rue parisienne qui a donné son nom à ce tableau, voir rue Montorgueil.
| Artiste | |
|---|---|
| Date |
1878
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| Type |
peinture
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| Technique |
huile sur toile
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| Lieu de création | |
| Dimensions (H × L) |
81 × 50 cm
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| Mouvement | |
| Propriétaires |
Napoléon Alexandre Berthier et État français
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| No d’inventaire |
RF 1982 71
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| Localisation |
Musée d'Orsay, 1 Rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris (France)
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| Inscription |
Claude Monet
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La Rue Montorgueil est un tableau réalisé par le peintre impressionniste Claude Monet le 30 juin 1878, à l'occasion de la fête nationale pour la « paix et le travail »[1] et de la clôture de l'Exposition universelle de Paris, dans un symbolisme, promu par l'État républicain français, de reconstruction après l'humiliation de la défaite face à la Prusse en 1870[2]. Les couleurs vives, la profusion de drapeaux français, font ressortir avec force l'atmosphère festive de cette journée.
Histoire
La toile est à rapprocher de La Rue Mosnier aux drapeaux, un tableau d'Édouard Manet beaucoup plus mélancolique mais réalisé sur le même sujet et le même jour[3],[4]. Les deux œuvres relèvent du thème artistique alors commun de la rue pavoisée[5]. Monet réalise ce tableau alors qu'il flâne à Paris à la recherche de motifs à peindre[6]. Il est revenu dans la capitale pour la naissance de son fils Michel, préoccupé par l'état de santé de la mère de celui-ci, Camille[6]. Le tableau montre l'attirance du peintre pour les drapeaux flottant au vent[6].
« J'aimais les drapeaux. La première fête nationale du , je me promenais rue Montorgueil avec mes instruments de travail ; la rue était très pavoisée avec un monde fou. J'avise un balcon, je monte et demande la permission de peindre, elle m'est accordée. Puis je redescends incognito[6] ! »
— Claude Monet
Le même jour et dans des conditions similaires, Monet représente aussi la rue Saint-Denis voisine pavoisée[7], tableau conservé aujourd'hui au musée des beaux-arts de Rouen[8], sur lequel on peut lire les inscriptions « Vive la France » en banderole, et sur un drapeau « Vive la Rép[ublique] »[5]. Cette œuvre est exposée au musée d'Orsay à Paris.
Notes et références
- « Musée d'Orsay: Claude Monet La rue Montorgueil », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
- Chantal Georgel, « 30 juin 1878, une fête « vraiment nationale » | Histoire et analyse d'images et oeuvres », sur histoire-image.org, (consulté le )
- Bertrand Tillier, « De la balade à la manif' », Sociétés & Représentations, vol. 17, no 1, , p. 87 (ISSN 1262-2966 et 2104-404X, DOI 10.3917/sr.017.0087, lire en ligne, consulté le )
- (en) « The Rue Mosnier with Flags (Getty Museum) », sur The J. Paul Getty in Los Angeles (consulté le )
- Olivier Ihl, « La rue pavoisée. Une acclamation républicaine de la souveraineté », dans Tous républicains !, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-27282-1, DOI 10.3917/arco.belo.2011.01.0107, lire en ligne), p. 107
- Commentaire du tableau sur le site Internet de l'exposition Monet 2010
- « La Rue Montorgueil, à Paris. Fête du 30 juin 1878 », sur www.panoramadelart.com, (consulté le )
- « Rue Saint-Denis, fête du 30 juin 1878 », sur Musée des Beaux-Arts, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
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