L'Internationale

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L'Internationale
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Première publication en français de L'Internationale. Composée par Pierre Degeyter avec les paroles écrites en 1871 par Eugène Pottier.

Hymne national de Drapeau de la république socialiste fédérative soviétique de Russie RSFS de Russie
Drapeau de l'URSS Union soviétique
Paroles Eugène Pottier
1871
Musique Pierre Degeyter
1888
Adopté en 1918 en Drapeau de la république socialiste fédérative soviétique de Russie RSFS de Russie
1922 en Drapeau de l'URSS Union soviétique
Utilisé jusqu'en 1944 en Drapeau de l'URSS Union soviétique et Drapeau de la république socialiste fédérative soviétique de Russie RSFS de Russie
Remplacé par Hymne de l'Union soviétique en Drapeau de l'URSS Union soviétique et Drapeau de la république socialiste fédérative soviétique de Russie RSFS de Russie
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L'Internationale (Instrumental)
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L'Internationale est un chant révolutionnaire dont les paroles furent écrites par Eugène Pottier en 1871[1] lors de la répression de la Commune de Paris, sous forme d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, et dont la musique fut composée par le belge Pierre Degeyter à Lille en 1888[2].

Traduite dans de très nombreuses langues, L'Internationale est le chant symbole des luttes sociales à travers le monde. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires.

La version russe d'Arkadi Iakovlevitch Kots a servi d'hymne national à la République socialiste fédérative soviétique de Russie, puis à l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) de sa création en 1922 jusqu'en 1944.

Histoire

Le poème

À l'origine, il s'agit d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, écrit par le chansonnier, poète et goguettier Eugène Pottier, caché à Paris en juin 1871, en pleine répression de la Commune — sous laquelle il fut maire du 2e arrondissement[3],[4].

L'histoire de ce poème et de son auteur est liée à celle des goguettes. En 1883, Eugène Pottier présente une chanson au concours de la goguette de la Lice chansonnière et remporte la médaille d'argent. Il retrouve à cette occasion le chansonnier Gustave Nadaud qu'il a croisé en 1848 et à qui il avait alors fait une forte impression[5]. Grâce à ces retrouvailles, une cinquantaine de chansons de Pottier est publiée pour la première fois en 1884 et sauvée de l'oubli par Nadaud qui admire beaucoup son talent poétique tout en étant très loin de partager ses opinions politiques.

L'initiative de Nadaud incite les amis politiques de Pottier à publier en 1887 ses Chants révolutionnaires avec une préface d'Henri Rochefort[6]. Au nombre de ceux-ci figure L'Internationale. Sans la Lice chansonnière et Nadaud, ce chant révolutionnaire célèbre et les autres œuvres de Pottier seraient aujourd'hui oubliées.

L'Internationale est dédiée à l'instituteur anarchiste Gustave Lefrançais[7].

La musique

L'historien Robert Brécy indique :

« Sans doute Pottier, comme le font la plupart des poètes chansonniers, avait écrit ses paroles avec un timbre en tête (probablement La Marseillaise, qui a la même coupe), mais il ne l'a pas précisé[8]. »

En 1888, un an après la première édition imprimée des paroles, la chorale lilloise du Parti ouvrier demande à un de ses membres, Pierre Degeyter, de composer une musique originale pour L'Internationale. Le , pour la première fois, la chorale de la Lyre des Travailleurs, réunie dans l'estaminet La Liberté rue de la Vignette à Lille, dans le quartier populaire Saint-Sauveur, interprète le chant sur l'air nouveau de Degeyter. Sa partition est publiée en 1889[9].

Dès 1900, l'anarchiste italien Sante Ferrini, enfermé dans la forteresse de Narni[10], entend pour la première fois ce chant révolutionnaire : « Celui qui chantait, un détenu de Bielle, avait appris l’hymne de Pottier à Paris [...] C’est donc en écoutant ce détenu que, dans ce château de la faim, d’où l’on ne devait sortir que morts ou, pire encore, tels des squelettes vivants, pour la première fois les prisonniers politiques entendirent l’Internationale. »

Le succès

À partir de 1904, L'Internationale, après avoir été utilisée pour le congrès d'Amsterdam de la IIe Internationale, devient l'hymne des travailleurs révolutionnaires qui veulent que le monde « change de base », le chant traditionnel le plus célèbre du mouvement ouvrier.

L'Internationale a été traduite dans de nombreuses langues. Traditionnellement, ceux qui la chantent lèvent le bras en fermant le poing. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires. Ce fut même l'hymne de ralliement de la révolte des étudiants et des travailleurs sur la place Tian'anmen en 1989.

L'Internationale fut l'hymne national de l'URSS (dans une version la plupart du temps expurgée du cinquième couplet) jusqu'en 1944. Elle est toujours l'hymne de la majorité des organisations anarchistes, marxistes ou communistes.

Plus tard, certains groupes anarchistes ont utilisé plus volontiers l'adaptation intitulée L'Internationale noire.

Dans de nombreux pays d'Europe, ce chant a été illégal durant des années du fait de son image communiste et anarchiste et des idées révolutionnaires dont il faisait l'apologie.

En août 1894, l'éditeur Armand Gosselin est condamné par la Cour d'assises à un an de prison ferme pour avoir publié le texte de L'Internationale, incriminé pour le cinquième couplet dit « des généraux »[11].

Le tribunal correctionnel de Mulhouse, investi par des policiers armés et casqués, juge le 24 mai 1973 le mensuel alsacien Klapperstei 68 poursuivi pour « provocation de militaires à la désobéissance, injures publiques envers l'armée et provocation à la désertion »[12] par la publication d'un article antimilitariste titré de vers du cinquième couplet de L'Internationale[11].

En France, le Parti socialiste remplace L'Internationale par son propre hymne lors des fins de congrès à partir de celui de Valence en 1981 ; elle est réintroduite lors du congrès de Lille de 1987[13].

Références

Dans le roman de George Orwell La Ferme des animaux, relatant allégoriquement l'histoire de la révolution russe sous couvert de narrer une révolution d'animaux, L'Internationale est parodiée sous le nom de Beasts of England et la déchéance des principes originaux de la révolution ouvrière est représentée par la falsification progressive des textes révolutionnaires par la nouvelle élite.

Interprètes

L'Internationale a été interprétée, entre autres, par :

Henri Weber est en 1902, semble t’il, le tout premier à l’enregistrer, sur cylindre Pathé n° 907[14],[15] puis entre 1905 et 1910 il le réenregistre pour les marques de disques Odéon, Eden (n° E 5076) et Gramophone (n° 3-32755, enregistré en 1907).

Paul Jauresse en 1905 sur cylindre Edison

Ghasne vers 1910 sur disque double face Apga n° 2112-2113[16]

Combes vers 1910 sur disque double face Apga n° 2122-2123[16]

Alfred Maguenat, disque Pathé saphir n° 3010, enregistré en janvier 1913.[17]

Robert Couzinou, 1932 (Polydor 522224)

Toscani, disque Pathé PA 490 enregistré le 15 janvier 1935.

Louis Zucca vers 1936 (Idéal 13147)

Choral de Suresne et les Chœurs Mozart vers 1936 (Voix des Nôtres n° 209-210)

  • Armand Mestral, 1966
  • Marc Ogeret, 1968[18], semble-t-il le premier à avoir enregistré les 6 couplets.
  • Rosalie Dubois, 1978[19]
  • Coco Briaval, 1979[20]
  • René Binamé, 1992.
  • Giovanni Mirabassi[21], pianiste de jazz italien, 2011
  • French Revolution. Freedom and Fight

Filmographie

L'Internationale apparaît dans plusieurs films, entre autres :

Droits d'auteur

Le poème d'Eugène Pottier (mort en 1887) est entré dans le domaine public, a priori dans le monde entier.

En France, la musique (composée en 1888 par Pierre Degeyter, décédé en 1932) n'est entrée dans le domaine public que le , après la durée légale de 70 ans suivant le décès de l'auteur et 14 années et 272 jours supplémentaires dus aux prorogations de guerre. En 2005, le producteur Les Films sauvages a notamment été mis en demeure par la SDRM (Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs) de payer une somme de 1000 euros au titre du droit d’auteur, en raison d'une scène du film Insurrection résurrection pendant laquelle l’acteur et réalisateur Pierre Merejkowsky sifflote L'Internationale pendant 7 secondes[24]. Aux États-Unis[25] et dans la plupart des pays, notamment de l'Union européenne[26], la musique de L'Internationale était déjà entrée dans le domaine public à cette date.

Première version connue

Une version manuscrite du poème existe, plus ancienne que la version finale imprimée en 1887. Elle a été publiée en 1990 par Robert Brécy[27] :

Couplet 1 :
Debout ! l'âme du prolétaire
Travailleurs, groupons-nous enfin.
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
Pour vaincre la misère et l'ombre
Foule esclave, debout ! debout !
C'est nous le droit, c'est nous le nombre :
Nous qui n'étions rien, soyons tout :

Refrain :
C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain :

Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni Tribun.
Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes ;
Travaillons au salut commun.
Pour que les voleurs rendent gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Allumons notre grande forge !
Battons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
Les Rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous ! guerre aux Tyrans !
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l’air ! et rompons les rangs !
Bandit, prince, exploiteur ou prêtre
Qui vit de l'homme est criminel ;
Notre ennemi, c'est notre maître :
Voilà le mot d'ordre éternel.

Refrain

Couplet 4 :
L'engrenage encor va nous tordre :
Le capital est triomphant ;
La mitrailleuse fait de l'ordre
En hachant la femme et l'enfant.
L'usure folle en ses colères
Sur nos cadavres calcinés
Soude à la grève des Salaires
La grève des assassinés.

Refrain

Couplet 5 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs.
La terre n’appartient qu’aux hommes.
L'oisif ira loger ailleurs.
C'est de nos chairs qu'ils se repaissent !
Si les corbeaux si les vautours
Un de ces matins disparaissent …
La Terre tournera toujours.

Refrain

Couplet 6 :
Qu'enfin le passé s'engloutisse !
Qu'un genre humain transfiguré
Sous le ciel clair de la Justice
Mûrisse avec l'épi doré !
Ne crains plus les nids de chenilles
Qui gâtaient l'arbre et ses produits
Travail, étends sur nos familles
Tes rameaux tout rouges de fruits !

Refrain

Version finale

Couplet 1 :
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.

Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

Refrain

Couplet 4 :
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Refrain

Couplet 5 :
Les Rois nous saoûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Refrain

Couplet 6 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

Refrain

Une chanson anti-communarde homonyme

La même année 1871, indépendamment de Pottier qui rédige sa première version de L'Internationale, le chansonnier, poète et goguettier Clairville écrit une chanson anti-communarde qui porte le même nom : L'Internationale. Il y exprime son hostilité envers l'Association internationale des travailleurs.

On y trouve notamment ce couplet :

Dans tous les bagnes acclamée,
Pour tenter son premier essai,
Elle a recruté son armée
À Cayenne, à Botany-Bay.
Oui, parcourant du monde
Toutes les régions,
De chaque bouge immonde
Sortent ses légions[28].

Notes et références

  1. « L'Internationale (Degeyter) Tarquini d'Or », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  2. Florilège de la Chanson française de Jean-Claude Klein, Bordas.
  3. Jean-Claude Klein, « Pottier Eugène », sur universalis.fr (consulté le ).
  4. « Eugène Pottier, ouvrier, poète et créateur de l’Internationale », sur humanite.fr, (consulté le ).
  5. Le récit de cette rencontre improbable est conté par Jean-François Gonon dans son Histoire de la chanson stéphanoise et forézienne depuis son origine jusqu'à notre époque., éditée par l'imprimerie coopérative « L'Union Typographique », Saint-Étienne, 1906, page XXVI.
  6. Robert Brécy, Florilège de la Chanson Révolutionnaire, De 1789 au Front Populaire, Éditions Ouvrières, Paris 1990, page 136.
  7. « Chants révolutionnaires (2e édition) / Eugène Pottier ; préface de Allemane, Jaurès, Vaillant ; notice de Jules Vallès », sur Gallica, 1890-1900 (consulté le ).
  8. Robert Brécy, La Chanson de la Commune : chansons et poèmes inspirés par la Commune de 1871, Éditions de l'Atelier, , 273 p., p. 245.
  9. « « L'Internationale (chant) »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) » sur le site Encyclomarx.ovh.org.
  10. Pascal Dupuy, Folgorite, parcours de Sante Ferrini, anarchiste, typographe et poète (1874-1939), Lyon, Atelier de création libertaire, , 348 p. (ISBN 978-2-35104-138-3), p. 57
  11. Robert Brécy, « A propos de « L'Internationale » d'Eugène Pottier et de Pierre Degeyter », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 21, no 2,‎ , p. 306 (lire en ligne, consulté le )
  12. « Le mensuel alsacien " Klapperstei 68 " a-t-il injurié l'armée ? », Le Monde,‎
  13. Frédéric Cépède, « Le poing et la rose, la saga d’un logo », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 49,‎ , p. 18-30 (lire en ligne)
  14. Gilbert Humbert, Panorama des cylindres et premiers disques Pathé 1898-1910, chez l’auteur à 13710 Fuveau, , page 17
  15. La date de 1898 parfois mentionnée pour ce cylindre semble fausse car au catalogue Pathé de 1898 pour ce numéro est mentionné le titre Craignez de perdre un jour
  16. Répertoire des disques de l’Automotion, vers 1910, réédité en fac-similé par la phonogalerie (paris) en octobre 2006
  17. Olivier Ciccoli, Disques Pathé Le catalogue intégral 1916-1933 tome 1, chez l’auteur à Saint-André-les-Alpes, (ISBN 978-2-491319-00-7), page 91
  18. Album CD Autour de la Commune, 1994, Compilation, Florilège de la Chanson Populaire française, Disques Vogue.
  19. Album Chants de révolte - 1796-1935, 1978 - Réédition 2008 - EPM France - Distribution Socadisc - Prod. : ABR : R. Dubois.
  20. Arrangement pour guitares manouches, 45 tours Unidisc (Naïve) UD 11057 La Marseillaise - L'Internationale.
  21. Album Adelante
  22. « Générique complet du film The Internationale de Peter Miller, produit par Willow Pond Films ».
  23. « Site officiel de Willow Pond Films ».
  24. « L’Internationale - Dans le domaine public en 2018 », sur www.aventdudomainepublic.org (consulté le )
  25. Car publiée avant 1923 et même avant 1909. Voir Loi américaine d'extension du terme des droits d'auteur et (en) Le copyright aux États-Unis.
  26. Voir Directive européenne sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information.
  27. Robert Brécy, Florilège de la Chanson Révolutionnaire, De 1789 au Front Populaire, Éditions Ouvrières, Paris, 1990, page 137.
  28. Le Caveau, 1871.

Voir aussi

Bibliographie

  • Œuvres complètes d'Eugène Pottier, rassemblées, présentées et annotées par Pierre Brochon, Éditions Maspero, Paris 1966
  • Hem Day, Histoire du chant de L'Internationale, Le Combat syndicaliste, 1970 (notice sur WorldCat)
  • Maurice Dommanget Eugène Pottier, membre de la Commune et chantre de l'Internationale, EDI Paris 1971
  • L'Internationale, 1888-1988, Jacques Estager et Georges Bossi, édition Messidor-Éd. sociales, Paris, 1988.
  • L'Internationale, Marc Ferro, édition Noesis, Paris, 1996
  • Sante Ferrini, "Il nostro canto di battaglia", Il Libertario, n°841 et 842, 06 et 13 octobre 1921, La Spézia.

Articles connexes

Liens externes

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