5e division de cavalerie (France)
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5e division de cavalerie | |
Officiers des 4e et 5e divisions de cavalerie lors des grandes manœuvres de 1891. |
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Pays | France |
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Branche | Armée de terre |
Type | Division de cavalerie |
Rôle | Cavalerie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles |
1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de l'Ourcq) 1914 - 1re Bataille de Picardie 1914 - 1re Bataille d'Artois 1914 - 1re Bataille des Flandres 1914 - Bataille de l'Yser 1918 - seconde bataille de Picardie (bataille de l'Avre (en)) 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - 4e Bataille de Champagne |
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La 5e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Elle combat en Belgique dans la bataille de Charleroi, bat en retraite comme toutes les unités alliées avant de participer à la bataille de l'Ourcq. Elle est impliquée dans la plupart des combats ponctuant la course à la mer jusqu'en . Une fois le front figé, la 5e division de cavalerie est déplacée sur les principales zones d'offensives françaises pour pouvoir exploiter la percée espérée des lignes allemandes. En 1918, la division est engagée dans les combats défensifs du printemps et de l'été.
Création et différentes dénominations
Les chefs de la 5e division de cavalerie
- - : général de Montaigu
- - : général Charreyron
- : général de Jessé
- - : général Duhesme
- - : général Donop
- - : général Poulleau
- …
- : général Mayniel
- - : général Sordet[1]
- 1er mai 1913 - : général Bridoux
- 10 - : général Lallemand du Marais
- - : général Allenou
- - : général Brécard
- - : général Lacombe de la Tour
- : général Simon
- …
- - : général Destremeau
Avant 1914
La Première Guerre mondiale
Composition
- 5e brigade légère :
- 3e brigade de dragons :
- 7e brigade de dragons
- Éléments organiques divisionnaires
- 5e groupe cyclistes du 29e bataillon de chasseurs à pied
- 1er groupe de 75 du 61e régiment d'artillerie de campagne
- sapeurs cyclistes du 9e
- Groupes d'automitrailleuses et autocanons : 11e et 13e GAMAC
Historique
1914
- mobilisée dans la 6e région.
- 2 - : rassemblée vers Poix-Terron.
- 4 - : exploration vers Beauraing et Liège, puis vers Rochefort et Neufchâteau.
- 15 - : opérations au nord de la Sambre. À partir du , engagée sur la Sambre et à l'ouest de Charleroi, dans la bataille de Charleroi.
- - : repli par Walincourt (le 26 combat de Séranvillers), Épehy, Villers-Faucon, Villers-Carbonnel, Froissy et Méru, jusque vers Saint-Cyr-l'École.
- 6 - : transport par V.F. à Nanteuil-le-Haudouin. Engagée dans la bataille de l'Ourcq, raid sur les arrières allemands, en forêt de Compiègne et de Villers-Cotterêts (sous le commandement du général de Cornulier-Lucinière).
- - : mouvement vers Montdidier, poursuite des troupes allemandes en retraite. Engagement de Templeux-la-Fosse () et de Bohain (). À partir du , engagée dans la première bataille de Picardie (combats de Nurlu le et de Péronne le ), puis dans la première bataille d'Artois (combats de Boyelles le , de Lens le et d'Aix-Noulette le ).
- - : mouvement vers la vallée de la Lys. Engagée aussitôt dans la première bataille des Flandres. Combats de Lestrem, de La Gorgue, de Vieille-Chapelle et d'Ypres. À partir du , engagée dans la bataille de l'Yser, combats de Staden le , de Steenstrate le , de Bixschoote le . Puis stabilisation.
- - : retrait du front, stationnement en réserve, vers Herzeele (éléments en secteur vers Bixschoote et Reninge). À partir du , repos vers Wormhout (du au , éléments à pied engagés vers Nieuport ; prise de Saint-Georges).
1915
- - : mouvement vers Auxi-le-Château ; repos et instruction (éléments à pied en secteur vers Wailly et Berles-au-Bois).
- - : mouvement vers Avesnes-le-Comte. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans les offensives des et (seconde bataille d'Artois), non engagée. Le , ramenée vers Auxi-le-Château (à partir du , éléments à pied en secteur vers Neuville-Saint-Vaast, puis vers Notre-Dame-de-Lorette).
- - : mouvement vers le sud d'Amiens, à partir du , transport par V.F. dans la région de Sézanne ; repos.
- 21 septembre - 8 octobre : mouvement vers le nord de Châlons-sur-Marne. Tenue prête vers Suippes à intervenir dans la seconde bataille de Champagne (éléments engagés à pied vers Souain).
- 8 - : mouvement vers Esternay ; repos.
- - : mouvement vers le nord ; à partir du , occupation d'un secteur au nord de Prosnes, déplacé à gauche le vers le nord-ouest de Prosnes et la ferme des Marquises.
1916
- 13 - : retrait du front, à partir du , transport par V.F. dans la région de Lunéville.
- - : occupation d'un secteur entre Emberménil et le Sânon.
1917
- - : retrait du front ; mouvement vers Montbéliard et Héricourt ; instruction au camp d'Arches et de Villersexel.
- - : transport par V.F. dans la région de Provins, puis mouvement vers le sud de Pargnan. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la bataille du Chemin des Dames, non engagée.
- - : mouvement vers Soissons, stationnement (du au , éléments engagés à pied vers Laffaux ; autres éléments en secteur vers Barisis-aux-Bois).
- - : occupation (avec des éléments des 1re et 3e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.
- - : retrait du front ; repos vers Chantilly.
- - : mouvement vers l'est de Noyon, puis occupation (avec des éléments des 1re et 3e DC) d'un secteur entre Fresnes et Barisis-aux-Bois.
- - : retrait du front (éléments maintenus en secteur jusqu'au ) ; mouvement vers la région de Luzarches ; puis transport par V.F. dans celle de Corbie. Tenue prête vers Nesle, à intervenir en vue de la poursuite dans l'offensive britannique projetée vers Cambrai ; non engagée.
- - : mouvement vers L'Isle-Adam ; repos et instruction.
- - : mouvement vers Noyon ; puis occupation (avec des éléments des 1re et 3e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.
1918
- - : retrait du front (relève par l'armée britannique) ; repos et instruction vers Cuts et travaux sur l'Ailette.
- 11 - : mouvement vers Pontoise ; repos.
- - : mouvement vers Roye. Engagée à pied dans la bataille de l'Avre (en) (seconde bataille de Picardie).
- 2 - : retrait du front, reconstitution vers Écos.
- - : mouvement vers Château-Thierry, puis vers Épernay et repos.
- 28 mai - 6 juin : mouvement vers le sud de Fismes. Engagée dans la troisième bataille de l'Aisne. Combat de Dravegny, le , de Cohan le et du Charmel le . À partir du 1er juin, organisation d'un secteur sur la Marne, entre Mézy et Courthiézy.
- - : retrait du front, reconstitution vers Montmirail.
- 2 - : mouvement vers La Chaussée-sur-Marne. À partir du , engagée dans la région d'Épernay dans la quatrième bataille de Champagne. Reprise de Montvoisin et d'Œuilly.
- - : retrait du front ; repos et instruction vers Coulommiers et Château-Thierry, puis le vers Vanault-les-Dames, enfin le vers Méry-sur-Seine.
- - : mouvement vers l'Argonne. Tenue prête, vers la Chalade et Passavant-en-Argonne à intervenir en vue de la poursuite dans les offensives franco-américaines (bataille de Champagne et d'Argonne) ; non engagée.
- - : mouvement vers le sud de Vitry-le-François ; repos.
- 8 - : mouvement vers Gondrecourt.
Affectation
- mobilisation : Corps Sordet
- : Corps Bridoux
- : Corps Conneau
- : 2e corps de cavalerie
- : 3e
- : isolée
- : 1er corps d'armée
L'entre-deux-guerres
En 1925, la 5e division de cavalerie a son état-major à Meaux et est constituée des unités suivantes[2] :
-
1re brigade de dragons de Melun :
- 13e régiment de dragons à Melun,
- 29e régiment de dragons à Provins.
-
5e brigade de dragons de Meaux :
- 9e régiment de dragons à Épernay,
- 23e régiment de dragons à Meaux.
- 5e brigade légère de Compiègne :
Les 5e et 15e chasseurs sont dissous le [3]. La division reçoit le 5e bataillon de dragons portés en 1930[4] puis le 5e en 1933.
La 5e division de cavalerie devient la 2e en 1937.
Notes et références
-
Almanach de Gotha pour l'année 1910, Paris, , 799 p.
partie "annuaire diplomatique"
- « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie, (lire en ligne)
- Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 214-215
- « Histoire des Divisions Légères Mécaniques », sur tanaka-world.net, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes
- Ordre de bataille de l'armée française en août 1914
- Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale
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Grafvelden
Les officiers des 4e et 5e divisions de cavalerie après les manœuvres - 1891. Photographe inconnu. Sur le site source les officiers représentés ont une notice biographique.
la troupe a été mobilisée pour répondre à la révolte des paysans en Champagne .
Manoeuvres de Lorraine : motocyclistes (cavalerie moderne) : [photographie de presse] / Agence Meurisse. Le premier escadron moto est mis en œuvre par les dragons portés du 5e bataillon de la 5e division de cavalerie [1].