Éditions Beauchesne
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Éditions Beauchesne | |
Repères historiques | |
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Création | 1901 |
Fiche d’identité | |
Siège social | Paris (France) |
Dirigée par | Jean-Étienne Mittelmann |
Site web | http://www.editions-beauchesne.com |
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Les Éditions Beauchesne sont une maison d'édition parisienne, dirigée par Jean-Étienne Mittelmann, spécialisée dans l'histoire, les religions, la spiritualité et la philosophie. Elles ont été fondées en 1901 et furent l'un des principaux éditeurs de la Compagnie de Jésus, qui y publia, entre autres, le Dictionnaire de spiritualité. Le siège se trouve 7, Cité du Cardinal-Lemoine à Paris[1].
Histoire des éditions Beauchesne
En 1901, Gabriel Beauchesne, qui fut pendant dix ans collaborateur de la Librairie Victor Lecoffre, reprend la Librairie Delhomme et Briguet fondée à Lyon en 1851 et créé sa propre maison[2]. Les éditions Beauchesne s’installent alors à Paris, 117, rue de Rennes, dans le sixième arrondissement. La maison est l’une des premières à éditer des ouvrages de théologie positive et des études sur l’histoire des religions. En 1914, Gabriel Beauchesne s'associe avec son frère Étienne. En 1924, il adjoint un atelier de reliure à sa maison d'édition. En 1928 les deux fils de Gabriel, Henry et André, viennent travailler à ses côtés[3]. En 1927, Gabriel Beauchesne se rapproche de la Compagnie de Jésus et édite quelques-uns de ses plus illustres membres : Léonce de Grandmaison, Joseph de Tonquédec, etc. Il met également en chantier le monumental Dictionnaire de spiritualité. De 1932 à 1935, il préside le Cercle de la Librairie[4]. À sa mort, le , c’est son fils et collaborateur, Henry Beauchesne, qui prend la direction de la maison[5].
Henry Beauchesne poursuit l’œuvre de son père en spécialisant sa maison dans les sciences humaines et les sciences religieuses. En , l’éditrice Monique Cadic devient son assistante[6]. Lorsque Henry Beauchesne meurt, le , c’est elle qui lui succède à la tête des éditions Beauchesne. Elle y poursuit et renforce plusieurs collections : « Théologie historique » sous la direction de Jean Daniélou, « Archives de philosophie », et en crée de nouvelles : « Politiques et croyants », « Scientifiques et croyants », etc. Elle lance également deux importants chantiers : l'édition de La Bible de tous les temps en huit tomes et celle du Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. Monique Cadic meurt à Paris le [7].
En plus de se consacrer à la publication de livres, Beauchesne est également l'éditeur de différentes revues. Citons la revue internationale de théologie Concilium, publiée depuis 1965 - date de sa fondation par le Père Marie-Dominique Chenu O.P., le P. Yves Congar O.P., Hans Kung, Karl Rahner S.J. et Edward Schillebeeckx O.P. - et jusqu’en 2002 par les éditions Beauchesne[8]. La revue Les Quatre Fleuves, fondée par Henri-Irénée Marrou et Marie-Joseph Rondeau et dont le premier numéro paraît en 1973 aux éditions du Seuil[9], est accueillie en 1978 par les éditions Beauchesne[10].
Notes et références
- Adhérents du BIEF
- « Au Cercle de la librairie. Le président Beauchesne », Les nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, , p. 4
- Sous la direction de Pascal Fouché, Daniel Péchoin et Philippe Schuwer, Dictionnaire encyclopédique du livre, vol. 1, Paris, Cercle de la Librairie, , 900 p. (ISBN 2-7654-0841-6), p. 233.
- « BNF », sur dat.bnf.fr
- Dictionnaire encyclopédique du livre, Paris, du Cercle de la librairie, , article : Beauchesne.
- « Institut culturel de Bretagne »
- « La Croix »
- « BNF, Catalogue général » (consulté le )
- Pierre Riché, Henri Irénée Marrou, historien engagé, Paris, Cerf, , p. 324-325
- Collectif, Charles Pietri, historien et chrétien, Paris, Beauchesne, , p. VII
Liens externes
Médias utilisés sur cette page
Auteur/Créateur: Tom Murphy VII, Licence: CC-BY-SA-3.0
Reliures de livres anciens, à la bibliothèque du Merton College, à Oxford (Angleterre).
Monochrome version of the IHS emblem of the Jesuits.
The design of the emblem is attributed to Ignatius of Loyola (1541).
- the cross is here drawn as formy fitchy; this is not necessarily part of the design, early modern depictions sometimes show a plain cross, or various baroque ornamentations
- the three nails are sometimes shown as piercing a heart
- the alternating straight and wavy rays are found in historical specimens, but not necessarily, and sometimes with two or three straight rays separating wavy rays.
- the number of rays is often 32 as here, but sometimes also 12, 16 or 24.
- the emblem is sometimes surrounded by the inscription et vocatum est nomen eius Iesus (Luke 2:21)