Écoduc

Écoduc de type « Passage supérieur », enjambant les 4 voies de l'A 50 aux Pays-Bas
Vidéo par drone du Kolu écoduc (Estonia)

Les écoducs (aussi nommés « passages fauniques », « passages à faune »[1],[2], ou « pont à bestiaux » ou encore « écoponts ») sont des passages construits ou « réservés » dans un milieu aménagé, pour permettre aux espèces animales, végétales, fongiques, etc. de traverser des obstacles construits par l'être humain ou résultant de ses activités (agriculture, sylviculture, extraction…). On parle souvent de passages « supérieurs » ou « inférieurs » selon qu'ils passent au-dessus ou en dessous de l'infrastructure fragmentante. Celle-ci est le plus souvent une infrastructure de transport de personnes, de biens ou d'énergie, mais il peut s'agir d'autres éléments fragmentants du paysage (cours d'eau aux berges artificialisées, mur de fortification, no-man's land militaire, etc.).
Les écoducs sont souvent construits en guise de mesures compensatoires résultant d'une étude d'impact.

Objectifs

Les espèces animales, végétales, fongiques ont besoin de conditions minimales d'environnement pour se déplacer. Ici, sous l'A 71, le sol déshydraté et l'absence de cachette rendent le milieu peu sécurisant.
Cet écoduc (près de Stuttgart) n'a pas permis de supprimer certaines petites routes qui fragmentent encore le paysage, mais il limite très fortement l'effet fragmentant de l'autoroute

L'objectif premier d'un écoduc est que les populations d'espèces sauvages séparées par un aménagement humain soient à nouveau reliées[3] afin qu'elles puissent se déplacer pour répondre à leurs besoins vitaux (de migration et d'échanges de gènes et d'individus au sein d'une métapopulation). Comme les corridors biologiques dont il est souvent un élément important, l'écoduc vise aussi à augmenter la « taille efficace » des populations d'espèces menacées par la fragmentation écologique de leur population. Il s'agit aussi de faciliter le rétablissement normal de sous-populations qui auraient été décimées ou localement éliminées en raison d'événements aléatoires (froid, sécheresse, drainage, incendies, chasse, surexploitation d'une ressource, braconnage, épidémies, pullulation de parasites…). Leurs enjeux sont particuliers dans les milieux de haute valeur écologique, dont dans les aires protégées, souvent fragmentées par une ou plusieurs grandes infrastructures dont les impacts n'ont pas ou peu été compensés. Une étude faite auprès de 106 des 196 entités gestionnaires de parcs nationaux aux États-Unis [4] a montré que seulement 36 % des zones concernées avaient mis en place des mesures d'atténuation des impacts des routes sur la faune, et près de la moitié des parcs enquêtés s'attendaient à ce que cette situation de fragmentation empire dans les cinq prochaines années.

Pour mieux inviter la faune à les traverser, ces passages sont soigneusement étudiés et positionnés en connectivité avec des habitats proches et favorables à la biodiversité, ou sur d'anciens couloirs naturels de migration (vallées, combes, ripisylve, pelouse calcaire, bande prairiale, forêt ou bocage, lande, tourbière ou autre zone humide, etc.).

Ils sont généralement végétalisés de manière à offrir un milieu propice aux espèces amenées à les franchir.
Dans quelques cas, pour des raisons pratiques ou de coût, l'écoduc n'est qu'une « passerelle mixte » associant un passage piéton, cycliste, cavalier, voire une petite route. Il est alors moins efficace pour de nombreuses espèces qui craignent la présence et l'odeur humaine ou la proximité de l'Homme.
Concernant le franchissement d'infrastructures de transport, plus largement et précisément que les premiers « passages à gibier » (passage faunique, ou passages à faune) construits dans les années 1970 à 1980, sauf pour quelques cas particuliers (ex : crapauduc, lombriduc expérimentés dans le Nord, passages à blaireaux en Belgique, ou hamsteroducs[5] dans la plaine d'Alsace, etc.), les écoducs visent maintenant à restaurer un minimum de connectivité écologique non pour quelques espèces, mais pour des biocénoses entières (écopaysagère).

Ce sont donc des substituts artificiels et ponctuels (mais fonctionnels) aux corridors biologiques qui, dans la nature, permettent aux espèces de circuler. Ils s'inscrivent à ce titre dans un réseau écologique et en France dans la Trame verte et bleue nationale. Les réalisations les plus récentes sont qualifiées d'écoponts à haute fonctionnalité écologique. Leur genèse complète vise à favoriser leur utilisation par les espèces concernées : depuis les études de localisation et de conception et les concertations menées en amont en passant par les techniques de chantier mises en œuvre dans le respect de l'environnement et enfin, leur habillage écologique qui adapte les techniques de génie écologique au contexte précis de ces ouvrages et met en œuvre des équipements faunistiques innovants[6].

La perspective d'un dérèglement climatique a renforcé le souci de permettre une circulation minimale des espèces et communautés d'espèces, et des gènes nécessaires à l'adaptation des écosystèmes face à ces changements pour partie imprévisibles. Ceci a par exemple motivé en Australie le premier corridor climatique.

Limites

Les écoducs compensent pour partie (mais insuffisamment en raison de leur rareté) les effets de la fragmentation écologique et du roadkill induits par les infrastructures humaines (telles que routes, autoroutes, canaux, voies ferrées, etc.) qui sont facteurs de morcellement écologique croissant (une des premières causes de régression de la biodiversité).

Comme les corridors écologiques, mais plus encore car très étroits et faisant « goulot d'étranglement », ils sont sensibles aux « effets de bordure » (Sauf dans le cas d'habitats typiquement de lisière, la qualité de l'habitat le long du bord d'un fragment d'habitat est souvent beaucoup plus faible que dans le "cœur" de cet habitat. Leur forme « en diabolo » qui est la plus fréquente, et qui résulte d'un compromis coût-efficacité, limite probablement leur efficacité pour certaines espèces, surtout s'ils sont peu nombreux.

Enfin, ils sont limités en nombre (par leur coût et par les difficultés d'en construire au-dessus d'infrastructures existantes sans y bloquer la circulation ou la détourner coûteusement). Ceci explique que la plupart des écoducs construits depuis 20 ans l'ont été en nombre très limité, et uniquement dans le cadre de mesures conservatoires (par exemple : quand une nouvelle route est construite en tunnel sous une zone de continuité écologique à préserver) et/ou de mesures compensatoires, mais toujours à l'occasion de nouveaux grands axes de transports et au-dessus ou sous ces derniers. Ils n'ont pas été construits au-dessus d'infrastructures existantes et déjà anciennes où ils seraient tout autant nécessaires pour rétablir l'intégrité écologique fonctionnelle des paysages.

Conditions d'efficacité

À cause du dérangement causé par la présence humaine et de chiens et chats, et en raison du peu de place disponible pour les espèces sauvages, ce type d'aménagement ne peut remplacer un écoduc, sauf pour quelques espèces, généralement ubiquistes, notamment de nuit

L'efficacité d'un écoduc (et donc son emplacement) nécessite une étude scientifique préalable pour bien repérer et cartographier les lieux de passages de la faune, laquelle transporte graines et propagules de végétaux, champignons et microbes nécessaires aux équilibres écologiques dynamiques. Une vision prospective des impacts directs et indirects de l'infrastructure dont on cherche à compenser les impacts, est nécessaire, mais toujours pour partie incertaine.

L'aménagement de surface doit reproduire à l'identique ou imiter de façon fonctionnelle les habitats, gites, refuges ou toutes les structures utilisées pour leur déplacement par les espèces visées par le projet : plantations et semis "appétents" ou pouvant servir de refuge, dalles de pierres pour servir d'abris ou de place d'insolation, etc. Il est désormais classique de réaliser des "andains faunistiques" : agrégats de bois et matériaux caverneux pour diversifier les habitats disponibles. Ce concept a été récemment adapté sur les autoroutes A8 et A57 au contexte spécifique des écoponts. Il s'inspire des "garennes artificielles", "hôtels à insectes" ou encore des "abris à reptiles". Afin de favoriser l’utilisation de ces ouvrages par les reptiles et la microfaune, tout en augmentant la profondeur de sol disponible pour planter des arbres, c’est le principe de la terrasse adossée à une structure en muret qui a été adapté sous forme de modules successifs. Le principe a été baptisé "écorestanques", les restanques étant les terrasses de pierres sèches de Provence[7]. Ce principe permet d’adosser une levée de terre sur un agglomérat constitué de boisseaux en terre cuite, de pierres et de rondins. Cet agglomérat permet par ailleurs de réduire la masse de l'ensemble. Les modules sont espacés pour permettre des retours périodiques au sol.

Le passage de la grande faune sous une infrastructure de transport est facilité si celle-ci est suffisamment surélevée, et si le passage n'est pas éclairé de nuit, ni bruyant, ni trop sec et s'il n'y a pas d'odeur humaine ou de chien (ce qui signifie que le passage prévu pour les animaux doit être isolé d'un éventuel chemin pour les humains). Ce passage « à faune » doit aussi être suffisamment large, avec un espace dégagé à ses extrémités, tout en étant riche en cachettes des deux côtés. L'idéal étant que la route passe en tunnel sur de longues sections aux endroits où les animaux traversent le plus volontiers, soit naturellement, soit parce qu'on les y a conduits, en veillant à ce que les conditions de leur survie soient par ailleurs assurées.

Types d'écoducs

Passage à Ours, sous une route, États-Unis
Le Nutty Narrows Bridge à Longview (Washington), spécialement adapté aux écureuils, pour leur permettre de traverser en sécurité une grande voie de circulation où ils se faisaient antérieurement facilement écraser. Ces « écureuilloducs » peuvent aussi être utilisés par des loirs et des lérots.

L'écoduc peut être construit au-dessus, mais aussi parfois en dessous de l'infrastructure concernée.
Les « passages supérieurs », vus du ciel, ont souvent une forme en « diabolo » pour mieux « inviter » la faune à l'emprunter, et pour en diminuer le coût de construction. Ils sont souvent construits lors de la construction au titre des mesures compensatoires, mais ils peuvent parfois être construits des années ou décennies après l'ouvrage routier (ex. : Col du Grand Bœuf sur l'A7 en France, construit en 2009 au-dessus d'un ouvrage entamé en 1950).

On installe parfois des mares ou zones plus humides à l'entrée et à la sortie des écoducs, ce qui semble augmenter le nombre d'espèces qui les utilisent. Un fossé humide peut le traverser, et un lit de cailloux secs mettre en confiance les espèces inféodées à ces deux types différents de milieux.

Certains écoducs sont spécifiquement conçus pour favoriser une espèce ou un groupe particulièrement menacé dans le contexte local (ex : crapauducs pour les amphibiens (crapauds, grenouilles…), lombriducs pour les vers de terre, etc.).
Des passerelles expérimentales ont été testées au-dessus de routes pour que les écureuils (écureuilloduc, testés au Japon, ou dans l'Île de White au Royaume-Uni) et les chauve-souris soient moins souvent victimes de la circulation routière (par exemple le « chiroptéroduc » créé dans le cadre des mesures conservatoires de l'autoroute A65 qui sur son tracé Langon-Pau croisait des aires de nourrissage ou de déplacement de 19 espèces sur les 26 que compte l'Aquitaine [8]). Ailleurs ce sont des tortues terrestres qu'on aide à faire passer sous les routes. Certaines de ces passerelles sont équipées de détecteurs et appareils de photo automatiques[9].

Les passes à poissons sont un autre type d'écoduc, souvent installées pour permettre la remontée des saumons en raison de leur valeur symbolique, et économique (pour la pêche en rivière), mais ces passes sont utilisées par de nombreuses autres espèces, petites ou grandes migratrices : truites, épinoches, anguilles, lamproies, etc.

La plupart des grands écoducs sont cependant conçus, positionnés, construits et gérés pour qu'ils soient utilisés ou utilisables par un grand nombre d'espèces, une des difficultés étant d'y faire passer en sécurité des espèces-proies et leurs prédateurs.

De nouveaux designs ou principes constructifs sont testés pour alléger ces ouvrages, ou y intégrer plus d'écomatériaux, avec notamment un concours[10] international sur les passages à faunes organisé par l'ARC (« the International Wildlife Crossing Infrastructure Design Competition ») visant à encourager l'innovation en la matière.

Exemples d'écoducs

Schémas de principe

Les schémas ci-dessous (non-limitatifs) illustrent des solutions techniques répondant à différents objectifs ou besoins de mesures conservatoires ou compensatoires visant à atténuer la fragmentation écopaysagère induite par des routes et/ou cours d'eau (éventuellement canalisés). Ils peuvent s'intégrer dans une stratégie de trame verte et bleue

Les écoducs dans le monde

  • Le plus grand écoduc des États-Unis, nommé 'Robert L.B. Tobin Land Bridge', a été construit en 2020 à San Antonio, au Texas. Large de 150 pieds (45,72 m), et d'un coût de 23 millions de dollars, il permet le passage de la grande et de la petite faune terrestre, ainsi que des piétons traversant le parc Phil Hardberger. D'autres écoducs sont déjà réalisés et fonctionnent, par exemple dans l'Utah[11].

Évaluation

Des pièges à trace et appareils photographiques, ou caméras à déclenchement automatique (à amplification lumineuse la nuit, ou fonctionnant au besoin aussi dans l'infrarouge), permettent de mesurer l'efficacité d'un écoduc, les animaux les franchissant de préférence la nuit. Le CETE en France a mis en ligne quelques exemples d'animaux en train de traverser un écopont[12].

Ils peuvent être intégrés dans un projet architectural et paysager (Quinzième cible HQE).

Alternatives aux écoducs

Un passage en tunnel, ou l'utilisation d'un téléphérique en montagne, ou encore le débardage par câble, par chevaux ou l'utilisation de routes provisoires permettent, sans nécessiter la construction d'un écoduc, ou de manière complémentaire, de réduire la fragmentation écopaysagère.

L'usage du dirigeable est périodiquement évoqué, par exemple pour l'installation d'éoliennes, ou le débardage afin de pouvoir se passer de construire des routes.

Galeries illustrées

Voir aussi

  • Écologie du paysage
  • Échappatoire à sangliers
  • Fragmentation écopaysagère
  • Étude d'impact, Mesure compensatoire, * Mesure conservatoire
  • Génie écologique
  • Biodiversité
  • Corridor biologique, Trame verte, Grenelle de l'Environnement
  • Naturalité, Intégrité écologique
  • Migration animale
  • Route, Roadkill
  • Route HQE
  • Quinzième cible HQE
  • Gestion différentiée
  • Liste des animaux migrateurs

Liens externes

Bibliographie

  • (fr) Les passages à faune Une solution écologique, économique et facile à mettre en œuvre (avec promotion de l'usage du bois pour la construction de nouveaux passages à faune). Natureparif(Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France), Région Île-de-France, FCBA, Préfecture de Région.
  • (en) Ament, R., Clevenger, A.P., Yu, O., and A. Hardy. (2008). An Assessment of Road Impacts on Wildlife Populations in U.S. National Parks (en anglais). Environmental Management, 42(3), 480-96.
  • (en) At the Crossroads: Transportation and Wildlife. (2008). Highway 3 Transportation Corridor Workshop ; Fernie, BC. lien
  • (en) Bekker, Hans & Martin Vastenhout. (1995). Natuur Over Wegen / Nature Across Motorways. Rijkswaterstaat (RWS), Dienst Weg- en Waterbouwkunde (DWW), Delft, Netherlands.
  • (en) Chester, C.C. (2004). Highway Funding for Nature: A Major Conservation Opportunity?. Rapport, Henry P. Kendall Foundation.
  • (en) Clevenger, A. P., and M. P. Huijser. (2009). FHWA. Handbook for Design and Evaluation of Wildlife Crossing Structures in North America (Guide pour le design et l'évaluation des écoducs en Amérique du Nord).
  • (en) Clevenger, A. P. (2005). Conservation value of wildlife crossings: measures of performance and research directions. GAIA, 14, 124–129.
  • (en) Clevenger, A. P., and J. Wierzchowski. (2006). Maintaining and Restoring Connectivity in Landscapes Fragmented by Roads. In K.R. Crooks and M. Sanjayan (Eds.), Maintaining Connections for Nature (p. 502-35). Cambridge: Cambridge University Press.
  • (en) Clevenger, A. P. and N. Waltho. (2005). Performance indices to identify attributes of highway crossing structures facilitating movement of large mammals. Biological Conservation, 121, 453–464.
  • (en) Clevenger, A. P. and N. Waltho. (2003). Long-term, year-round monitoring of wildlife crossing structures and the importance of temporal and spatial variability in performance studies. In Proceedings of the International Conference on Ecology and Transportation. Center for Transportation and the Environment, 24–29. (p. 293-302). Lake Placid, New York, États-Unis
  • (en) Clevenger, A. P. and N. Waltho. (2000). Factors infl uencing the effectiveness of wildlife underpasses in Banff National Park, Alberta, Canada. Conservation Biology, 14, 47–56.
  • (en) Ford, A.T., Clevenger, A.P. and A. Bennett. (2009). Comparison of methods for monitoring wildlife crossing structures. Journal of Wildlife Management, 73(7), 1213-1222.
  • (en) Forman, R. T. T., D. Sperling, J. A. Bissonette, A. P. Clevenger, C. D. Cutshall, V. H. Dale, L. Fahrig, R. France, C. R. Goldman, K. Heanue, J. A. Jones, F. J. Swanson, T. Turrentine, and T. C. Winter. (2003). Road Ecology: Science and Solutions. Island Press: Washington, D.C. 481 pp.
  • (en) Huijser, Marcel P., and A. P. Clevenger. (2006). Habitat and Corridor Function of Rights-of-Ways. In J. Davenport and J.L. Davenport (Eds.), The Ecology of Transportation: Managing Mobility for the Environment. London: Springer.
  • (en) Western Transportation Institute. (2008).roadecology Road Ecology.

Notes et références

  1. Louise Beaudoin, Passage faunique, émission Découverte, Radio-Canada, 28 octobre 2012.
  2. Les passages à faune en bois, une solution au service de la biodiversité, Direction régionale et interdépartementale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt d'Île-de-France
  3. Bond, M. 2003. Principles of Wildlife Corridor Design ; Center for Biological Diversity Lien ((en), [PDF])
  4. Ament, R., Clevenger, A.P., Yu, O., and A. Hardy. (2008). An Assessment of Road Impacts on Wildlife Populations in U.S. National Parks (en anglais). Environmental Management, 42(3), 480-96
  5. Article en ligne du Journal Le Moniteur, de Laurent Miguet , intitulé Les trames vertes entrent par la porte du Grenelle (10/02/2009)
  6. fiche intitulée Aménagement d'un écopont à haute fonctionnalité écologique sur le portail du Centre de ressources Trame verte et bleue
  7. voir BUTON C., LAFORET M. et MAURICE S., 2014, Mémo illustré sur la réalisation d’éco-restanques des andains écologiques sur des écoponts méditerranéens, à télécharger sur [1])
  8. voir photo p 8/24 in de presse : Concilier aménagement du territoire et préservation de la biodiversité)
  9. Passerelle à faune suspendue au-dessus d'une route, et équipée de matériel automatique de suivi
  10. concours international primant les passages à faunes
  11. (en) Peter Holderith, « America's Largest Wildlife Overpass Opens in Texas After Years of Construction », sur thedrive, (consulté le ).
  12. images filmées d'animaux empruntant un écoduc CETE, Est de la France

Médias utilisés sur cette page

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Schéma de principe très simplifié d'un écoduc (passage à faune) à plusieurs flux (de part et d'autre de la route, d'un cours d'eau, et sous la route), contruit avec une forme en "diabolo" .
En réalité des aménagements complémentaires, adaptés aux animaux et organismes que l'on souhaite voir ou faire traverser sont faits sur ce type de passages à faune. (avec arbres, buissons, mares, roches, bois-mort, etc. pour "rassurer" les animaux et leur permettre de se cacher ou circuler discrètement). Ce type de passage n'est idéalement pas ouvert au public, car l'odeur humaine ou l'odeur laissé par les chiens peuvent faire fuir certains animaux. Des protection limitant le bruit et l'éclairage artificiel, ou les pinceaux lumineux des phares sont souvent installés en bordure de la partie supérieure du passage.
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Cette image montre le monument protégé portant le numéro 101-11599/5 en Slovaquie.
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Drone video of Kolu wildlife overpass in Estonia
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A "tunnel" below a street to prevent migrating amphibians (e.g. toads like Bufo bufo) from being killed. Photo made in northern Germany in March 2003
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The Ohio Turnpike Bridge (Interstate 80) over the Cuyahoga River.
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Schéma de principe très simplifié d'un écoduc en passage inférieur (sous une route), construit avec une forme en "diabolo" .
En réalité des aménagements complémentaires, adaptés aux animaux et organismes que l'on souhaite voir ou faire traverser sont faits sur ce type de passages à faune. (avec arbres, buissons, mares, roches, bois-mort, etc. pour "rassurer" les animaux et leur permettre de se cacher ou circuler discrètement). Ce type de passage n'est idéalement pas ouvert au public, car l'odeur humaine ou l'odeur laissé par les chiens peuvent faire fuir certains animaux. Des protection limitant le bruit et l'éclairage artificiel, ou les pinceaux lumineux des phares sont souvent installés en bordure de la partie supérieure du passage.
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Auteur/Créateur: Lamiot, Licence: CC BY-SA 3.0
Schéma de principe très simplifié d'un écoduc (passage à faune) à plusieurs flux (de part et d'autre de la route, et sous la route), contruit avec une forme en "diabolo" .
En réalité des aménagements complémentaires, adaptés aux animaux et organismes que l'on souhaite voir ou faire traverser sont faits sur ce type de passages à faune. (avec arbres, buissons, mares, roches, bois-mort, etc. pour "rassurer" les animaux et leur permettre de se cacher ou circuler discrètement). Ce type de passage n'est idéalement pas ouvert au public, car l'odeur humaine ou l'odeur laissé par les chiens peuvent faire fuir certains animaux. Des protection limitant le bruit et l'éclairage artificiel, ou les pinceaux lumineux des phares sont souvent installés en bordure de la partie supérieure du passage.
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Exemple d'écoduc susceptible de jouer un rôle à la fois pour la trame verte et pour la trame bleue (par exemple au dessus d'un canal) Schéma de principe très simplifié d'un écoduc (passage à faune) à plusieurs flux (de part et d'autre de la route, d'un cours d'eau, et sous la route), construit avec une forme en "diabolo" .
En réalité des aménagements complémentaires, adaptés aux animaux et organismes que l'on souhaite voir ou faire traverser sont faits sur ce type de passages à faune. (avec arbres, buissons, mares, roches, bois-mort, etc. pour "rassurer" les animaux et leur permettre de se cacher ou circuler discrètement). Ce type de passage n'est idéalement pas ouvert au public, car l'odeur humaine ou l'odeur laissé par les chiens peuvent faire fuir certains animaux. Des protection limitant le bruit et l'éclairage artificiel, ou les pinceaux lumineux des phares sont souvent installés en bordure de la partie supérieure du passage.
WildlifeCrossingOverpassTheory3écoducLamiot.jpg
Auteur/Créateur: Lamiot, Licence: CC BY-SA 3.0
Schéma de principe très simplifié d'un écoduc (passage à faune, flore, fonge, etc.) à plusieurs flux (corridor aquatique de type trame bleue, avec flux terrestres de part et d'autre des berges du cours d'eau. Ce type de passage est couteux et très rarement utilisé (ex aux pays bas, une configuration de ce type existe pour laisser passer les bateaux de la mer vers la terre, et la route s'enfonce sous le canal. on préfère habituellement passer en viaduc au dessus du cours d'eau.
Gruenbruecke A14 Schwerin.jpg
A wildlife overpass on Autobahn 14, east of Schwerin, Mecklenburg-Vorpommern, Germany.
Squirrel Bridge 0002.jpg
Auteur/Créateur: Avi, Licence: CC BY-SA 2.0
Vue d'ensemble de l'Ecoduc dit « écureuilloduc » ici dénommé "Nutty Narrows Bridge" de la ville de Longview. C'est d'une sorte de pont aérien spécialement adapté aux écureuils, pour leur permettre de traverser en sécurité une grande voie de circulation où ils se faisaient antérieurement facilement écraser), Longview, Washington.
KCC2008écoducWildwood246.jpg
Auteur/Créateur: Lamiot, Licence: CC BY-SA 3.0
écoduc permettant à de petits mammifères de traverser une chemin, et de passer d'une cage à l'autre, dans le Parc de découverte de Wildwood, dans le Kent, qui traite du thème de la faune européenne actuelle ou récemment disparue en Angleterre
Panther underpass.JPG
Auteur/Créateur: John D. Lloyd, Licence: CC BY 2.5
Underpass for Florida Panthers
New York City High Line - Urban Forestry - 20150915-OSEC-LSC-0294 (21571387346).jpg
« High Line » est une ancienne voie ferrée surélevée appartenant à la ville de New York, transformée en jardin public suspendu et linéaire de 1,45 mile de long entretenu, exploité et programmé par « les Amis de la High Line », en partenariat avec le département des parcs et loisirs de la ville de New York (ici le mardi 15 septembre 2015).

De 1934 à 1980, cette voie a acheminé des trains de marchandises de / vers le plus grand district industriel de Manhattan. Elle forme une sorte de corridor biologique (pour les espèces les plus ubiquistes ou adaptées à cet environnement semi-artificiel) et de jardins, ouvert au public le 21 septembre 2014. Le susbstrat et l’irrigation (goutte à goutte) sont conçus pour retenir eau mieux l’eau, et en outre beaucoup des plantes y sont tolérantes au vent, aux UV solaires et à la sécheresse, sans besoin d’arrosage supplémentaire. En cas de sécheresse, l’arrosage à la main est utilisé pour adapter la quantité d'eau aux besoins de chaque espèce et en fonction des conditions météorologiques, pour aussi ne pas surexploiter la ressource en eau urbaine. La High Line est financé par le US Forest Service (USFS) du département américain de l’agriculture (USDA). La foresterie urbaine et les espaces verts sont des domaines prioritaires pour l'USFS notamment car 80% de la population du pays est maintenant urbaine, et en raison des solides arguments environnementaux, sociaux sanitaires et économiques en faveur de la conservation ou création d’espaces verts urbains, qui contrivuentaussi à revitaliser les centres-villes et les banlieues anciennes. Les « forêts urbaines » comprennent des parcs urbains, des arbres de rue, des boulevards paysagers, des jardins publics, des promenades sur berges fluviales et sur le littorales, les « voies vertes », des corridors fluviaux, des zones humides, des réserves naturelles, des espaces naturels, des brise-vent et des arbres sur zones ou friches industrielles. Les forêts urbaines sont des écosystèmes dynamiques fournissant certains services environnementaux (ont en épurant l'air et l'eau, en contribuant à la maîtrise des eaux pluviales et à la conservation de l'énergie…). Ils ajoutent forme, structure, beauté et marge de manœuvre au design urbain, réduisent le bruit, séparent des usages incompatibles, offrent des espaces pour restaurer ou renforcent la cohésion sociale, optimisent la revitalisation des communautés et ajoutent une valeur économique aux communautés. Ces forêts urbaines, via des connexions planifiées d'espaces verts, constituent le réseau écologique dont les communautés dépendent. Cette « infrastructure verte » fonctionne à plusieurs échelles, du quartier à la région métropolitaine, en s’inscrivant dans l’écologie du paysage régional. Ce système naturel de maintien de la vie assure la pureté de l'air et de l'eau, de la biodiversité, de l'habitat, des corridors de nidification et de voyage pour la faune, et relie les personnes à la nature, et contribue à l’ adaptation au changement climatique.

La foresterie urbaine et communautaire (UCF pour Urban and Community Forestry) est un programme de coopération del’US Forest Service qui se concentre sur la gestion des ressources naturelles urbaines. UCF fournit des services techniques, financiers, de recherche et d'enseignement aux administrations locales, aux organisations à but non lucratif, aux groupes communautaires, aux établissements d'enseignement et aux gouvernements tribaux. Ce programme est mis en œuvre via des partenaires régaliens (agences forestières des États dans 59 États et territoires des Etats-Unis). Il devrait se recentrer sur les problèmes et les paysages d’importance nationale et hiérarchisés via des évaluations régionales et régionales. Pour 2015-2010, les projets d’échelles écopaysagères devraient être prioritaires, avec 3 objectifs nationaux : conserver les paysages forestiers exploités; protéger les forêts contre les dommages; et améliorer les avantages associés aux arbres et aux forêts. http://www.fs.fed.us/ucf/program.shtml. Photo USDA par Lance Cheung.
Grünbrücke bei Stuttgart.jpg
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Cet édocuc sur la voie B 29 à Schorndorf (48.822415,9.531534), dans la région de Stuttgart) n'a pas permis de supprimer certaines petites routes qui fragmentent encore le paysage, mais il limite très fortement l'effet fragmentant du nouvel autoroute
Irlahuell tunnel south portal.jpg
Auteur/Créateur: Manfred Gorus, MaMiMax at t-online dot de, Licence: CC BY-SA 2.5
South portal of the Irlahuell tunnel, Nuremberg-Ingolstadt high-speed railway track, Germany
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Auteur/Créateur: Pechristener, Licence: CC BY-SA 4.0
Suspension bridge
Dunearn Underpass.JPG
Auteur/Créateur: Terence Ong, Licence: CC BY 2.5
Dunearn Underpass.
Bear underpass écoducOurs.jpg
écoduc visant permettre le passage des ours sous la route
Écoduc lombriduc 2006 2007 Lille.jpg
Auteur/Créateur: F Lamiot, for the 3 photos and the photographic assembly, Licence: CC-BY-SA-3.0
Écoducs dit « lombriducs », destinés à permettre aux vers de terre et à d'autres invertébrés ou micromammifères de traverser ce chemin de promenade (Parc urbain, Lille, Nord de la France). La terre qui est dans ce passage en forme de U renversé est la terre d'origine qui n'a pas été déplacée ni damée durant le chantier. Ce passage est destinée à diminuer la contribution du chemin à la fragmentation écologique du milieu.
Tunnel icon2.svg
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Pictogramme de tunnel
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Auteur/Créateur: Lamiot, Licence: CC BY-SA 3.0
Schéma de principe très simplifié d'un écoduc (passage à faune) contruit au dessus d'une route (avec forme en "diabolo").
En réalité des aménagements adaptés aux animaux et organismes que l'on souhaite voir ou faire traverser sont faits sur ces passages. (arbres, buissons, mares, roches, bois-mort, etc.). Ce type de passage n'est généralement pas ouvert au public, car l'odeur humaine ou l'odeur laissé par les chiens peuvent faire fuir certains animaux. Des protection limitant le bruit et l'éclairage artificiel, ou les pinceaux lumineux des phares sont souvent installés en bordure de la partie supérieure du passage.
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Trans-Canada Highway in Alberta, Canada, in the Banff National Park, between Banff and Lake Louise
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Auteur/Créateur: Störfix, Licence: CC-BY-SA-3.0
Thalwassertalbrücke
Bundesautobahn A71 bei Poppenlauer in Unterfranken