Revendications territoriales en Antarctique
Au cours du XXe siècle, plusieurs nations ont émis des revendications territoriales sur le continent Antarctique.
Ces revendications ont actuellement peu d'intérêt pratique du fait de la signature du traité sur l'Antarctique en 1961 par les nations en question, mais elles continuent généralement d'être observées par les cartographes.
Revendications actuelles
Continent
En 2019, sept pays ont revendiqué des parties du continent Antarctique. Depuis la signature du traité sur l’Antarctique en 1961, ces revendications ont été ajournées sur la totalité des terres au sud du parallèle de 60°S[pas clair] et la plupart des pays du globe ne les reconnaissent pas[réf. nécessaire] Aucune autre nation n’a émis de revendication (bien que les États-Unis et la Russie se soient réservé le droit d’en faire).
En l’absence de reconnaissance internationale, ces revendications sont d’une pertinence limitée, sans compter que le continent a été dédié aux missions scientifiques et que toute mission peut s’installer dans n’importe quel endroit, mais elles sont néanmoins signalées comme partie intégrante de leur territoire par les pays concernés. Ainsi, des bases scientifiques ont été installées dans les secteurs revendiqués par d’autres pays, tels la Chine, l’Afrique du Sud, le Japon, les États-Unis (au pôle Sud), ou par des pays revendiquant d’autres secteurs (comme la base franco-italienne Concordia, dans le secteur australien).
À l’exception de l’île Pierre Ier, toutes les revendications ont pris la forme de secteurs s’étendant jusqu’au pôle Sud, délimités par des degrés de longitude. Aucune revendication n’a été formellement établie entre 60° 00′ S, 150° 00′ O et 60° 00′ S, 90° 00′ O.
En outre, le Brésil a déclaré en 1986 le secteur compris entre 53°W et 28°W comme une « zone d’intérêt ».
Secteur | Superficie | Drapeau | Nom | Pays | Date | Administration |
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De 60° 00′ S, 150° 00′ O à 60° 00′ S, 90° 00′ O | 1 610 000 km2 | Terre Marie Byrd | Territoire non revendiqué (excepté l’Île Pierre Ier) |
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68° 50′ S, 90° 35′ O | 243 km2 | Île Pierre Ier[1] | Norvège | 1929 | ||
De 60° 00′ S, 90° 00′ O à 60° 00′ S, 53° 00′ O[2] | 1 236 000 km2 | Territoire chilien de l’Antarctique | Chili | 1940 | Région de Magallanes et de l’Antarctique chilien | |
De 60° 00′ S, 80° 00′ O à 60° 00′ S, 20° 00′ O[3] | 1 395 000 km2 | Territoire britannique de l’Antarctique | Royaume-Uni | 1908 | Territoire britannique d’outre-mer | |
De 60° 00′ S, 74° 00′ O à 60° 00′ S, 25° 00′ O[4] | 965 314 km2 | Antarctique argentine | Argentine | 1904 | Province de Terre de Feu, Antarctique et Îles de l'Atlantique Sud | |
De 60° 00′ S, 20° 00′ O à 60° 00′ S, 44° 38′ E | 2 500 000 km2 | Terre de la Reine-Maud | Norvège | 1939 | ||
De 60° 00′ S, 44° 38′ E à 60° 00′ S, 136° 11′ E | 6 119 818 km2 | Territoire Antarctique australien | Australie | 1933 | Territoires extérieurs australiens | |
De 60° 00′ S, 142° 02′ E à 60° 00′ S, 160° 00′ E | ||||||
De 60° 00′ S, 136° 11′ E à 60° 00′ S, 142° 02′ E | 432 000 km2 | Terre Adélie | France | 1924 | Terres australes et antarctiques françaises | |
De 60° 00′ S, 160° 00′ E à 60° 00′ S, 150° 00′ O | 450 000 km2 | Dépendance de Ross | Nouvelle-Zélande | 1923 |
Notes :
- La seule revendication qui ne prenne pas la forme d’un secteur.
- Chevauche les secteurs argentins et britanniques.
- Chevauche les secteurs argentins et chiliens, ainsi que la zone d’intérêt brésilienne.
- Chevauche les secteurs britanniques et chiliens, ainsi que la zone d’intérêt brésilienne.
Îles
Voir aussi : Liste des îles de l'Antarctique
Les îles situées en dessous du parallèle 60° S sont tout autant concernées par le traité sur l'Antarctique que le continent lui-même. Les îles suivantes (liste non exhaustive), situées dans le prolongement des secteurs (sauf l'île Pierre Ier), sont revendiquées par les pays cités entre parenthèses :
- Île Alexandre Ier (Argentine, Chili et Royaume-Uni)
- Îles Balleny (Nouvelle-Zélande)
- Île Coulman (Nouvelle-Zélande)
- Île Pierre Ier (Norvège)
- Île Roosevelt (Nouvelle-Zélande)
- Île de Ross (Nouvelle-Zélande)
- Île Scott (Nouvelle-Zélande)
- Îles Orcades du Sud (Argentine et Royaume-Uni)
- Îles Shetland du Sud (Argentine, Chili et Royaume-Uni)
Les îles du Sud des océans Atlantique, Indien et Pacifique situées au Nord du parallèle 60° S, dites sub-antarctiques, ne sont pas concernées par le traité sur l'Antarctique.
Revendications historiques
Du au , pendant le Troisième Reich, l'Allemagne revendiqua le secteur compris entre 20° E et 10° O (sur le secteur norvégien) sous le nom de Neuschwabenland (Nouvelle-Souabe), une zone d'une superficie de 600 000 km2.
Territoires non revendiqués
- Terre Marie Byrd (limites non définies exactement, comprises entre 158° W et 103°24' W). Pewdipie, un youtubeur Suédois a souhaité revendiquer cette terre dans sa vidéo intitulée "WHY IM TAKING OVER ANTARTICA".
Voir aussi
Articles connexes
- Antarctique
- Histoire de l'Antarctique
- Traité sur l'Antarctique
- Liste des États et des prétentions territoriales en Antarctique
Médias utilisés sur cette page
Auteur/Créateur: (of code) B1mbo and cs:User:-xfi-, Licence: CC BY-SA 3.0
Flag of the Magallanes and Chilean Antarctica Region, Chile.
Il est facile de mettre un cadre autour de cette image d'un drapeau
Flag of Tierra del Fuego Province, Argentina. The flag was nicknamed the Albatross, wherein the orange portion reflected the geography of Tierra del Fuego, and the blue symbolizes the sky and sea surrounding the province, while the Southern Cross reflects the night sky and the albatross itself is a local bird that represents freedom through flight.[1]
Auteur/Créateur: Tobias Jakobs (in the public domain)., Licence: CC0
One of several flag proposals for Antarctica.
Flag of Tierra del Fuego Province, Argentina. The flag was nicknamed the Albatross, wherein the orange portion reflected the geography of Tierra del Fuego, and the blue symbolizes the sky and sea surrounding the province, while the Southern Cross reflects the night sky and the albatross itself is a local bird that represents freedom through flight.[1]