Pierre Puvis de Chavannes

Pierre Puvis de Chavannes
Pierre-Cécile Puvis de Chavannes BNF Gallica.jpg
Pierre Puvis de Chavannes
photographié par Anatole Louis Godet.
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pierre Cécile Puvis de Chavannes
Pseudonyme
Chavannes, Pierre Puvis de; De Chavannes, Pierre Puvis
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Henry Daras, Émile Dezaunay
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
A influencé
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4440, 9140, 13281, 3 pièces, date inconnue)[1]
Œuvres principales
Jeune Noir à l'épée
signature de Pierre Puvis de Chavannes
Signature

Pierre Cécile Puvis de Chavannes, né à Lyon le et mort à Paris le , est un peintre français.

Il est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle.

Pierre Cécile Puvis de Chavannes a été l'un des fondateurs de la nouvelle Société nationale des beaux-arts en 1890[2],[3].

Biographie

Famille

La famille Puvis de Chavannes est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bourgogne. Elle a conservé le nom de sa terre de Chavannes[4]. Elle est issue de Michel Puvy (1620-1694), vigneron, bourgeois de Cuiseaux, (Saône-et-Loire). Thaurin Puvy (1652-1700), échevin de Cuiseaux, était huissier royal, sergent royal ordinaire de Cuiseaux. Pierre Puvis (1697-1754), était lieutenant du Bailliage de Cuiseaux. Claude-Louis Puvis de Chavannes (1729-1801), était avocat au Parlement de Bourgogne. César Puvis de Chavannes (1785-1843), polytechnicien (X 1809), était ingénieur en chef des Mines.

Jeunesse et formation

Pierre Puvis de Chavannes est né le à Lyon. Il est le fils de Marie Julien César Puvis, ingénieur des mines à Lyon, et de Marguerite Guyot, fille d'un négociant[5].

Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès d'Henry Scheffer. Il fait ensuite un second séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de 30 ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue).

Un peintre allégorique

Puvis de Chavannes exécutant la décoration de l'hôtel de ville de Paris en 1894 (L'Artiste, ).

Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardia nutrix, puis en 1880 par Pro Patria Ludus[N 1].

Pro Patria Ludus (Jeunes Picards s'exerçant à la lance) (1882), Amiens, musée de Picardie.

Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique, dont il devient à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant. Ses œuvres sont conservées au musée de Picardie d'Amiens, dont la peinture murale Pro Patria Ludus (Jeunes Picards s'exerçant à la lance)[6].

À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856[N 2], sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice ; il en fait en 1883 un portrait (musée des Beaux-Arts de Lyon). Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.

Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses, escalier du musée des Beaux-Arts de Lyon.

Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des Beaux-Arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.

Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.

En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, promu officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.

Il meurt le , trois mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène à son domicile dans le 17e arrondissement de Paris au 89, avenue de Villiers[7]. Il est enterré à sa mort au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine[8], puis transféré en 2018 au cimetière de Champagnat, dans la Creuse, berceau de la famille Puvis de Chavannes.

Réception critique

En ce qui concerne l'appréciation de l'œuvre de sa vie, Puvis de Chavannes n'a jamais été bien compris par ses contemporains. Au début de sa carrière, la critique d'art était divisée en deux camps. Adoré des idéalistes, il était méprisé par les partisans des réalistes. Ce n'est qu'avec l'avènement du symbolisme que ces deux camps se sont unis, mais sans parvenir à une appréciation convaincante du peintre. La recherche actuelle a hérité de cette contradiction de la critique d'art et n'offre donc toujours pas une présentation convaincante de l'art de Puvis de Chavannes[9].

Iconographie


Œuvres

  • Jeune Noir à l'épée, 1850, huile sur toile, 105 × 73 cm, Paris, musée d'Orsay.
  • Le Marchand de tortues, 1854, huile sur toile, 89 × 118 cm, Paris, musée d'Orsay.
  • Saint-Sébastien, 1854, huile sur toile, 61,5 × 51 cm, Paris, musée d'Orsay.
  • La Madeleine, 1857, musée des beaux-arts d'Angers[12].
  • Christ-aux-outrages ou Christ au prétoire, 1858, église de Champagnat (Saône-et-Loire)[13], tableau classé au titre des monuments historiques en 1978.
  • Retour de Chasse, 1859, 345 × 295 cm, Marseille, musée des beaux-arts de Marseille (inv. 214).
  • Décoration du musée de Picardie à Amiens :
    • escalier d'honneur :
      • Pro Patria Ludus (1882) spécialement conçue pour l'escalier d'honneur du musée ;
      • Le Repos, 1862 ;
      • Le Travail, 1863 ;
      • Ave Picardia Nutrix, 1865 ;
      • L'Étude ;
      • La Contemplation ;
    • galerie d'honneur du premier étage :
      • Concordia, 1861 ;
      • Bellum, 1861 ;
      • La Fileuse ;
      • Le Moissonneur ;
  • L'Automne, 1865, huile sur toile, 105 × 150 cm, Cologne, Wallraf-Richartz Museum.
  • L'Automne, 1865, huile sur toile, 285 × 226 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts (Inv. A2963).
  • Décoration du salon de l'hôtel parisien de Claude Vignon :
    • L'Histoire, 1866, huile sur toile, 271 × 153,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 A) ;
    • La Vigilance, 1866, huile sur toile, 271,4 × 104 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 B) ;
    • Le Recueillement, 1866, huile sur toile, 271 × 104 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 C) ;
    • La Fantaisie, 1866, huile sur toile, Kurashiki, musée d'art Ōhara.
  • Le Sommeil, 1867, huile sur toile, 381 × 600 cm, Lille, palais des Beaux-Arts.
  • Décoration du palais Longchamp à Marseille, commandée en 1867 par la Ville de Marseille :
    • Marseille, colonie grecque, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm (inv. 884) ;
    • Marseille, porte de l'Orient, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm (inv. 885).
  • La Décollation de saint Jean-Baptiste, vers 1869, huile sur toile, Londres, National Gallery.
  • Inter artes et naturam, 1890, Rouen, musée des Beaux-Arts.
  • Les Baigneuses, vers 1890, huile sur toile, 55,4 × 35,5 cm, Toronto, Musée des beaux-arts de l'Ontario.
  • Décoration de l'hôtel de ville de Paris :
  • La Gardeuse de chèvres, 1893, huile sur toile, 86 × 54 cm, Mâcon, musée des Ursulines (Inv. A.1037).
  • Décoration de la bibliothèque publique de Boston :
    • Muses inspiratrices acclamant le génie messager de la lumière, 1894-1896 ;
    • Homère (la Poésie épique), 1896, huile sur toile, 126 × 62 cm, Boston, musée des Beaux-Arts ;
    • Orphée, 1896, huile sur toile, 67 × 46,5 cm, Oslo, Nasjonalgalleriet.
  • La Madeleine, 1897, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, musée des Beaux-Arts de Budapest.
  • Décoration du Panthéon de Paris, Vie de sainte Geneviève, 1898 :
    • Sainte Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie, 1898.
  • non daté :
    • Portrait de femme, sanguine et rehauts de craie blanche sur papier beige, 23,9 × 9,5 cm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts[16]. Cette feuille fait partie d’un ensemble de 88 dessins offerts en 1883 à Antoine-Nicolas Bailly. L'absence de dédicace faisant mention du nom du modèle montre qu'il s'agissait certainement d'une femme connue du destinataire et de l'artiste, à savoir Suzanne Valadon, qui était depuis 1880 l’un de ses modèles préférés[17] ;
    • Femme en pied tenant une écuelle : étude de figure pour l’“Enfance de sainte Geneviève”, pierre noire, rehauts de blanc, mise au carreau à la sanguine et à la pierre noire sur papier, 45 × 17 cm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts[18],[19].

Élèves

Expositions

Le prix Puvis-de-Chavannes

Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et consiste en une rétrospective de l'œuvre du lauréat à Paris au Carrousel du Louvre lors de la tenue du Salon de la Société nationale des beaux-arts suivant. Ont notamment reçu ce prix les artistes :

  • Georges Gobo (1933) ;
  • Willem van Hasselt (1941) ;
  • Jean-Gabriel Domergue (1944) ;
  • Tristan Klingsor (1952) ;
  • Georges Delplanque (1957) ;
  • Albert Decaris (1957)
  • Jean Picart le Doux (1958) ;
  • Louis Chervin (1959) ;
  • Georges Joubin (1960) ;
  • Constant Le Breton (1961) ;
  • Gustave Hervigo (1962) ;
  • Maurice Boitel (1963) ;
  • Anne-Marie Joly (1964) ;
  • Jean-Marie Baumel (1965) ;
  • Pierre Gaillardot (1966) ;
  • Jean Rigaud (1967) ;
  • Pierre-Henry (1968) ;
  • Louis Vuillermoz (1969) ;
  • Daniel du Janerand (1970)
  • Jean-Pierre Alaux (1971) ;
  • Jean Navarre (1973) ;
  • Jean Monneret (1975) ;
  • Maurice Buffet (1977) ;
  • Angel-Péres (1979) ;
  • Jean Baudet (1981) ;
  • Rodolphe Caillaux (1983) ;
  • Frédéric Menguy (1985) ;
  • André Hambourg (1987) ;
  • Gaston Sébire (1991) ;
  • Jean Cluseau-Lanauve (1993) ;
  • Roger Grellet (2000) ;
  • François Bellec (2001) ;
  • Kojiro Akagi (2002) ;
  • Paul Ambille (2003) ;
  • Nadine Le Prince (2004) ;
  • Michel King (2005) ;
  • Paul Collomb (2006) ;
  • Guy Perron (2007) ;
  • Jacques Léonard (2008) ;
  • Bernardino Toppi (2009) ;
  • André Duret (2010) ;
  • Catherine Sévérac (2011)[22] ;
  • Alain Bonnefoy (2012) ;
  • André Abram (2013) ;
  • Nina Tescar (2014) ;
  • Cécile Bisciglia (2015)[23] ;
  • Davide Galbiati (2016)[24] ;
  • Decktwo (2017)[25].

Postérité

Le Comité Pierre Puvis de Chavannes[26] est le détenteur du droit moral de l'artiste et est habilité, sans exclusivité, à délivrer des certificats d’authenticité concernant les œuvres réalisées par ce peintre.

Notes et références

Notes

  1. Peinture récompensée par une médaille d'honneur au Salon de peinture et de sculpture de Paris de 1882.
  2. Ils se marient, 42 ans plus tard, en 1898, quelques mois avant leurs morts respectives.
  3. En lettres d'or sur le cadre : « LA VILLE DE PARIS INVESTIE CONFIE A L'AIR SON APPEL A LA FRANCE ».
  4. En lettres d'or sur le cadre : « ECHAPPE A LA SERRE ENNEMIE LE MESSAGE ATTENDU EXALTE LE CŒUR DE LA FIERE CITE ».

Références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom PUVIS DE CHAVANNES Pierre (consulté le )
  2. Histoire de la Société nationale des Beaux-Arts sur salondesbeauxarts.com.
  3. Carolus Duran, Des amitiés modernes
  4. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p. 659.
  5. Le nom « Puvis de Chavannes » a été autorisé par jugement en (Certifificat de naissance, en page 4 sur la base Léonore, cote L2242014).
  6. Le livre d'or du Salon de peinture et de sculpture (1882) Georges Lafenestre, Paris, Librairie des bibliophiles, 1882.
  7. Archives de Paris 17e, acte de décès no 2150, année 1898 (vue 21/29).
  8. Le site Cimetières de France et d'ailleurs.
  9. (de) Manuel Mayer, Die erträumte Kunst Pierre Puvis de Chavannes’. Eine Studie zum Verhältnis von Forschung und Kunstkritik im Angesicht einer Malerei zwischen Staffelei- und Wandbild, Heidelberg, ART Dok Publikationsplattform Kunst- und Bildwissenschaften Universität Heidelberg, , 202 p. (lire en ligne).
  10. Raymond Oursel, « Le pays de Cuiseaux », Images de Saône-et-Loire, no 10, (), pp. 17-20.
  11. Tableau présenté au Salon des artistes français de 1882, classé au titre des Monuments historiques le . Source : notice de Michaël Vottero consacrée au Portrait de M. Puvis de Chavannes (conservé à Champagnat, collection privée) publiée dans Du calice à la locomotive : objets de Saône-et-Loire, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2021 (ISBN 9782362191862).
  12. patrimoine-histoire.fr.
  13. Raymond Oursel, « Le pays de Cuiseaux », Images de Saône-et-Loire, no 10, , p. 17-20.
  14. (en) « Museum / Collections / Death and the Maidens », sur www.clarkart.edu (consulté le ).
  15. L'histoire par l'image.
  16. « Portrait de femme, P-P de Chavanne », sur Cat' zArts.
  17. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Dessiner la lettre, écrire le dessin, Paris, Beaux-Arts de Paris éditions, , 248 p. (ISBN 978-2-84056-813-1), p. 60-62.
  18. « Femme en pied tenant une écuelle », sur Cat'zArts.
  19. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Le dessin en partage, Beaux-Arts de Paris éditions, , 117 p. (ISBN 978-2-84056-347-1), p. 71-75.
  20. Biennale de Cuiseaux.
  21. [1]
  22. catherineseverac.fr.
  23. biscigliacecile.com.
  24. davidegalbiati.com.
  25. decktwo.com
  26. comitepierrepuvisdechavannes.com.

Annexes

Bibliographie

  • Manuel Mayer, Die erträumte Kunst Pierre Puvis de Chavannes’. Eine Studie zum Verhältnis von Forschung und Kunstkritik im Angesicht einer Malerei zwischen Staffelei- und Wandbild, Hrsg.: ART Dok, Publikationsplattform Kunst- und Bildwissenschaften der Universität Heidelberg. Heidelberg 2020. http://archiv.ub.uni-heidelberg.de/artdok/7008/7/Mayer_Die_ertraeumte_Kunst_Pierre_Puvis_de_Chavannes_2020.pdf
  • Joachim Kaak Unzeitgemäßes – Puvis de Chavannes in der Boston Public Library, Sieveking Verlag, München Oktober 2014, (ISBN 978-3-944874-13-5).
  • Arcadia by the shore : the mythic world of Puvis de Chavannes, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Bunkamura Museum of Art (Tokyo) vom 2. Januar bis 9. März 2014 und des Shimane Art Museum (Matsue) vom 20. März bis 16. Juni 2014, hg. v. Aimée Brown-Price, with contribution by Bertrand Puvis de Chavannes, Tokyo/Matsue 2014.
  • Aimée Brown-Price Pierre Puvis de Chavannes, 2 Bde., New Haven/London 2010.
  • Kerstin Thomas: Welt und Stimmung bei Puvis de Chavannes, Seurat und Gauguin. In: Passagen/Passages Deutsches Forum für Kunstgeschichte, hrsg. von Andreas Beyer, Berlin/München 2010.
  • Puvis de Chavannes. Une voie singulière au siècle de l'Impressionnisme, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung im Musée de Picardie zu Amiens vom 5. November 2005 bis 12. März 2006, hg.v. Matthieu Pinette, Amiens 2005.
  • Jennifer L. Shaw Dream States. Puvis de Chavannes, Modernism, and the Fantasy of France, New Haven/London 2002.
  • From Puvis de Chavannes to Matisse and Picasso: toward modern art, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Palazzo Grassi (Venedig), hg.v. Serge Lemoine et al., Venedig 2002.
  • Puvis de Chavannes au musée des Beaux-Arts de Lyon, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Musée des Beaux-Arts zu Lyon vom 1. Oktober bis 6. Dezember 1998, hg. v. Dominique Brachlianoff, Lyon 1998.
  • Brian Petrie Puvis de Chavannes, Aldershot/Vermont 1997.
  • Pierre Puvis de Chavannes, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Van Gogh Museums zu Amsterdam vom 25. Februar bis zum 29. , Aimée Brown Price (Hg.), Zwolle 1994.
  • Dictionnaire de la peinture française, Librairie Larousse, 1989, Überarbeitete Ausgabe von 1991, Paris, (ISBN 2-03-740011-X).
  • Stefan Germer Historizität und Autonomie. Studien zu Wandbildern im Frankreich des 19. Jahrhunderts. Ingres, Chassériau, Chenavard und Puvis de Chavannes, in: Studien zur Kunstgeschichte, Band 47, Hildesheim/Zürich/New York 1988.
  • Puvis de Chavannes. 1824–1898, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Grand Palais (Paris) vom 26. November 1976 bis zum 14. Februar 1977 und der Galerie nationale du Canada (Ottawa) vom 18. März bis zum 1. , Secrétariat d'État à la Culture und Éditions des Musées Nationaux unter generalkommissionarischer Leitung von Louise d'Argencourt (Ottawa) und Jacques Foucart (Paris) (Hg.), Paris 1976 / in der englischen Übersetzung vorgelegt von The National Gallery of Canada, Ottawa 1977.
  • Puvis de Chavannes and The Modern Tradition, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung der Art Gallery of Ontario vom 24. Oktober bis zum 30. November 1975, hg. v. Richard J. Wattenmaker, Toronto/Ontario 1975.
  • Joseph Ishikawa Moderne Malgré Lui: The Phenomenon of Puvis de Chavannes, Art Journal 27:4, Sommer 1968.
  • Robert Goldwater Puvis de Chavannes. Some Reasons for a Reputation, Art Bulletin 28, März 1946.
  • René Jullian L'Œuvre de jeunesse de Puvis de Chavannes, Gazette des beaux-arts, November 1938.
  • René-Jean, Puvis de Chavannes, Paris, Félix Alcan, 1914.
  • Bona Dominique, Berthe Morisot Paris, Librairie générale française, 2012 (a/p. 167).
  • Sous la direction d'Henry Roujon, « Puvis de Chavannes », dans Les Peintres illustres no 27, Paris, Pierre Lafitte éd., 1914.
  • Henry Marcel, La peinture française au XIXe siècle, Paris, Alcide Picard & Kaan, (lire en ligne), p. 254.
  • Russell T. Clement Four french Symbolists. A Sourcebook on Pierre Puvis de Chavannes, Gustave Moreau, Odilon Redon, and Maurice Denis, Westport/London 1996.

Article connexe

  • Familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française

Liens externes

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Peinture historique romantique. Commémore les Trois Glorieuses (la Révolution de Juillet) le 28 juillet 1830.
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Auguste Rodin, Pierre Puvis de Chavannes, 1891, buste en bronze, Paris, musée Rodin. Photographie parue dans L'Art, entretiens réunis par Paul Gsell, Grasset, 1911, p. 173.
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Portrait of French painter Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) against the background of one of his works. Drypoint by Marcellin Desboutin (1823-1902). Portrait de Pierre Puvis de Chavannes sur fond d'un de ses tableaux. Pointe-sèche par Marcellin Desboutin.
Amiens, musée de Picardie, Pierre Puvis de Chavannes, Pro Patria Ludus (1882) 1.jpg
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Amiens, musée de Picardie, Pierre Puvis de Chavannes, Pro Patria Ludus (1882)
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Pierre Puvis de Chavannes (1824 - 1898), peintre français.Reproduction par photoglyptie (Woodburytype), extrait de Album Artistique et Biographique Salon de 1882 - E. Francfort éditeur.
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Marie Cantacuzène, femme de Puvis de Chavanne, par l'artiste
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