Max Heilbronn
Cet article possède un paronyme, voir Heilbronner.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 95 ans)
16e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Enfant |
Lieu de détention | |
---|---|
Distinctions |
Max Heilbronn dit Harrel, alias Hennequin, né à Paris IIIe le et mort à Paris XVIe le , fut un dirigeant de la Résistance française et le créateur des magasins à prix unique Monoprix.
Biographie
Études et avant-guerre
Max Heilbronn était ingénieur de l'École centrale Paris, promotion 1924[1].
Par son mariage avec Paulette Bader (1905-1998) en 1926, Max Heilbronn est le gendre de Théophile Bader, fondateur des Galeries Lafayette. En 1927, le couple donne naissance à leur fille unique, Ginette. En 1932, il lance Monoprix à Rouen[2].
Occupation
Après la débâcle de 1940, Les Galeries Lafayette subissent un traitement d’« aryanisation » : Théophile Bader, Raoul Meyer et Max Heilbronn ses gendres, tous trois administrateurs du magasin, ainsi que 129 employés juifs sont contraints de démissionner. Les familles Bader, Meyer et Heilbronn sont dépossédées de leurs biens.
Protégés par les Allemands, le Suisse Aubert et l’industriel français Harlachol dirigent tout le groupe Les Galeries Lafayette. Heilbronn et Meyer s’engagent alors très tôt dans la Résistance.
Heilbronn est alors présenté à Henri Frenay par Pierre Chaillet. Capitaine de réserve du Génie du chemin de fer, Heilbronn a conçu un projet de sabotage général du réseau ferré français, sans utilisation d'explosifs. Frenay envoie Heilbronn à René Hardy, chef du NAP-fer en zone Sud. Malgré leurs divergences (Heilbronn pense que la mise en œuvre de son projet doit attendre le débarquement), les deux hommes mettent au point un plan d'action, dénommé le Plan Vert, dont les pages de texte sont dactylographiées sur du papier vert.
Le , juste après une entrevue avec Hardy et René La Combe, Heilbronn est arrêté par le SD. Emprisonné à Lyon puis à Compiègne, il n'a jamais voulu croire à la culpabilité de Hardy.
Le , Heilbronn est déporté à Buchenwald, via Neue Bremm. De Buchenwald, il est transporté au camp de Natzweiler (Struthof), puis à Erzingen (kommando de Natzweiler), enfin à Allach (kommando de Dachau) où il est libéré le .
Après-guerre
Max Heilbronn est président des Galeries Lafayette de 1945 à 1971.[citation nécessaire] Son gendre, Étienne Moulin (1912-2004) qu'il a connu à Buchenwald et qui a épousé sa fille Ginette en 1947, lui succède à la tête du groupe.
Distinctions
Bibliographie
- Max Heilbronn et Jacques Varin (préf. Alain Guérin), Galeries Lafayette Buchenwald Galeries Lafayette, Economica, , 178 p.
- Henri Frenay, La Nuit Finira, Laffont, 1973.
- Claude Bourdet, L'Aventure incertaine, Stock, 1975.
- Gérard Chauvy, Histoire secrète de l'Occupation, Paris, Payot, , 349 p. (ISBN 978-2-228-88329-0).
Références
- Un Français Libre parmi 51812: Max Heilbronn, Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943.
- Notre histoire.
Liens externes
Médias utilisés sur cette page
Image par défaut pour les infobox sans images (pour les taxobox, etc.)
Barette de grands officier de la légion d'honneur
Auteur/Créateur: Boroduntalk, Licence: CC BY 3.0
Ruban de la Médaille de la Résistance (France).
(c) I, Gmandicourt, CC-BY-SA-3.0
Proposition de logo de la Résistance française (Jean Moulin et Croix de Lorraine).
The last ever flight of any Concorde, 26th November 2003. The aircraft (G-BOAF) is overflying Filton airfield at two thousand feet to take a wide circle over the Bristol area before the final landing on the Filton (Bristol) runway from which she first flew in 1979, and from which the first British Concorde flew in 1969.