Henri Jaspar
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Henri Jaspar | |
![]() Henri Jaspar en 1932 | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Belgique | |
– (4 ans, 11 mois et 17 jours) | |
Monarque | Albert Ier |
Gouvernement | Jaspar I, II |
Coalition | Catholique - libéral - POB (I) |
Prédécesseur | Prosper Poullet |
Successeur | Jules Renkin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Schaerbeek, (Belgique) |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Saint-Gilles, (Belgique) |
Nationalité | belge |
Parti politique | Catholique |
Profession | politicien |
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Premiers ministres belges | |
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Henri Jaspar est un avocat et homme d'État catholique belge, né à Schaerbeek le et mort à Saint-Gilles-lez-Bruxelles le .
Biographie
Au cours de sa carrière d'avocat, il se consacre à l'œuvre de la défense des enfants en justice. Il anticipe notamment la loi sur la protection de l'enfance de 1912 et l'Œuvre nationale de l'enfance. Il plaide en 1911 pour la princesse Louise dans son procès contre l'État.
Pendant la guerre, il participe au Comité national de Ravitaillement en fréquentant Émile Francqui. Il entre alors dans le cabinet formé par Albert Ier à Loppem, où il devient ministre des Affaires économiques. Il est élu député de Liège en 1919 et le restera jusqu'en 1936. En 1920, il est ministre de l'Intérieur, puis ministre des Affaires étrangères de 1920 à 1924. La même année, il est nommé ministre d'État. Il participe également à la Conférence de paix de Paris.
S'agissant du Congo belge, il fonde en 1928 le Comité national du Kivu ainsi que l'Institut royal colonial, et il constitue le Fonds Reine Élisabeth d'assistance médicale aux indigènes.
Il siège également à la Conférence de la Haye de 1929 et 1930. Il est premier ministre de 1926 à 1931. Il est ministre de l'Intérieur de 1926 à 1927 et en 1931, ministre des Colonies de 1927 à 1929 et de 1930 à 1931. À la demande de Charles de Broqueville, il est ministre des finances de 1932 à 1934 et tente de lutter contre les effets de la crise de 1929. Il est finalement ministre des Affaires étrangères à partir de juin 1934, à la suite d'un remaniement du cabinet. Il quitte le Parlement en 1936 et retrouve sa place au barreau. En 1939, lorsque Léopold III lui demande de former un ministère, il doit entrer en clinique et il succombe à une embolie.
Son nom est surtout lié à la protection des enfants, aux problèmes des réparations et de l'occupation de la Ruhr, ainsi qu'aux lois linguistiques de 1930.
Voir aussi
Articles connexes
- Son frère Jules Jaspar
- Son frère Ernest Jaspar, architecte
- Son neveu Marcel-Henri Jaspar
- Liste des ministres d'État de Belgique
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- https://www.stampsoftheworld.co.uk/wiki/File:Belgium_1964_Belgian_Celebrities_2F.jpg Evocation et portrait sur un timbre belge de 1964.
Bibliographie
- Thierry Denoël, Le nouveau dictionnaire des Belges, 2e éd. revue et augmentée, Bruxelles, Le Cri, 1992, p. 399.
- Vincent Genin, L'ambassade de Belgique à Paris à l'époque de Marcel-Henri Jaspar (1959-1966). Activités, réseaux et opinions, 2 volumes, Mémoire de master en histoire, ULg, 2011-2012.
- Louis de Lichtervelde, « Henri Jaspar » dans Biographie Nationale, t. XXXI, Bruxelles, 1961-1962, p. 480-491.
Médias utilisés sur cette page
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Les petites armoiries du Royaume de Belgique
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Tombe de Henri Jaspar au cimetière de Schaerbeek (parcelle n°15) à Evere (Bruxelles).
Belgian statesman Henri Jaspar (1870-1939) as Minister of Foreign Affairs in 1921.
(c) Sodacan, Katepanomegas, CC BY-SA 3.0
Les grandes armoiries du Royaume de Belgique
“ | GRAND SCEAU DE L'ÉTAT.
De sable, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, l'écu timbré d'un heaume ou casque d'or, bordé, damasquiné, taré de front, ouvert et sans grilles, fourré de gueules et sommé d'une couronne royale d'or, aux lambrequins d'or et de sable; l'écu entouré du collier de l'ordre de Léopold, accompagné de deux sceptres d'or passés en sautoir, à dextre, à la main de justice, et à senestre au lion de l'écu. Supports : deux lions léopardés au naturel, tenant chacun une bannière d'or, frangée de même, tiercée en pal de sable, d'or et de gueules. Le tout posé sous un pavillon de gueules herminé, bordé, frangé, houppé et cordonné d'or avec la couronne royale en comble, d'où issent deux bandelettes d'argent bordées et houppées d'or. Derrière le pavillon et au-dessus, un panonceau ondoyant au couleurs de Belgique, chargé de l'écusson de Brabant, semblable à celui du royaume, lequel panonceau est accosté des bannières des huit autres provinces; savoir: A dextre:
A senestre:
Devise: L'union fait la force en lettres d'or sur un ruban de gueules liseré de sable. |
” |
—Arrêté royal du 17 Mars 1837 sur le sceau de l'État |