Giovanni Segantini

Naissance	15 janvier 1858; Arco
Décès	28 septembre 1899; Pontresina
Nationalités	Austro-hongroise; Italienne (17 mars 1861 - 28 septembre 1899)
Activité	Peintre
Formation	Académie des beaux-arts de Brera
Mouvement	Réalisme, Postimpressionnisme
Enfants	Gottardo Guido Segantini (d); Mario Segantini (d)

Giovanni Segantini (né à Arco sur le lac de Garde le 15 janvier 1858 - mort dans le Schafberg Pontresina le 28 septembre 1899) est un peintre italien^[1] rattaché au courant du symbolisme. C'est un peintre de genre, qui a représenté des sujets typiques, dont des paysages de montagnes. Pour Philippe Dagen du journal Le Monde, « il s'agit d'un des artistes majeurs de son temps, entre symbolisme, postimpressionnisme et primitivisme »^[2].

Biographie

Il perd sa mère à sept ans, et son père un an plus tard puis il fréquente l'Académie des beaux-arts de Brera à Milan.

Vers 1888 Segantini développa à Milan une solide amitié avec un peintre qui avait déjà atteint une grande renommée, Francesco Filippini, qui lui dédie le tableau "Impression de la lagune".

En 1895, il reçoit le premier Grand Prix de la première Biennale de Venise.

Il s'installe en Suisse, à Maloja, près de Saint-Moritz, en Haute-Engadine, où il peint de nombreux paysages. Il y mourra. Sur sa tombe est écrit « Arte e amore vincono il tempo » (« L'art et l'amour triomphent du temps »).

Il est l'oncle de Rembrandt Bugatti et d'Ettore Bugatti.

Carrière artistique

Principales œuvres (Choix)

Mittag in den Alpen, 1891

Musée Segantini de Saint-Moritz :
- Ave Maria bei der Überfahrt
- Mittag in den Alpen
- Bündnerin am Brunnen
- Triptyque des Alpes
  - Werden - La vita -
  - Sein - La natura
  - Vergehen - La morte
Galleria d'arte moderna (GAM), Milan
- Natura morta con Santa Cecilia
- Le due madri
- L’ange de la vie
Le cattive madri, Kunsthistorisches Museum, Vienne
Coro di S.Antonio, Collection privée
Le dernier labeur du jour, 1897, musée d'Orsay, Paris
Les pâturages de printemps, Pinacothèque de Brera, Milan
La tonte des moutons, 1883-84, Musée National d'art occidental, Tokyo
Printemps dans les Alpes, 1897, Getty Museum, Los Angeles
La Vita, pastel, Getty Museum, Los Angeles

Autoportrait (1893)
Bündnerin am Brunnen (1887)
Les mauvaises mères (1894)
L’ange de la vie (1894)
Vanité (1897)
La nature (1898-1899)
La mort (1898-1899)
La vie (1898-1899)
Le fruit de l'amour (vers 1899)
Les pâturages de printemps (1896)

Expositions

2011, Segantini, Fondation Beyeler, Bâle
2014-2015, Mostra Segantini, Palais Royal, Milan

Notes et références

Selon Annie-Paul Quinsac, Segantini, né à Arco dans le Trentin irrédentiste n'a jamais pu renoncer à la citoyenneté autrichienne, et n'ayant pas répondu à l'appel des listes de conscription, il fut considéré comme déserteur par l'Autriche-Hongrie. Bien qu'exposant dans les sections italiennes et désirant être italien, l'Autriche refusa de l'affranchir de sa nationalité autrichienne et il ne put jamais obtenir de passeport italien.
Philippe Dagen, « Giovanni Segantini, le Gauguin des Alpes », Le Monde.fr,‎ 17 février 2011 (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 30 juin 2015)

Voir aussi

Filmographie

(fr) Giovanni Segantini - Magie des Lichts de Christian Labhart, Suisse, 2015, documentaire, couleur, 82 min.
(it) Segantiniana: il Ciclo del Nirvana de Adriano Kestenholz, Suisse 2010, documentaire musical, 25 min.

Bibliographie

Hatje Cantz, Giovanni Segantini als portratmaler, éditeur Hatje Cantz , 2021 (ISBN 978-3-7757-4782-0)
Karl Abraham, « Giovanni Segantini. Essai psychanalytique » (1911), in Manie et mélancolie. Sur les troubles bipolaires, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot", 2010 (ISBN 2228905925)
Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 12, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2700030222), p. 632-633
(it) Annie-Paule Quinsac, Segantini: catalogo generale, Milano, Electa, c. 1982
Robert de La Sizeranne, « Le Peintre de l’Engadine, Giovanni Segantini », Revue des Deux Mondes, 15 mars 1898, p. 359-378 (lire en ligne sur Wikisource)
Daniel Widlöcher, « Un peintre et son psychanalyste: Giovanni Segantini et Karl Abraham », dans Psychanalyse à l'université, n^o 9, Publication A.P.F. / Éditions Réplique, 1977

Liens externes

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Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- National Gallery of Victoria
- SIKART
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en + de) Collection de peintures de l'État de Bavière
- (en) Grove Art Online
- (de + en) Musée Städel
- (en) National Gallery of Art
- (de) Österreichische Galerie Belvedere
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
Notices d'autorité :
Site du Musée Segantini à Saint Moritz (Suisse)

[1] Selon Annie-Paul Quinsac, Segantini, né à Arco dans le Trentin irrédentiste n'a jamais pu renoncer à la citoyenneté autrichienne, et n'ayant pas répondu à l'appel des listes de conscription, il fut considéré comme déserteur par l'Autriche-Hongrie. Bien qu'exposant dans les sections italiennes et désirant être italien, l'Autriche refusa de l'affranchir de sa nationalité autrichienne et il ne put jamais obtenir de passeport italien.

[2] Philippe Dagen, « Giovanni Segantini, le Gauguin des Alpes », Le Monde.fr,‎ 17 février 2011 (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 30 juin 2015)

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