Baton Rouge
Pour les articles homonymes, voir Bâton Rouge (homonymie).
Nom officiel |
(en) Baton Rouge
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Noms locaux |
Bâton-Rouge, (frc) Bâton-Rouge
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Pays | |
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État | |
Paroisse | |
Capitale de | |
Baigné par | |
Superficie |
228,23 km2 ()
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Surface en eau |
2,73 %
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Altitude |
17 m
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Coordonnées |
30° 26′ 51″ N, 91° 10′ 43″ O
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Population |
227 470 hab. ()
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Nombre de ménages |
85 091 ()
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Densité |
996,7 hab./km2 ()
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Statut |
Ville aux États-Unis, capitale d'État ou de région insulaire aux États-Unis, siège de comté
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Chef de l'exécutif |
Sharon Weston Broome (en) (depuis le )
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Jumelages |
Fondation |
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Drapeau |
Flag of Baton Rouge (en)
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Code postal |
70801
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Code FIPS |
22-05000
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GNIS | |
TGN | |
Indicatif téléphonique |
225
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Site web |
(en) www.brla.gov
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Baton Rouge[1],[2],[3],[4] ou Bâton-Rouge[5] /bɑ.tɔ̃.ʁuʒ/[6]
(en anglais : /ˌbæ.tn̩.ˈɹu:ʒ/[7]), située sur la rive Est du Mississippi, est la capitale de l'État de Louisiane, aux États-Unis, et la deuxième ville la plus peuplée de cet État. Elle a été temporairement la ville la plus peuplée de Louisiane à la suite de l'afflux de réfugiés après le passage de l'ouragan Katrina sur La Nouvelle-Orléans en 2005. Baton Rouge est située dans la paroisse de Baton Rouge Est (East Baton Rouge Parish), dont elle est le siège.La ville de Baton Rouge compte 221 599 habitants, au sein d'une agglomération de 828 741 habitants (estimations du Bureau de recensement des États-Unis de 2018)[8],[9]. La ville accueille le campus principal de l'université d'État de Louisiane (plus de 30 000 étudiants inscrits)[10] et de la Southern University.
Toponymie
Istrouma est le nom amérindien de Baton Rouge[11]. Pour le nom en français, le Conseil pour le développement du français en Louisiane recommande l'orthographe Bâton Rouge ou Bâton-Rouge[réf. souhaitée], mais ces graphies avec accent circonflexe sont peu usitées. Le nom Baton Rouge est le plus utilisé, même dans le monde francophone, notamment par les dictionnaires et encyclopédies en français.
Géographie
Certains quartiers situés à l'ouest sont construits sur des bluffs, c'est-à-dire des escarpements qui dominent la plaine alluviale du fleuve Mississippi. Plusieurs secteurs sont en terrain inondable. L'agglomération de Baton Rouge est traversée à l'est par la rivière Comité et au Sud par le bayou Manchac.
Le climat de Bâton-Rouge est subtropical : en hiver, la ville peut connaître des épisodes froids (cold waves ou vagues de froid venues du nord). Les étés sont très chauds et très humides à cause de l'envahissement des masses d'air tropical. La ville fut balayée par l'ouragan Katrina en 2005, sans connaître autant de dégâts que La Nouvelle-Orléans : on déplora quelques arbres arrachés et des coupures de courant électrique.
Histoire
Appartenances historiques
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Ainsi qu'en témoigne son drapeau, Baton Rouge a connu la souveraineté de diverses nations européennes avant de devenir une ville américaine en 1810.
Période coloniale
de 1699 à 1763 : les Français
Le site de la ville actuelle fut découvert en 1699 par des explorateurs français menés par Pierre Le Moyne d'Iberville, chargé par le roi Louis XIV de retrouver l'embouchure du Mississipi et de coloniser la Louisiane que les Britanniques convoitaient. Parti de Brest avec deux frégates, le navigateur fait escale à Saint-Domingue, colonie française à Haïti, d'où il met le cap, au nord, vers la Floride puis à l'ouest, vers le golfe du Mexique dont il remonte la côte nord vers le Mississipi. Laissant sa légère flotte entre Cat Island et Ship Island, il poursuit son exploration en remontant le fleuve avec l'aide d'Indiens Bayougoulas et Mougoulachas (tribus Choctaw). Atteignant un escarpement élevé, il y remarque « un poteau effilé et rouge, avec des têtes de poisson et des morceaux de viande d'ours accrochés à son extrémité, que l'un des chasseurs indiens avait offerts aux esprits pour qu'ils leur portent chance ». L'un de ses hommes déclare alors qu'il s'agissait là d'un « bâton rouge » et le nom est resté attaché à ce lieu[12]. Dans la relation qu'André-Joseph Pénicaut, charpentier de marine, fait en 1723 de cette première expédition, ce poteau serait aussi un marqueur de frontière entre terrains de chasse des Bayougoulas et des Houmas[13].
Ne pouvant faire remonter le fleuve à ses vaisseaux, trop larges pour les passes du delta, Iberville se résout à construire un fort sur le rivage de la Baie de Biloxi en mai 1699[12]. Ce n'est qu'en 1718 ou 1719, que les Français construisent un poste militaire sur le site de l'actuelle Baton Rouge afin de protéger les établissements humains de la colonie et les voyageurs empruntant le Mississipi[13]. Mais la véracité de ce fait, acquis par certains auteurs comme historique, est sujette à caution[14].
Le site était alors occupé par la tribu des Houmas qui campaient sur les bluffs dont les sols, riches et fertiles, leur permettaient de cultiver sans trop d'efforts du maïs et des haricots lorsqu'ils venaient y chasser et y pêcher à la belle saison.
Une première mention de Baton Rouge comme concession faite à une famille française apparaît en 1722 dans le Journal de Bernard Diron Dartaguette, frère cadet de Martin Dartaguette, nommé directeur de la Compagnie de l'Ouest en 1717. Un rapport, datant de la même année, indique que la concession de Baton Rouge compte environ 30 blancs dont cinq femmes et deux enfants, 20 noirs et deux indiens. Au premier de l'an de 1722, la concession accueille un missionnaire, le Père Pierre François-Xavier de Charlevoix, qui bénit l'église et célèbre sans doute la première messe de Baton Rouge. Toutefois, quelques années plus tard, le , le Père Paul du Poisson, qui s'arrête lors d'une mission à Baton Rouge, constate que la concession a été abandonnée. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour cet abandon : la présence sur le site de nombreux animaux sauvages, une épidémie ou, plus vraisemblablement, la « coupable négligence de la Compagnie des Indes » qui abandonnait les colons à leur sort dès leur débarquement[14].
de 1763 à 1779 : les Britanniques
En 1763, Baton Rouge passe aux mains des Anglais lors de la création du Gouvernement de la Floride occidentale et par les termes du Traité de Paris qui met fin à la Guerre de Sept Ans. Sous le prétexte de se rendre à Manchac, les vaisseaux britanniques développent un commerce florissant avec les planteurs de la Louisiane espagnole et font arriver la traite négrière dans la région de Baton Rouge. Les Noirs sont amenés depuis Pensecola jusqu'à Bayou Manchac puis à Baton Rouge qui voit sa population rapidement augmenter. Détenant le monopole du commerce, les Britanniques construisent un grand entrepôt à Baton Rouge qui devient un lieu de contrebande. Deux vaisseaux sont par ailleurs convertis en magasins flottants qui sillonnent le Mississipi. Les colons britanniques affluent, le gouverneur George Johnstone ayant été autorisé par le roi George III à faire des dons de terres aux officiers et soldats ayant combattu lors de la Guerre franco-indienne. Le district de Baton Rouge en fait partie et la colonie prend alors le nom évocateur de New Richmond.
Dans le contexte de l'entrée en guerre de l'Espagne dans la Guerre d'indépendance américaine et conscient de la faiblesse de la défense de Fort Bute, le colonel Dickson entreprend en juillet 1779 la fortification de Baton Rouge avec la construction d'une redoute entournée d'un large et profond fossé, qu'il arme de treize canons. Le , le gouverneur de la Louisiane espagnole, Bernardo de Gàlvez, assiège le fort et le bombarde avec ses pièces d'artillerie pendant trois heures, jusqu'à ce que Dickson propose sa reddition. Le fort est pris par les Espagnols qui contrôlent désormais le cours inférieur du Mississipi. Baton Rouge restera entre leurs mains jusqu'à la fin de la guerre[15].
de 1779 à 1810 : les Espagnols
En , les Espagnols battent les Britanniques près du bayou Manchac et s'emparent de Bâton-Rouge. En 1810, les colons se révoltent contre les Espagnols et forment la république de Floride occidentale. Vers 1810, on estime que 1 000 personnes vivent à proximité de Baton Rouge, qui est un port alternatif à La Nouvelle-Orléans, bien situé sur le Mississippi, bien qu'à 230 km des côtes. Quatre ans plus tôt, en 1806, le capitaine Elias Beauregard, d'une famille d'esclavagistes exploitant des champs de coton, a transformé la ville en installant sur les terres de sa plantation un nouveau quartier d'habitation pour accueillir des réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique. Le nouveau port va devenir un important marché aux esclaves.[réf. nécessaire]
Baton Rouge devient la capitale de l'État de Louisiane en 1849[16]. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), la ville est bombardée par les forces de l'Union et la capitale est déplacée plusieurs fois jusqu'en 1882. À ce moment-là, la ville compte une population de 7 197 habitants. À la fin du siècle, la ville commence à développer son industrie en raison de son emplacement stratégique sur le fleuve Mississippi et près du golfe du Mexique.
Capitale de l'État de Louisiane
En sa qualité de capitale, Baton Rouge abrite le Capitole de l'État de Louisiane où siège la législature de l'État, composée de la Chambre des représentants et du Sénat, ainsi que les bureaux du gouverneur de Louisiane et des autres institutions de l'exécutif.
Démographie
On comptait en 1840 2 269 habitants, 150 ans plus tard, la population a centuplé :
Historique des recensements | |||
Ann. | Pop. | %± | |
---|---|---|---|
1810 | 469 |
—
|
|
1840 | 2 269 |
—
|
|
1850 | 3 905 | ▲ +72,1 % | |
1860 | 5 428 | ▲ +39 % | |
1870 | 6 498 | ▲ +19,71 % | |
1880 | 7 197 | ▲ +10,76 % | |
1890 | 10 478 | ▲ +45,59 % | |
1900 | 11 269 | ▲ +7,55 % | |
1910 | 14 897 | ▲ +32,19 % | |
1920 | 21 782 | ▲ +46,22 % | |
1930 | 30 729 | ▲ +41,08 % | |
1940 | 34 719 | ▲ +12,98 % | |
1950 | 125 629 | ▲ +261,85 % | |
1960 | 152 419 | ▲ +21,32 % | |
1970 | 165 921 | ▲ +8,86 % | |
1980 | 220 394 | ▲ +32,83 % | |
1990 | 219 531 | ▼ −0,39 % | |
2000 | 227 818 | ▲ +3,77 % | |
2010 | 229 493 | ▲ +0,74 % | |
Est. 2018 | 221 599 | ▼ −3,44 % |
De nos jours, sur 228 000 habitants, seuls 1 200 sont restés francophones. Une partie de la population est d'origine française.
Groupe | Baton Rouge | ![]() |
![]() |
---|---|---|---|
Afro-Américains | 54,5 | 32,0 | 12,6 |
Blancs | 39,4 | 62,7 | 72,4 |
Asiatiques | 3,3 | 1,6 | 4,8 |
Autres | 1,3 | 1,6 | 6,4 |
Métis | 1,3 | 1,6 | 2,9 |
Amérindiens | 0,2 | 0,7 | 0,9 |
Total | 100 | 100 | 100 |
Latino-Américains | 3,3 | 4,3 | 16,7 |
Selon l’American Community Survey, pour la période 2011-2015, 91,78 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler anglais à la maison, alors que 2,73 % déclare parler l'espagnol, 1,37 % le vietnamien, 0,93 % une langue chinoise, 0,84 % le français et 2,36 % une autre langue[19].
Religion
La ville est le siège du diocèse catholique de Baton Rouge où se trouve la cathédrale Saint-Joseph.
Économie

Bien qu'elle soit située à 237 km de la côte du golfe du Mexique, Baton Rouge accueille un grand complexe industrialo-portuaire. Le port exporte les céréales des Grandes Plaines par le Mississippi.
Baton Rouge abrite la seconde plus grande raffinerie des États-Unis[20], d’une capacité de raffinage de 500 000 barils de pétrole par jour[21], propriété d'ExxonMobil et de nombreux sites chimiques, liés par barges et pipe-lines aux autres sites du bord du Mississippi, de la côte du golfe du Mexique et de la zone de Houston.
Baton Rouge est le siège de l'université d'État de Louisiane (Louisiana State University), plus grande université de Louisiane.
Le stade de l'équipe de football américain, Tiger Stadium, peut abriter 92 000 spectateurs.
Transports
Baton Rouge possède un aéroport (Ryan Field, code AITA : BTR).
Monuments et culture
- Capitole de l'État de Louisiane (siège du gouvernement de l'État)
- Ancien Capitole
- USS Kidd (destroyer de la Seconde Guerre mondiale)
- Musée d'État de la Louisiane
- Independence Park Botanic Gardens, des jardins botaniques situés à Independance Park dont l'accès est gratuit le jour. On peut y admirer des plantes marécageuses, l'iris de Louisiane, de myrte…
Personnalités liées à la ville
Jumelages
-
Aix-en-Provence (France) depuis 1999
-
Córdoba (Veracruz) (Mexique)
-
Taichung (Taïwan)
-
Port-au-Prince (Haïti)
-
Taipei (Taïwan) (partenariat en projet)
Notes et références
- « Baton Rouge », sur www.larousse.fr, Larousse (consulté le ).
- Jean-Marc Zaninetti, « LOUISIANE », sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis (consulté le ) : « La capitale est Baton Rouge et la principale agglomération, La Nouvelle-Orléans. ».
- Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale, , 196 p. (ISBN 2-7433-0482-0 et 978-2-7433-0482-9, OCLC 288969704), « GÉOGRAPHIE (noms propres de) », p. 91.
- Le Petit Robert des noms propres, Dictionnaires Le Robert, , p. 227.
- Conseil national de l'information géographique, Trésor des noms de lieux étrangers, La Défense, Ministère de la Transition écologique et solidaire, , B
- Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API.
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- (en) « Baton Rouge city, Louisiana », sur factfinder.census.gov (consulté le )
- (en) « Baton Rouge, LA Metro Area; Louisiana », sur factfinder.census.gov (consulté le )
- World Almanac and Book of Facts (2015), "Four-Year Colleges and Universities", p. 408.
- « La Louisiane: Autrefois et Asteur (Ép 6): Les Franco-Indiens dans le Gombo Louisianais » (consulté le )
- (en-US) Harriet Magruder, A History of Louisiana, Boston, D.C. Health & co, , 446 p. (lire en ligne), chap. VI (« Iberville explores the Mississipi »), p. 29 à 39
- « Baton Rouge, un nom aux origines multiples », sur La Grande Louisiane française, (consulté le )
- (en-US) Rose Meyers, A History of Baton Rouge, 1699-1812, Baton Rouge, Louisiana State University Press, (lire en ligne), chap. I (« A French beginning »), p. 1 à 20
- (en-US) Rose Meyers, A History of Baton Rouge, 1699-1812, Baton Rouge, Louisiana State University Press, (lire en ligne), chap. II (« Under the Union Jack »), p. 21 à 41
- (en) « About Baton Rouge », sur www.brla.gov (consulté le )
- (en) « Baton Rouge, LA Population - Census 2010 and 2000 », sur censusviewer.com.
- (en) « Population of Louisiana - Census 2010 and 2000 », sur censusviewer.com (consulté le ).
- (en) « Language spoken at home by ability to speak English for the population 5 years and over », sur factfinder.census.gov.
- « La Nouvelle-Orléans évalue les dégâts après le passage de Gustav », sur Le Point, .
- D'après le site web de la chambre de commerce de Bâton-Rouge
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des localités de la Louisiane
- Liste des évêques de Baton Rouge
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
-
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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Royal Standard of King Louis XIV
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Baton Rouge Governmental Building
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Baton Rouge
Auteur/Créateur: see above, Licence: CC BY 3.0
Central Baton Rouge, Louisiana. Park near State Capitol building has history sign in French.
Flag of the Confederate States of America (November 28, 1861 – May 1, 1863).
Auteur/Créateur: Adbar, Licence: CC BY-SA 3.0
La raffinerie de Baton Rouge, exploitée par ExxonMobil, vue depuis la tour du Capitole.
Created according to the PNG version, which was slightly crooked. I used the following dimensions: r=star's radius, flag width=6r, flag height=4r
--Pumbaa 19:41, 29 March 2006 (UTC)Digital reproduction of the Star Spangled Banner Flag, the 15-star and 15-stripe U.S. garrison flag which flew over Fort McHenry following the Battle of Baltimore in the War of 1812. Seeing the flag during the battle, and again the following morning, inspired Francis Scott Key's song The Star-Spangled Banner, now the U.S. national anthem. During the battle a smaller "storm flag" was flown; it was replaced by this larger flag early the next morning, which is the flag Key saw then. This larger flag is now displayed at the National Museum of American History in Washington, D.C. For several decades it remained in the family of Fort McHenry's commanding officer, before being given to the Smithsonian in 1912. The family cut pieces out of the flag from time to time as gifts.
The original flag was 42 feet long and 30 feet high, with each stripe being about two feet, and the stars being about two feet in diameter. It was made by Mary Young Pickersgill and her assistants. More info on the original dimensions here. The stars seem to mostly point to the side, except for one (the bottom right) which points down. One star has been cut out of the actual flag, so I'm guessing that originally pointed to the side as well (Fort McHenry flies a flag (File:Ft mchenry 15starflag.jpg) with a similar star pattern, but it looks like they are all to the side, and the other dimensions look similar to a modern flag). I guesstimated other dimensions and star positions based on File:Star-Spangled-Banner-1908-1919.jpg; the union (blue area) looks to be about 19 feet wide. The star rows look to be evenly distributed; i.e. the distance between the top/bottom edges and the center of a star row looks to be about the same as the distance between two (centers of) rows. Not so left-to-right; they are pretty close to the right edge and even closer to the hoist side. Also available here, page 12.Auteur/Créateur: Rcsprinter123, Licence: CC BY-SA 3.0
Map showing the location of this city within East Baton Rouge Parish, Louisiana.
Aerial view of the riverfront area of Baton Rouge, Louisiana, USA. The city fronts on the Mississippi River in the center of Louisiana. The tall state capitol tower can be seen at center left. The historic destroyer USS Kidd is moored in the river at the bottom of the picture. View is to the north-northeast.
Auteur/Créateur: Durero, Licence: CC BY-SA 4.0
Ensign of the Spanish Navy during the first part of the reign of Carlos III
Flag of Louisiana February 11, 1861
This is the wordmark of the city of Baton Rouge, Louisiana.
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